mardi 22 juin 2010

Lettre à Monsieur le Procureur de la République : Plainte à l’encontre de l’ONEMA

Monsieur le Procureur de la République,

Par la présente, j’entends déposer une plainte à l’encontre de l’ONEMA. Cet organisme nous a en effet dressé un procès verbal en date du 14 mai 2009. Des fonctionnaires ont envahi le site pour soi-disant contrôler l’écoulement de l’eau thermale.

Nous ne comprenions pas les raisons de ce déploiement de forces inopiné puisque le problème des écoulements de l’eau thermale a été réglé depuis 25 ans.

Depuis le départ du forage, en effet, la question de l’écoulement de l’eau thermale s’est posée.

A l’époque, trois solutions s’offraient à nous :

     1. la réinjection de l’eau thermale dans la nappe, procédé qui n’était pas compatible avec l’exploitation de la cure thermale,
     2. le déversement de l’eau thermale dans le réseau d’assainissement, mais les exploitants de la station d’épuration étaient contre,
     3. le creusement d’un fossé allant de la station thermale jusqu’à l’ancienne usine d’Hagondange, et à partir de là, l’eau thermale était alors véhiculée par un réseau souterrain jusqu’au port minéralier qui va à la Moselle. C’est cette dernière solution qui a obtenu l’agrément de tous.

Tous les services étaient unanimes pour reconnaître qu’avec un tel trajet, l’eau thermale oxygénée en permanence était adaptée pour être déversée dans la Moselle.

Pour creuser le fossé, nous avons emprunté les déclivités naturelles. Ainsi donc, l’intervention inopinée des fonctionnaires de l’ONEMA avec une mise en scène que les curistes avaient qualifiée d’experts de Miami m’apparaissait totalement surréaliste et incompréhensible.

Il est évident qu’après une analyse de l’eau des fossés à tous les niveaux, on ne pouvait trouver que la composition de l’eau thermale.
Quant à la boue d’argile thermale, je ne savais pas qu’un élément naturel était de nature à polluer. Cependant, lorsque j’ai reçu le procès verbal, j’ai compris les objectifs poursuivis par l’ONEMA.

J’ai été stupéfait d’apprendre qu’il y avait le « ruisseau du bois de Coulange ». Je peux affirmer que s’il y avait un ruisseau avec une source, je n’aurais pas été obligé d’amener sur le site l’eau d’exhaure des mines pour alimenter le lac artificiel.

La forêt de Coulange est constituée par quelques centaines d’hectares de forêt en surélévation. Bien entendu, la nature a créé quelques talwegs d’évacuation d’eau de ruissellement en cas de précipitations extraordinaires. Mais, pour qu’il y ait un ruisseau sur ce plateau, il faudrait qu’il y ait une source. Ce que l’ONEMA a pris pour un ruisseau, c’est peut-être le fossé de circulation de l’eau thermale
provenant de Thermapolis et de la cure.

En amont de ce fossé, les « experts » de l’ONEMA ont trouvé une espèce de mare « avec des berges, un substrat différencié avec sable, graviers et petits cailloux, une macrofaune invertébrée benthique (mollusques) ; ils en ont donc conclu à l’existence d’un cours d’eau.

Les associations de pêcheurs, informées de ce procès verbal, continuent à chercher le ruisseau piscicole. Il n’y a jamais eu de cours d’eau, ni de ruisseau sur le plateau du bois de Coulange parce qu’il n’y a nulle trace de source, et bien entendu ni de poissons, ne serait-ce peut-être la présence de quelques crapauds au printemps.

Je dépose donc plainte contre l’ONEMA pour dénonciation calomnieuse. Je suis accusé d’avoir pollué un ruisseau qui n’existe pas et d’avoir perturbé un cours d’eau piscicole de 2ème catégorie qui, évidemment, n’a jamais existé.

Veuillez agréer, Monsieur le Procureur de la République, l’expression de ma considération distinguée.




Docteur Jean KIFFER
Ancien Député
Conseiller Général de la Moselle
Maire d’Amnéville-les-Thermes

lundi 21 juin 2010

Lettre à Mme la Présidente de la Chambre de l'Instruction : Société DALKIA ...

Le Docteur Jean KIFFER entend alerter l’ensemble des maires de France de la supercherie dont il risque d’être victime de la part de grandes entreprises nationales de chauffage, comme l’a été la ville d’Amnéville-les-Thermes.

A cet effet, la lettre suivante a été adressée à la présidence de la Chambre de l’Instruction de la Cour d’Appel de Metz.



Madame la Présidente,

J’ai décidé, au nom de la commune d’Amnéville, de déposer plainte à l’encontre de la société DALKIA du chef d’abus de confiance quand j’ai pris connaissance de l’importance de la différence de prix de fourniture de combustible que nous facturait cette entreprise et ceux que GDF nous demande depuis que nous avons repris en régie directe l’installation piscine-patinoire.

Après cette analyse, j’ai été sûr que nous étions dans notre bon droit.
En effet, je ne suis pas un technocrate, ni un technicien, mais je sais faire une addition et une soustraction comme me l’a enseigné mon père, paysan de Merten…

Si je compare ce que nous a coûté en énergie gaz la piscine patinoire durant les trois dernières années DALKIA, par rapport au coût des trois premières années en régie municipale nous sommes bien obligés de constater les chiffres suivants :

- Pour l’année 2005, Dalkia nous a facturé 381.157,39 €
- Pour l’année 2007 ; pour cette même fourniture de combustible gaz, en régie, la commune a acquitté 259.687,12 € directement à GDF

Globalement, la quantité de gaz est pratiquement identique, mais le prix payé est inférieur d’environ 300 000 € pour les trois dernières années de gestion Dalkia.

Ainsi, la commune économise aujourd’hui un tiers du prix payé précédemment.

L’entreprise DALKIA ne peut pas justifier cette surfacturation au motif qu’elle effectuait d’autres prestations car en effet dans le contrat la liant à la Commune d’Amnéville figurait un poste « P2 » d’un montant annuel de 120.000 € qui prévoyait la conduite, l’entretien et le dépannage des installations ainsi que la fourniture des produits de traitement d’eau.

Il est donc évident que DALKIA nous a porté préjudice par une surfacturation de la fourniture du combustible. Il est manifeste que comme toutes les importantes entreprises de chauffage, la société DALKIA abuse d’’arguments grossiers pour tromper la religion des magistrats, notamment en affirmant qu’elle a facturé de la chaleur et non de la fourniture de combustible,
alors que l’acte d’engagement du contrat indique clairement pour le poste P1 « combustible de chauffage ».

Sans décortiquer les éléments du calcul des factures DALKIA, nous pouvons affirmer que depuis que la commune a repris la conduite des installations piscine patinoire elle fait une économie de plus de 30% alors même que depuis 2006, le prix du gaz a considérablement augmenté en France.

En ce qui nous concerne, nous insistons sur le fait que le premier mois où nous avons directement payé le gaz à GDF, le prix du MW/H est passé subitement de 62.91 € à 38,73 €.

Devant une telle constatation la messe est dite…même si DALKIA tente desespérement de perdre la juridiction d’instruction dans les méandres de la législation relative aux marchés publics !

Espérant vous avoir donné un éclairage supplémentaire dans ce dossier, je vous prie d’agréer, Madame la Présidente, l’expression de ma parfaite considération.



Docteur Jean KIFFER
Ancien Député
Conseiller Général de la Moselle
Maire d’Amnéville-les-Thermes

jeudi 10 juin 2010

Arrêt de la Cour d’Appel de Nancy



J’ajoute à l’analyse de Maître CHERON au sujet de cet arrêt de la Cour d’Appel de Nancy :

« Puisqu’il est question d’expertises psychiatriques, je rappelle à tous les intervenants de cette affaire que je suis médecin assermenté… Je me suis donc amusé à pratiquer des expertises psychiatriques virtuelles et je peux vous affirmer que le diagnostic sur Monsieur BLINDAUER est édifiant… ».

samedi 5 juin 2010

Réponse au syndicat CFE-CGC

Tout d’abord, contrairement au titre de l’article du R.L. de ce jour, je n’ai jamais préconisé « La fermeture de Rombas » … Il s’agit, une fois de plus, d’une désinformation malveillante de la part de ce journaliste donneur de leçons qui croit tout savoir et qui reste néanmoins toujours à son niveau initial …

Dans mon courrier, comme je l’ai indiqué, tant que la fricocratie de l’économie virtuelle de Mittal aura face à elle que la médiocratie, la sidérurgie lorraine aura des soucis à se faire.

Je voudrais tout d’abord vous rappeler qu’on vient de fermer, dans un silence assourdissant, le TAB d’Amnéville qui employait plusieurs centaines de personnes.
Ce train à billettes était le plus moderne et le plus important d’Europe …
Sa fermeture a été sans doute inaperçue parce que ce laminoir ne polluait en aucune façon.

Je rappelle que mon projet d’installation en amont du TAB d’une aciérie électrique ultra moderne est entrain de se concrétiser. Celle-ci aura un objectif industriel, mais également un objectif écologique.

Un pays qui génère plus de 3 millions de déchets ferreux et qui les exporte est un pays sous développé.
Il est donc évident que la filière électrique de la Vallée de l’Orne s’intègre dans un plan cohérent de restructuration de la sidérurgie lorraine.

Dès maintenant, je vous suggère de m’aider à récupérer le TAB, car le LCB a besoin de billettes. Donc pourquoi ne pas importer des blooms pour laminer sur place les billettes ?

Je rappelle que l’ancienne direction d’ARCELOR avait décidé de fermer la filière fonte continentale lorraine en se basant sur une analyse industrielle tout à fait judicieuse. Mittal a le droit de changer cette perspective. Mais, sans être polytechnicien, mais simple fils de paysan de Merten, j’affirme que si la filière fonte est pérennisée, il est absurde de maintenir dans la Vallée de l’Orne une agglomération qui est l’amont direct des hauts fourneaux.

Le va et vient par rail et autres entre les hauts fourneaux et les laminoirs, c’est complètement obsolète et archaïque.
Alors, si vous modernisez les hauts fourneaux, l’agglomération de Rombas Amnéville, qui est à l’heure actuelle une installation complètement dégradée, devra bénéficier d’investissements de modernisation et de lutte contre la pollution gigantesque.

Il est donc évident et du simple bon sens que, si on pérennise la filière fonte, il faut construire à proximité des hauts fourneaux, une nouvelle agglomération moderne.

Tel était d’ailleurs le raisonnement de l’ancienne direction d’Arcelor.

jeudi 3 juin 2010

Droit de Réponse : Article paru dans l’Est Républicain du 5 mai 2010

Je suis maire d’Amnéville-les-Thermes depuis 45 ans et non depuis 49 ans.

J’ai battu de surcroit la plus ancienne commune communiste de France.

Alors, la manifestation de la CGT à Amnéville-les-Thermes…tout le monde aura compris que je m’en tamponne le coquillard !

De toute façon, ces manifestants ne reviendront plus après le flop constaté par tous les médias, maximum 400 personnes recensés…

Les délégués venus d’ailleurs ont unanimement reconnu qu’ils n’avaient rien contre le maire d’Amnéville-les-Thermes. Tout le monde avait compris que les deux ex agents avaient menti.

Ces derniers ne s’étaient pas opposés à leur révocation. Ils avaient accepté leur situation de chômeurs et reçu les indemnités de chômage de fonctionnaires titulaires de 90 % du salaire net depuis juin 2009. Et par conséquent, ils ont accepté d’être rayés des effectifs.


Docteur Jean KIFFER

Droit de Réponse : article paru dans le Républicain Lorrain du 28.5.10, Amnéville : situation compliquée

Je rappelle une fois de plus que je suis complètement étranger à toutes les délibérations prises par le Conseil municipal d’Amnéville-les-Thermes à l’encontre des deux ex-agents.

Lors de la dernière séance, tout le monde a pu remarquer que j’étais volontairement absent.

Alors j’invite cet avocat de la C G T a cherché quelqu’un d’autre pour se faire valoir. Dorénavant, s’il persiste à prononcer encore une fois mon nom, je l’attaque à nouveau en diffamation.

Le Conseil municipal, lors de sa dernière séance, a décidé entre autres, de déposer plainte contre cet avocat au Tribunal correctionnel de Strasbourg pour escroquerie au jugement.
Il a trompé la justice sur la réalité sociale des deux ex-agents. Cette infraction est passible en vertu de l’article L 313-1 du Code pénal, de 5 ans d’emprisonnement et de 350 000 € d’amende.


Docteur Jean KIFFER

Droit de Réponse : article paru dans le Républicain Lorrain du 28.5.10, Les vachettes d’Amnéville ont du plomb dans l’aine

Jamais le Centre thermal et touristique n’a été aussi florissant.
Nous atteignons 6 millions de visiteurs par an.

Nous n’avons jamais compté sur quiconque. Nous n’avons besoin de personne.

Intervilles était un divertissement d’été qui est d’ores et déjà remplacé par un fabuleux spectacle équestre produit par le Carrousel, Cheval en tête.


Docteur Jean KIFFER