jeudi 10 mars 2011

Amnéville-les-Thermes, autonome, toujours plus riche, toujours plus prospère !

La réussite spectaculaire et insolente d’Amnéville entreprise dans un contexte économique désastreux n’est plus contestée par personne.

Pour moi, la politique n’a jamais été un métier mais un idéal qui s’exerce dans l’honneur et avec panache.

J’ai consacré ma carrière politique à l’œuvre de l’entreprise amnévilloise.

C’est en solitaire, parfois provocateur, que j’ai triomphé de toutes les agressions de la part des institutions et administrations de la République.

Après une année 2010 particulièrement riche en procès en sorcellerie, la nouvelle année s’ouvre sur des horizons dégagés et plein d’espoir.

J’ai perdu des batailles mais la guerre est gagnée !

Je rappelle qu’Amnéville-entreprise représente 2.500 emplois directs et indirects, 175 millions d’euros de chiffre d’affaires. C’est le premier employeur du bassin sidérurgique.

Amnéville-les-Thermes n’a plus rien à voir avec une commune ordinaire. Ses recettes principales proviennent à 70% des profits de notre entreprise.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous estimons que la structure atypique de l’entreprise amnévilloise est difficilement intégrable dans une quelconque intercommunalité.

Ainsi, les pouvoirs publics étudient en ce moment une possibilité expérimentale de Ville entreprise autonome.

Compte tenu de cette situation privilégiée exceptionnelle d’Amnéville-entreprise qui dans quelques mois n’aura même plus de dettes et qui, rappelons le, n’a plus augmenté la pression fiscale depuis 30 ans, j’ai décidé de me consacrer à 100% au développement exponentiel de notre commune.

C’est la raison pour laquelle face à cette campagne électorale cantonale, pour un mandat de 3 ans, se déroulant dans une ambiance délétère et malsaine, j’ai décidé de prendre de la hauteur.

Après 40 ans de mandat de conseiller général, je ne pouvais plus supporter les coups bas, les coups tordus et les trahisons.

Décidemment, pour moi ce climat politicien général n’est que le résultat de la dictature technocratique de la République des Juges.

J’ai toujours triomphé de tous les obstacles car je me suis toujours basé sur la volonté du peuple.

Dans la République actuelle le peuple semble être méprisé. Les technocrates prétendent posséder la science infuse.

Ainsi donc, compte tenu de mon objectif exclusif de l’entreprise Amnéville-les-Thermes, je trouve qu’une campagne électorale au niveau où elle se place aurait été une perte de temps.

Que les Amnévillois se rassurent, toutes les contributions du conseil général vis-à-vis de la commune sont garanties pour les trois années à venir.

Nous n’avons besoin, en aucune façon, du nouveau conseiller général quel qu’il soit.

Cette élection cantonale ne nous concerne donc pas.

Je considère cette position exceptionnelle et singulière comme une petite vengeance vis-à-vis de toutes les attaques contre moi-même et la commune de la part de toutes les institutions de la République.

Vous êtes donc, chers Amnévillois, libre de faire comme bon vous semble à l’occasion de ces élections cantonales, le futur conseiller général n’ayant aucune incidence sur notre ville-entreprise.

Bien entendu, étant premier magistrat je ne m’associe pas à l’initiative de nombreux citoyens amnévillois qui incitent à la grève des urnes.





Docteur Jean KIFFER
Membre honoraire de l’Assemblée nationale
Conseiller Général de la Moselle
Maire d’Amnéville-les-Thermes