mardi 22 mars 2011

La saga du tunnel sous Marange (R.L.20.03.2011)

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vendredi 18 mars 2011

Elections cantonales : Lettre aux amnevillois

Mes chers concitoyens,

Vous, qui me connaissez, avez parfaitement compris mon refus de candidature pour un mandat de 3 ans au Conseil général de Moselle.
C’est un acte délibéré de protestation… contre toutes les institutions et les administrations de l’Etat qui n’ont cessé d’entraver nos initiatives.

Comme moi, vous avez été outrés par le scandale des agissements de la CGT au sein du Conseil des prud’hommes qui va nous permettre de triompher sous peu de toutes les agressions.

J’ai accepté de perdre des batailles pour mieux gagner la guerre.

Tout le monde sait que, dans les circonstances de marasmes actuelles, la situation exceptionnelle et privilégiée des richesses d’Amnéville provoque l’envie et la jalousie de toutes parts.

S’agissant donc d’une élection cantonale pour 3 ans qui ne présente par ailleurs peu d’intérêt pour la commune, j’ai refusé délibérément de m’abaisser au niveau du climat délétère, malsain et mesquin d’une campagne électorale politicienne.

Et ce qui m’écœure le plus, ce sont les rivalités et les mesquineries politiciennes d’individu à individu. Pour moi, une élection est une affaire d’éthique et de mentalité.

Une campagne électorale doit être une compétition loyale et doit se dérouler dans l’honneur et avec panache.

C’est la raison pour laquelle, j’ai toujours apprécié les élections de scrutin de liste proportionnelle départementale. Or, je suis le seul homme politique qui a présenté sa propre liste, « kiffériste », à tous les scrutins départementaux, législatifs et régionaux depuis 1986.

Aux législatives de 1986, j’ai eu le privilège d’être le seul élu national, tête de liste indépendante… et de surcroît, j’avais la chance d’être le député charnière pour permettre à Jacques CHIRAC de bénéficier d’une majorité relative à l’Assemblée nationale.

Cette situation privilégiée au sein de l’hémicycle m’a permis d’obtenir immédiatement l’agrément de la station thermale et l’autorisation d’exploiter un casino.

Lors des élections régionales de 1998, les élus de la liste « kiffériste » permettaient une nouvelle fois de donner la majorité aux élus de droite.

Or, si j’ai bien compris, dans 3 ans les Conseillers généraux et régionaux seront élus par scrutin de listes départementales ; ce qui sera de nature à m’inciter à présenter une liste départementale « kiffériste » car seuls les grands défis m’intéressent.

Pour l’histoire, je rappelle que j’ai été élu la 1ère fois député de la première circonscription battant le maire de Metz en mars 1973. C’est alors que j’avais réussi à imposer, à l’ombre des aciéries et des hauts fourneaux, la création du Centre thermal et touristique.

En septembre de la même année, j’ai été élu au 1er tour Conseiller général du canton de Marange-Silvange… Le canton de Rombas n’a été créé qu’en 1985 par la coupure en 2 de ce canton de Marange-Silvange.

Cette élection au Conseil général m’a permis de financer rapidement des routes d’accès vers le bâtiment de la piscine-patinoire olympiques inauguré le 20 décembre 1974.

Après ce 1er mandat de député, j’ai effectué encore trois autres mandats après 1986.
En 1985, j’avais été élu au 1er tour du nouveau canton de Rombas et à cette occasion j’avais battu le maire de cette ville dans sa propre commune. Ce qui a déclenché la 1ère guerre du golf avec ses 45 procès.

Dans ces conditions, mes chers concitoyens, je peux vous assurer que la « commune entreprise » d’Amnéville n’a besoin de rien, ni de personne. Cette élection n’est qu’une parenthèse, elle ne nous concerne pas.

En effet, notre commune fonctionne comme une entreprise. Plus de 70 % des recettes proviennent de ses profits avec ses 2 500 emplois directs et indirects, ses 175 M€ de chiffres d’affaires et ses 6,5 millions de visiteurs par an.
Et Amnéville-les-Thermes est suffisamment prospère depuis plus de 30 ans pour ne pas avoir eu besoin d’augmenter la pression fiscale.

On sait que l’objectif de toute intercommunalité est de mettre toutes les recettes dans un budget commun. Ce qui permettrait aux plus malins de vampiriser les recettes de « l’entreprise – Amnéville ».

Or, tout le monde sait que les bénéfices d’entreprise ne se partagent qu’une fois ; ensuite c’est la faillite.

Aujourd’hui ma préoccupation première est donc de faire admettre par le ministère de l’Intérieur le statut expérimental de « commune entreprise autonome » pour Amnéville.

En ce moment, la CCPOM nous ponctionne déjà la plus grande contribution financière de toutes les communes adhérentes pour ne bénéficier d’aucun service supplémentaire en contre partie.

Par ailleurs, lors de la dernière séance du conseil municipal, nous avons émis le vœu de faire diviser de moitié les indemnités de vice-président et président à la communauté de communes.

Le pire des coups tordus de la CCPOM concerne la crèche, NOTRE crèche.
Par délibération du 29 novembre 2007, le conseil municipal a décidé de construire une crèche. Le chantier a démarré le 25 mai 2010.

Alors que le gros œuvre était en voie d’achèvement, nous recevons un arrêté du Préfet en date du 7 juillet 2010 nous informant que le projet de crèche a été transféré à la CCPOM.

En effet, l’ensemble des représentants de la CCPOM, en dehors de la commune d’Amnéville, ont décidé de s’accaparer de la compétence de la petite enfance, faisant main basse ainsi sur notre crèche en construction.

J’ai répondu au Préfet qu’il s’agissait là d’un vol manifeste de la part de la CCPOM.
Si j’avais su qu’on allait se faire voler cet équipement important, je peux vous affirmer que je ne l’aurais jamais commencé.

C’est la raison pour laquelle, j’en appelle solennellement à la population pour organiser la résistance contre toutes les tentatives d’accaparement de l’entreprise amnévilloise.

J’affirme que j’ai toujours été seul contre tous.

Je rappelle que la commune de Rombas nous a infligé 45 procès pour le golf, ce qui nous a coûté une fortune. Pour la VR52, j’avais respecté le tracé initial, c’est-à-dire le contournement du rond-bois… la commune de Rombas l’a déplacé vers l’Est pour couper le golf en deux.

A propos du Snowhall, je rappelle que le Conseil général avait accordé une subvention de 3,05 M€, le Conseil régional de droite à l’époque, lui, avait voté une subvention de 3,414 M€. La nouvelle majorité, par la suite, n’avait pas respecté cet engagement de subvention. S’ensuivirent des procédures au tribunal administratif qui n’ont pas abouti.
Et à l’occasion de l’agrandissement de la piste de ski, le Président du Conseil régional a rattrapé le coup en nous accordant une subvention de 2M€.

Ainsi donc, je vous demande de profiter de ce scrutin pour manifester votre exigence de sortir de toute intercommunalité afin de concrétiser le statut de « commune entreprise » de la ville d’Amnéville.

Cette élection, à l’évidence, ne concerne pas notre commune. Ce n’est donc pas aux amnévillois de choisir un élu pour Rombas. Etant Premier Magistrat, je ne peux néanmoins m’associer à l’initiative de nombreux citoyens amnévillois qui PRECONISENT LA GREVE DES URNES.

Mon acte de non-candidature est un acte de protestation. Je vous laisse la liberté de choisir votre propre moyen de protester.

Enfin, je peux vous assurer, mes chers concitoyens, les procès en sorcellerie étant éliminés, j’éprouve un enthousiasme débordant et des ambitions extraordinaires pour notre cher « Stahlheim » !



Toujours votre dévoué

Docteur Jean KIFFER
Conseiller Général de la Moselle
Maire d’Amnéville-les-Thermes

jeudi 10 mars 2011

Amnéville-les-Thermes, autonome, toujours plus riche, toujours plus prospère !

La réussite spectaculaire et insolente d’Amnéville entreprise dans un contexte économique désastreux n’est plus contestée par personne.

Pour moi, la politique n’a jamais été un métier mais un idéal qui s’exerce dans l’honneur et avec panache.

J’ai consacré ma carrière politique à l’œuvre de l’entreprise amnévilloise.

C’est en solitaire, parfois provocateur, que j’ai triomphé de toutes les agressions de la part des institutions et administrations de la République.

Après une année 2010 particulièrement riche en procès en sorcellerie, la nouvelle année s’ouvre sur des horizons dégagés et plein d’espoir.

J’ai perdu des batailles mais la guerre est gagnée !

Je rappelle qu’Amnéville-entreprise représente 2.500 emplois directs et indirects, 175 millions d’euros de chiffre d’affaires. C’est le premier employeur du bassin sidérurgique.

Amnéville-les-Thermes n’a plus rien à voir avec une commune ordinaire. Ses recettes principales proviennent à 70% des profits de notre entreprise.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous estimons que la structure atypique de l’entreprise amnévilloise est difficilement intégrable dans une quelconque intercommunalité.

Ainsi, les pouvoirs publics étudient en ce moment une possibilité expérimentale de Ville entreprise autonome.

Compte tenu de cette situation privilégiée exceptionnelle d’Amnéville-entreprise qui dans quelques mois n’aura même plus de dettes et qui, rappelons le, n’a plus augmenté la pression fiscale depuis 30 ans, j’ai décidé de me consacrer à 100% au développement exponentiel de notre commune.

C’est la raison pour laquelle face à cette campagne électorale cantonale, pour un mandat de 3 ans, se déroulant dans une ambiance délétère et malsaine, j’ai décidé de prendre de la hauteur.

Après 40 ans de mandat de conseiller général, je ne pouvais plus supporter les coups bas, les coups tordus et les trahisons.

Décidemment, pour moi ce climat politicien général n’est que le résultat de la dictature technocratique de la République des Juges.

J’ai toujours triomphé de tous les obstacles car je me suis toujours basé sur la volonté du peuple.

Dans la République actuelle le peuple semble être méprisé. Les technocrates prétendent posséder la science infuse.

Ainsi donc, compte tenu de mon objectif exclusif de l’entreprise Amnéville-les-Thermes, je trouve qu’une campagne électorale au niveau où elle se place aurait été une perte de temps.

Que les Amnévillois se rassurent, toutes les contributions du conseil général vis-à-vis de la commune sont garanties pour les trois années à venir.

Nous n’avons besoin, en aucune façon, du nouveau conseiller général quel qu’il soit.

Cette élection cantonale ne nous concerne donc pas.

Je considère cette position exceptionnelle et singulière comme une petite vengeance vis-à-vis de toutes les attaques contre moi-même et la commune de la part de toutes les institutions de la République.

Vous êtes donc, chers Amnévillois, libre de faire comme bon vous semble à l’occasion de ces élections cantonales, le futur conseiller général n’ayant aucune incidence sur notre ville-entreprise.

Bien entendu, étant premier magistrat je ne m’associe pas à l’initiative de nombreux citoyens amnévillois qui incitent à la grève des urnes.





Docteur Jean KIFFER
Membre honoraire de l’Assemblée nationale
Conseiller Général de la Moselle
Maire d’Amnéville-les-Thermes

mercredi 9 mars 2011

Communiqué de Presse : Procès de Monsieur Jacques Chirac

Je suis un spécialiste incontesté des procès en sorcellerie, une centaine en 35 ans, ainsi que du dévoiement de l’institution judiciaire à des fins politiciennes.

Je connais bien l’intrusion du juge judiciaire dans l’administration des communes. Si j’ai toujours triomphé des complots des administrations de l’Etat, c’est tout simplement parce que le peuple est avec moi.

Le peuple a toujours estimé que la réussite et l’efficacité ont raison de la mesquinerie, de l’envie et de la jalousie. A partir du moment où à chaque jugement on reconnaît qu’il n’y a pas d’enrichissement personnel…

C’est donc en spécialiste que j’ai analysé les accusations d’emploi fictif contre l’ancien président de la République Jacques CHIRAC…

Je rappelle que Jacques CHIRAC, élu en 1977, a été le premier maire de Paris issu au suffrage universel.

A cette époque, j’étais parlementaire. Tout ou presque était permis pour le financement de la politique, tout se passait à l’américaine mais dans le strict respect de l’honneur : l’enrichissement personnel n’était pas de mise à cette époque.

De toute façon, j’ai toujours été un solitaire, je n’ai jamais appartenu à aucun parti politique et je peux affirmer que ce qu’on reproche aujourd’hui à Jacques CHIRAC était parfaitement connu de tous.

De surcroît, ces supposés emplois fictifs étaient inscrits dans les délibérations budgétaires, votées par le conseil municipal et avalisées depuis 1982 par le contrôle de légalité… Celui-ci n’ayant émis aucune réserve sur la présentation du budget, il devient complice.

De toute façon, toutes ces affaires de supposés emplois fictifs ont été largement débattues devant les électeurs à chaque campagne électorale.

C’est donc en toute connaissance de cause que les électeurs ont réélu à plusieurs reprises la liste de Jacques CHIRAC à la mairie de Paris… Puis par la suite, Jacques CHIRAC a été élu deux fois président de la République.

Dans cette affaire, il n’y a plus de partie civile. Le parquet a proposé un non-lieu. C’est donc par la volonté d’une juge que l’ancien Président de la République doit subir l’humiliation d’un procès public en correctionnelle.

Or, comme Jacques CHIRAC jouit d’une popularité exceptionnelle, on a expliqué à l’opinion que ce procès s’imposait pour l’exemple, tous les citoyens étant égaux devant la loi.

La Gauche jubile… MITTERRAND étant décédé, plus de procès possible, pense-t-on… et pourtant !

Pourtant, il est de notoriété publique que la 2ème famille de MITTERRAND, mère et fille, était prise en charge pendant 14 ans par la République.

Si on ne peut pas faire de procès à MITTERAND, il y aura bien un jour quelques farfelus qui porteront plainte contre les bénéficiaires des largesses de la République.

Le simple fait de penser à l’éventualité d’une telle action devrait inciter tous les responsables à faire profil bas et à arrêter ces procès publics d’anciens Hommes d’Etat.

Tout cela me conforte dans ma conviction que la République est devenue une dictature technocratique, elle est devenue la République des juges.

Je répète que si j’ai triomphé de tous les complots des administrations de la République c’est parce que je suis viscéralement attaché aux vertus du Peuple souverain.

Ce n’est pas la technocratie qui doit avoir raison, c’est le peuple qui doit avoir le dernier mot. Ce que le peuple décide, aucune institution ne devrait avoir le pouvoir de le défaire.

On a l’impression à l’heure actuelle que les hauts fonctionnaires méprisent tellement le peuple, qu’ils sont tellement sûrs d’eux qu’ils ne se rendent même pas compte qu’ils nous imposent une véritable dictature technocratique.

Il suffit de se rappeler les discours d’une violence inouïe prononcés à l’occasion de la grève des tribunaux par les juges contre le 1er Magistrat de France, le Président de la République pour se rendre compte que la volonté du Peuple n’est plus respectée.

Il faudrait secouer le jouc de la dictature technocratique, remplacer la République des Juges par la démocratie directe avec consultation permanente du Peuple, on parle toujours des référendums populaires mais il n’y a jamais rien de concret.

Et si l’on rendait la parole au Peuple ?



Le Docteur Jean Kiffer

Assemblée Nationale du 24 novembre 1990 ...

... extrait de séance à l’assemblée nationale du 24 novembre 1990 portant sur une question de Docteur Kiffer adressée au gouvernement et relative à l’implantation du golf.

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Question du Dr Jean Kiffer en page 5908-5909