lundi 15 juin 2009

A PROPOS DE LA VR 52 – AGITATIONS GUIGNOLESQUES

L’industrie sidérurgique s’écroule dans le bassin sidérurgique, la Vallée de l’Orne serait déjà un désert industriel si je n’avais pas eu seul contre tous l’audace de créer le site touristique et thermal.

Le débat actuel sur une hypothétique VR 52 est carrément surréaliste, irrationnel… Toutefois, un seul objectif semble fédérer l’ensemble des élus : faire le plus de mal possible au Maire d’Amnéville.

Auriez-vous dit République bananière ?

Face à ce spectacle pitoyable, j’éprouve une immense satisfaction de me voir être taxé de créateur solitaire et bénévole, n’ayant qu’un seul objectif : la création d’emplois et de richesses et donner le maximum de bonheur aux populations.

Tout le monde sait que si j’ai toujours triomphé de tous les complots c’est parce que le peuple a toujours été de mon côté et m’a soutenu dans son immense majorité.

Lorsque nous avons commencé les travaux du golf, en 1988, la sidérurgie, Bail Industrie, la Préfecture, toutes les administrations applaudissaient. Le Président Francis MER avait même déclaré qu’il s’agissait là d’une réalisation structurante, créatrice de richesses et d’emplois dans le bassin sidérurgique.

Lorsque le golf était achevé à 80 %, prêt à être engazonné, on a déclenché les hostilités : plus de 45 procès en sorcellerie se sont succédé.

Comme il fallait des motifs d’interruption de chantier, on a invoqué le défrichement en zone boisée classée et l’implantation de la fameuse voie de contournement du rond-bois.

La commune de Rombas avait obtenu la remise à l’état antérieur alors même que la Cour d’Appel de Reims avait débouté le maire de Rombas de sa qualité de partie civile.

Cela rendait difficile l’exécution du jugement puisqu’il appartenait en fin de compte à l’Etat de demander la démolition du golf.

Il faut savoir qu’au départ le golf s’étendait jusqu’à la cité Leclerc et la RN 412. Trois trous du golf avaient déjà été aménagés à l’est de la voie de contournement. Or, par une ordonnance courageuse du Tribunal de Metz en date du 9 avril 1992, la commune d’Amnéville avait obtenu l’autorisation d’achever les travaux du golf.

A cette époque, nous avons abandonné les trois trous en-deçà du tracé de la voie de contournement, le conseil régional et l’Europe nous avaient accordé une subvention de 1,7 MF (259 163 €) en compensation.

On s’orientait donc à l’époque vers une solution puisque l’exigence essentielle de la voie de contournement avait été respectée.

C’est alors qu’on s’est engagé dans une manipulation diabolique fondée sur un principe simple : le golf est condamné donc il n’existe pas. On a expulsé la commune d’Amnéville du territoire de Rombas sous prétexte qu’il fallait conserver la zone boisée classée. Une fois cette décision de justice acquise, on a coulé du macadam et du béton sur toute la zone boisée soi-disant à conserver.

On a profité de l’occasion pour déplacer plus vers l’ouest la voie de contournement pour agrandir la zone de construction. Ce qui veut dire en clair qu’on a obtenu une décision de justice pour dégager le golf, et mettre à la place des lotissements et déplacer la VR 52 à l’Ouest.

C’est la raison pour laquelle nous avons déposé plainte auprès du Tribunal de Reims pour escroquerie au jugement. La plainte a été enregistrée, nous avons réglé la consignation, le juge est désigné. Cette plainte est donc en cours d’instruction.

Contrairement à ce qui a été allégué, la commune d’Amnéville disposait depuis le 17 mars 1988, par délibération du comité des friches, de la maîtrise foncière de l’ensemble des terrains du crassier s’étendant sur Amnéville, Rombas et Hagondange pour une superficie de 130 hectares.

Les actes ont été établis par l’étude Jenn & Wolf, notaires à Hagondange. Les contrats de cession entre Bail Industrie et Unimétal ont été rédigés pour céder l’ensemble de ces immeubles à la commune d’Amnéville par l’intermédiaire de l’EPML.

Rien que pour les terrains situés sur la commune de Rombas, il y avait un accord sur l’objet et le prix pour 65 hectares ; la vente était donc parfaite. La commune d’Amnéville avait d’ailleurs payé au fermier une indemnité d’éviction de 250 000 F. (38 112 €)

Subitement et d’une façon unilatérale, le CRAT a annulé l’accord de cession des terrains sur Rombas. L’EPML a pris la même décision en ce sens. Nul n’est besoin d’être professeur de droit administratif pour savoir que l’accord initial a créé un droit et que la délibération d’annulation de ce droit est illégale, donc nulle et non avenue.

Cette affaire est pendante devant le Tribunal administratif de Strasbourg. La 2ème délibération, celle de l’EPML sera annulée. Ainsi, la commune d’Amnéville récupèrera la maîtrise foncière sur l’ensemble des terrains allant jusqu’à la RN 412.

Or, la plupart des terrains en bordure de la RN 412 ont été vendus à la commune de Rombas, recédés à des lotisseurs. On imagine l’imbroglio politico-administrativo-judiciaire que cela va engendrer. Mais c’est la conséquence de la manipulation des élus de Rombas.

Alors, Messieurs les donneurs de leçons, élus de tous bords, calmez-vous… J’ai bien voulu proposer une solution de bon sens pour aller du rond-point des tuileries à la voie romaine.

Mais puisque vous n’en voulez pas et que ma proposition : « donnez-moi l’argent du tunnel, je vous fais une aciérie électrique nouvelle » ne vous inspire nullement, je vous laisse votre tunnel de 420 mètres… Chacun ses choix, les miens sont connus…

Je vous signale par ailleurs que si un incendie se déclarait dans ce tunnel qui est situé en dessous du niveau du sol, les riverains devraient être évacués car l’entrée et la sortie de cet ouvrage deviendraient de véritables cheminées.

Concernant le tracé de cette VR 52 au niveau de Rombas, je suis en droit d’exiger qu’on réalise la chaussée sur le tracé prévu depuis toujours par le contournement du rond-bois. Ce tracé est inscrit dans le marbre d’une délibération du conseil général de la Moselle. Plus ancien élu de cette assemblée, je saurai le rappeler au Président et à l’Assemblée, de même que je saurai expliquer à mes collègues l’ineptie du financement d’un tunnel.

Cette excitation infantile sur le financement de la VR 52 est délirante. Un jour l’Etat donne 60 M€, le lendemain ce n’est plus que 30, alors même que le tunnel à lui seul coûte un minimum de 60 M€ avec la réglementation européenne draconienne.

En conclusion, j’ai l’habitude des agitations guignolesques. Que les golfeurs se rassurent, personne ne touchera au golf et le tunnel se fera lorsque les poules auront des dents…

Pour la 1ère fois, la Lorraine dispose d’une équipe de golf en 1ère division sur le plus merveilleux équipement du grand Est français.



A propos de la CCPOM

Ce qui est insupportable c’est que ces élus, donneurs de leçons, sont président et vice-présidents du fameux « grand machin inutile et budgétivore» qu’est la CCPOM.

Le seul service rendu à la commune d’Amnéville, c’est le ramassage et l’élimination des ordures ménagères.

Amnéville représente 37 % des recettes fiscales. Le Président perçoit 3 200 € (ses autres indemnités électives sont écrêtées à hauteur de 8 000 € par mois). Les 13 vice-présidents perçoivent chacun 1 300 € brut.

Or, en ce qui me concerne j’ai la responsabilité de la gestion de l’ensemble du site thermal à titre entièrement bénévole. Comme je n’ai jamais été masochiste, il faut immédiatement arrêter d’accepter de payer avec l’argent du contribuable d’Amnéville les élus candidats destructeurs du complexe touristique et thermal.