vendredi 25 février 2011

Communiqué de Presse : Investiture UMP

Amnéville-les-Thermes, le mercredi 23 février 2011



Objet : investiture UMP
Référence : article RL du mardi 22 février 2011


COMMUNIQUE DE PRESSE



Je n’ai jamais appartenu à aucun parti politique.
Je suis un solitaire libre indépendant et, à l’occasion, provocateur.

Je ne suis donc pas un conseiller général UMP, d’autant que ce parti avait eu le culot entre les 2 tours des législatives de 2001 de me retirer une investiture que je n’avais jamais sollicitée.



Le Docteur Jean Kiffer

vendredi 18 février 2011

Lettre Ouverte à Monsieur le Garde des Sceaux

Monsieur le Garde des Sceaux,

Les innombrables procès en sorcellerie dont la commune d’Amnéville est victime depuis des dizaines d’années sont de notoriété publique.

J’ai toujours affirmé que ces procès en sorcellerie étaient tout d’abord contraires à l’article 72 de la Constitution, le juge judiciaire ayant toujours « forcé la porte » de l’organisation de l’administration communale.

Je viens de prendre connaissance d’un arrêt de la Chambre correctionnelle de la Cour d’Appel de Metz qui est une nouvelle illustration des dérapages et dysfonctionnements de l’institution judiciaire messine.

Après la révélation du scandale des pressions et chantages de la CGT sur les conseillers prud’homaux de Metz où la commune est victime d’un préjudice s’élevant à plusieurs centaines de milliers d’euros, voilà que la Cour d’Appel de Metz me condamne personnellement pour une faute civile et non pénale… Comprenne qui voudra…

La CGT m’avait poursuivi devant le Tribunal correctionnel par la voie d’une citation directe du chef de discrimination syndicale.

Les juges en 1ère instance m’avaient sans ambiguïté relaxé sur tous les points et le Parquet n’ayant pas fait appel, la relaxe était devenue définitive.

C’est donc avec stupéfaction que j’apprends que la Cour d’appel de Metz ne pouvant que confirmer la relaxe en 1ère instance, a retenu une motivation surprenante et dangereuse pour tous les maires de France.

Je n’ai commis aucune faute pénale mais puisque je suis supposé être l’inspirateur d’une délibération du conseil municipal, j’aurais donc commis « une faute personnelle détachable du service. »

Cette accusation est d’autant plus farfelue que c’est une des seules fois en 45 ans où je n’étais pas présent à la séance du conseil municipal.

Depuis 45 ans, je suis l’inspirateur officiel de 90 % des délibérations du conseil municipal. J’en ai des frissons à titre rétroactif, pensant aux milliers de fautes détachables du service que j’aurais pu commettre.

Or, Monsieur le Garde des Sceaux, s’agissant d’un arrêt de la Cour d’Appel, si je ne me pourvois pas en cassation, cette décision deviendrait définitive et constituerait une jurisprudence dangereuse pour tous les Maires de France.

En effet, dorénavant tout Maire de France pourra être à tout moment poursuivi pour faute civile si on estime qu’il est l’inspirateur d’une délibération.

Alors, Monsieur le Garde des Sceaux, agrandissez les tribunaux et prévoyez des crédits car en application de cette jurisprudence, la responsabilité personnelle des Maires pourra être engagée pour faute personnelle détachable du service à chaque fois qu’on estimerait qu’une délibération est inspirée par le Maire.

Le mot « inspiré » figure d’ailleurs dans le corps de l’arrêt de la Cour d’Appel.

A cette occasion, je vous demande une nouvelle fois de diligenter une enquête administrative circonstanciée sur la situation administrativo-judiciaire de l’entreprise amnévilloise par rapport aux institutions judiciaires.

Je peux vous assurer que les conclusions seront édifiantes, elles pourront vous inspirer des solutions radicales pour combattre la crise de la justice.

Enfin, concernant le site touristique et thermal d’Amnéville-les-Thermes, le célèbre producteur, Salomon HAZOT vient de déclarer dans la presse que c’était « un site unique au monde » qui aurait donc été créé par un hors-la-loi…

Heureusement, la justice est rendue au nom du peuple français et je suis un élu du peuple depuis 45 ans…

Veuillez agréer, Monsieur le Garde des Sceaux, l’expression de ma très haute considération.




Docteur Jean KIFFER
Ancien Député
Conseiller Général de la Moselle
Maire d’Amnéville

vendredi 11 février 2011

Suppression de postes, lettre à Mr le Ministre de l’Intérieur

Amnéville-les-Thermes, le 26 janvier 2011



Monsieur le Ministre,

Dans le cadre de votre politique de suppression de postes de fonctionnaires dans toutes administrations à tous les niveaux, j’ai l’honneur de vous faire part de quelques réflexions provenant de mon expérience personnelle, comptabilisant 45 ans de mandat de maire.

Aussi, personnellement, je pense qu’il faut toujours veiller à conserver le maximum de fonctionnaires qui sont réellement au service du public.

En revanche, il est nécessaire de dépoussiérer les niches où s’agglomèrent des fonctionnaires improductifs dont le seul travail consiste à « emmerder les autres ».

En 45 ans de mandat de maire, je n’ai jamais été confronté à autant de fonctionnaires de la préfecture qui, à longueur de semaines, inspectent à la loupe tous les actes administratifs pris par ma commune.

Ces fonctionnaires inutiles espèrent ainsi justifier leur salaire par l’emploi de procédures d’inquisition.

J’ai récemment découvert un nouveau service, rattaché au Ministère de l’écologie s’appelant ONEMA.

Les fonctionnaires de ce service se sont distingués en accusant le pôle thermal de polluer un ruisseau qui n’existe pas et qui n’a jamais existé.

Par ailleurs, ils auraient découvert, par le biais d’un enregistrement sonore l’existence de tritons et de crapauds sur l’ancien crassier de la sidérurgie, espèces en voie de disparition.

Evidemment, l’ONEMA a tenté de stopper un vaste chantier d’aménagement de lotissement prévu sur l’ancien crassier sous prétexte qu’il fallait absolument préférer l’environnement de ces espèces protégées qui avaient élu domicile sur le crassier.

De même, l’ONEMA aurait découvert de l’arsenic et des métaux lourds sur ce crassier et les fonctionnaires ont donc émis des réserves sur l’aménagement de ce même lotissement.

Parallèlement, une société privée agréée a préconisé officiellement un confinement du site par un apport de 30 cm de terre végétale.

Ainsi donc, cette pléthore de fonctionnaires a créé sur le crassier d’Amnéville une situation guignolesque, invraisemblable.

En effet, d’un côté, il faut préserver les tritons et les crapauds qui se complaisent sur un crassier pollué par des métaux lourds, et de l’autre côté, les mêmes fonctionnaires recommandent le confinement de l’ensemble des terrains, ce qui élimine les tritons et les crapauds.

Ainsi donc, Monsieur le Ministre de l’Intérieur, dans le cadre de la suppression indispensable des postes de fonctionnaires, je vous suggère de diligenter une enquête sur toutes les niches de fonctionnaires pléthoriques inutiles qui « emmerdent les élus »…

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de très haute considération.




Docteur Jean KIFFER
Ancien Député
Conseiller Général de la Moselle
Maire d’Amnéville

jeudi 10 février 2011

Des pressions dénoncées aux prud’hommes de Metz

Dans un courrier au parquet de Metz, une conseillère prud’homale indique comment un président de section aurait essayé de lui faire changer une délibération favorable au maire d’Amnéville. Une enquête judiciaire est ouverte.

L’embarras s’est invité à tous les étages de la rue du Cambout. Au sein du conseil des prud’hommes de Metz, peu de personnes osent évoquer « l’affaire ». « C’est tellement sérieux qu’on préfère attendre de voir ce qui se passe avant de s’exprimer », réagit discrètement un conseiller du collège employeurs.

Comme d’autres, il a entendu parler de la lettre adressée au président des prud’hommes et à l’ensemble des autorités judiciaires de Metz.

Une conseillère du collège salariés y dévoile comment, en janvier dernier, sa hiérarchie directe – un conseiller salarié président de la section «activités diverses » – aurait tenté d’influer sur une décision mise en délibéré.

« Quelques jours avant de rendre ce jugement, j’ai reçu à mon domicile un appel téléphonique du président de section qui m’a informé avoir pris connaissance du jugement, explique la conseillère. Il me précise qu’il est inadmissible que nous rendions un jugement aussi lapidaire, qui condamne des salariés du pôle thermal d’Amnéville. »

Dans ce courrier, la retraitée de la fonction publique poursuit en indiquant que ce président de section lui a demandé « avec insistance, de réunir à nouveau la composition afin qu’il soit dit aux deux conseillers employeurs que, nous, salariés, n’étions plus d’accord avec le délibéré et que le but était de faire changer la décision. »

Déstabilisée, la conseillère prévient aussitôt le vice-président du conseil des prud’hommes, Didier Clausse, pour lui faire part de son « indignation ».

Nouvelle surprise : « Il m’a confirmé être au courant des faits et m’a ensuite précisé que je devais me plier à la demande du président de section, car il est inadmissible qu’un conseiller salarié donne tort à des salariés. »

Malgré ces pressions supposées, le jugement n’a pas été modifié.

Défavorable à quatre employés du pôle thermal d’Amnéville, il a été rendu le 19 janvier, les condamnant à verser 90 000 € de dommages et intérêts à l’association du pôle du D r Kiffer.

Le vice-président nie
Contactée hier, la conseillère, en fonction depuis 2003, indique « tout assumer. Ce qui s’est passé ne correspond pas à mon éthique professionnelle, à ma morale et à l’idée que je me fais de mon devoir professionnel. Ma démarche a pour but que plus jamais, il n’y ait ce genre de manipulations très graves. »

Si elle n’a pas porté plainte, elle a demandé au président du conseil des prud’hommes de prendre des mesures (lire ci-dessous).

La théorie du complot
Didier Clausse, le vice-président ainsi mis en cause, explique de son côté n’être pas au courant de cette affaire : « Je n’ai pas été destinataire de ce courrier apparemment envoyé à plein de monde.

En revanche, ce qui est certain, c’est que je suis attaché à l’autonomie des conseillers et que pour moi, il n’y a jamais eu de pressions aux prud’hommes. »

Dans cette histoire, la seule personne satisfaite s’appelle Jean Kiffer. Informé du problème, le maire d’Amnéville a déjà déposé plainte auprès du procureur de la République pour intimidation, pression, extorsion, escroquerie à l’encontre d’un magistrat et pour violation du secret du délibéré.

Condamné près d’une centaine de fois aux prud’hommes par le passé, l’élu espère que « l’ensemble des procès soient révisés. Cela fait longtemps que je dénonce le complot qui me vise.

Cette fois, il explose sur la place publique.

Par ces jugements partiaux, ils ont détourné des centaines de milliers d’euros de l’entreprise amnévilloise : je compte bien qu’ils lui soient restitués. »



Kevin GRETHEN
Le Républicain Lorrain