jeudi 19 août 2010

CONSEIL MUNICIPAL DU 26 JUIN 2008- VOEU

VOEU
Demande de révocation des deux agents communaux BARLE et CACITTI.

Las de leur comportement négatif permanent qui perturbe le bon fonctionnement des services municipaux, jette le discrédit et l’opprobre sur la municipalité toute entière, le Conseil Municipal unanime demande avec insistance à Monsieur le Maire d’engager toutes les mesures et procédures visant à conduire au licenciement immédiat des agents communaux Thierry BARLE et Raphaël CACITTI.

Le comportement destructeur qui porte atteinte à l’honorabilité des élus municipaux et à la renommée de l’ensemble du personnel territorial a assez duré !

Quel employeur privé accepterait-il de maintenir dans ses effectifs de tels individus qui ne rendent pas en retour le minimum du travail nécessaire à justifier la rémunération qu’ils perçoivent et dans le cas contraire, ne dirait-on pas de ces employeurs privés qu’ils sont de mauvais gestionnaires ?

Doit-on, sous prétexte que la Mairie est un employeur public, continuer de rémunérer à mauvais escient des agents qui non seulement ne justifient aucunement la rétribution qui leur est versée et qui par leur attitude sèment en plus le trouble, la crainte et un climat psychologique néfaste dans le fonctionnement normal des différents services municipaux qui ne peuvent travailler de manière sereine en raison des bouffonneries régulières de ces deux agents ?

Le personnel communal qui, dans sa très grande majorité, accomplit son travail avec efforts, sérieux et dévouement pour la même rémunération n’est-il pas en droit de se poser des questions ? La population elle-même, visiblement agacée par les fanfaronnades de ces messieurs, par ailleurs détenteurs des records d’absences pour maladie et autres, n’est-elle pas en droit d’exiger la fin de cette dérive qui entraîne un gaspillage des fonds municipaux ?

En un mot, quel employeur raisonnable continuerait-il de garder de tels salariés dans leurs effectifs ?

Il faut rappeler que ces agents ont été recrutés sur leur bonne foi apparente l’un en 1996, l’autre en 1999, tous d’eux en qualité d’agent d’entretien chargés de la surveillance de la voie publique, aucun d’eux n’ayant en effet les qualifications requises pour se présenter au concours d’agent de police municipale.

Devant la nécessité de doter la commune d’un service de police municipale pour veiller à la sécurité et à la tranquillité de la population, le Maire leur a fait confiance et les a chargés de missions de police malgré leur carence. Cette confiance allait bien vite être trahie et par des formes multiples.

Il serait trop long d’exposer ici de manière exhaustive toutes les défaillances relevées dans l’exécution de leurs fonctions par ces agents, celles-ci seront détaillées dans le dossier disciplinaire qu’il y a lieu de constituer.

Les seuls exemples qui suivent sont significatifs :

- en novembre 2002 l’un d’eux a été sanctionné par une exclusion de trois jours en raison d’un refus d’exécuter les demandes d’un adjoint au maire dans le cadre d’une astreinte lors de ses fonctions d’assistant de la police municipale,
- en octobre 2003, l’autre a été sanctionné par une même exclusion de trois jours pour manquement à son obligation de réserve en tenant publiquement et de manière intempestive des commentaires déplacés à la suite d’une décision prise par la municipalité,
- en février 2004 le premier a fait l’objet d’un blâme suite à un comportement négligent qui a généré la perte d’un téléphone portable, une absence de consignation d’une intervention auprès d’un tiers dans la main courante et une consultation pendant le service de sites internet que la morale et les bonnes mœurs réprouvent,

- en avril 2005, tous deux avaient fait l’objet d’une exclusion de fonctions de trois mois pour avoir usurpé la fonction d’assistant de police judiciaire en produisant un rapport mensonger et diffamatoire à l’égard du Maire. Cette décision prise après avis du conseil de discipline départemental, a été annulée par le tribunal administratif.

Il est navrant de constater que sous couvert d’un statut protecteur, un fonctionnaire municipal serait ainsi en droit de diffamer son employeur sans risquer la moindre sanction !

Rappelons que les faits sanctionnés dans cette affaire concernaient le rapport mentionné ci-dessus, établi à la date du 29 juin 2000 et transmis au Procureur de la République. La perfidie et la traîtrise des deux individus existaient donc déjà de longue date ! Mais ils n’ont pas même eu ni la franchise ni le courage d’assumer leur acte, jurant au maire et au bord des larmes devant témoins, qu’ils n’étaient pas les auteurs de ces rapports qu’ils qualifiaient eux-mêmes de scandaleux pour tromper les apparences. Confondus par l’accès donné au dossier à nos avocats, ils ont fini par avouer et jeter le masque !

Depuis cette vérité qu’ils ne peuvent plus cacher, leur comportement vis-à-vis de la municipalité, de leurs collègues de travail et de leurs obligations professionnelles n’a cessé d’empirer. Eux-mêmes se vantent d’avoir été depuis tout ce temps les correspondants du Procureur qui pendant huit ans s’est acharné contre la commune. L’attitude malfaisante des agents BARLE et CACITTI ne se limite pas à la municipalité, ceux-ci passent une grande partie de leur temps à épier leurs collègues de travail directs, allant jusqu’à porter contre eux des accusations fallacieuses d’utilisation abusive de matériels municipaux, accusations qui ont donné lieu, sur ordre du Procureur, à une audition de plusieurs agents communaux convoqués par la Police Nationale, accusations lâches et désobligeantes vis-à-vis de leurs collègues, qui n’ont abouti à aucune poursuite.

Ces bassesses ne leur suffisant pas, ils font montre d’intimidation et de violence envers leur hiérarchie, l’un pour avoir menacé son chef d’équipe « de lui mettre sa main dans la gueule » selon ses propres termes, l’autre menaçant de monter à la direction avec un fusil !

Quant aux gesticulations grand-gignolesques mises en scène par l’organisation syndicale dont se flattent d’être militants les deux individus, elles ne visent qu’à provoquer dans un but de destabiliser la municipalité en faisant croire à l’opinion publique que le travail dans les services municipaux relèverait de l’enfer. Cela ne trompe personne et surtout pas le personnel communal, sur près de cinq cents agents municipaux amnévillois, eux deux seuls participent à ces mascarades !

La dernière frasque de l’un d’eux est de s’être fait voler un outil de valeur pendant son temps de travail ! Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que cet agent ne restitue pas l’outillage qui lui est confié. Force est de constater au conseil municipal que ces personnes improductives non seulement ne servent à rien mais se permettent en plus d’être irrespectueuses du matériel mis à leur disposition par la collectivité publique.

Aussi, au nom de l’intérêt général, le Conseil Municipal, à l’unanimité,

DEMANDE avec insistance à Monsieur le Maire de licencier immédiatement les agents communaux BARLE et CACITTI.


Délibération exécutoire
Compte-tenu de sa publication le 27 juin 2008
Pour extrait conforme, Amnéville, le 27 juin 2008
Le Maire

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