vendredi 30 avril 2010

LETTRE A LA POPULATION

Chères Amnévilloises, Chers Amnévillois,



Vous savez mieux que quiconque que notre entreprise amnévilloise avec 2 500 emplois directs et indirects, ne connaît pas la crise et affiche une prospérité insolente.

Il y a 45 ans, j’ai eu l’honneur de battre la plus ancienne commune communiste de France, et depuis lors la CGT me voue une haine farouche…

Cette histoire de 2 soi-disant ex-policiers municipaux qui ont adhéré après avoir été licenciés à la CGT a été le prétexte à une déferlante de manifestants cégétistes sur Amnéville.

Après 4 manifestations, les unes aussi grotesques que les autres, l’Ordonnance rendue par le Tribunal administratif en date du 13 avril 2010 a mis définitivement un terme à ces polémiques. Ces 2 agents ont été révoqués et restent révoqués… Ils ne font plus partie du personnel communal.

Ainsi donc, la manifestation nationale CGT prévue le 4 mai prochain n’a plus lieu de se dérouler spécifiquement à Amnéville.

De surcroît, nous n’avons pas à subir l’invasion de 5 000 manifestants, tel qu’on l’a appris par la presse. Une telle manifestation est de nature à paralyser littéralement notre centre ville, ce qui est de nature, évidemment, à troubler l’ordre public.

J’ai donc pris un arrêté d’interdiction de cette manifestation au centre-ville, mais comme je suis respectueux de la liberté constitutionnelle de manifester, je mets à la disposition des manifestants l’immense espace macadamisé face au Snowhall.

Cette plate-forme a été réalisée pour Intervilles et autres manifestations à caractère planétaire.

Le Préfet a le droit de passer outre mon interdiction. S’il le fait, la République devra assumer l’entière responsabilité de ce qui pourra arriver aux biens et aux personnes de notre commune.

Il est évident que la volonté absolue d’organiser cette manifestation devant la mairie d’Amnéville a comme seul but une agression délibérée contre ma personne.

J’ai cru comprendre que l’objectif essentiel de la CGT est la défense de l’emploi. A la mairie d’Amnéville, nous n’avons aucun problème de crise, c’est le plein emploi et, à ma connaissance, il n’y a aucun cégétiste chez nous.

Que Diable viennent donc faire autant de cégétistes de France devant la mairie d’Amnéville alors qu’ils seraient mieux inspirés d’aller manifester dans l’enceinte de Mittal-Steel qui se trouve sur le territoire de la commune d’Amnéville et qui est en train de licencier à tour de bras ?...

Je vous prie de croire, Chères Amnévilloises, Chers Amnévillois, en l’expression de mes sentiments les meilleurs.


Le Maire
Docteur Jean KIFFER

mercredi 28 avril 2010

VALEURS ACTUELLES - 24.04.2010

La vie est là

Christine Clerc le jeudi, 22/04/2010

[..] Uckange (Lorraine). À l’entrée du U4 veille un chevalier immobile à casque d’or. En armure et bottes d’amiante, il tient dans ses mains gantées, en guise d’épée, une longue cuiller avec laquelle recueillir quelques gouttes de métal en fusion. C’est un mannequin. Encerclé de passerelles pour touristes, le haut-fourneau où des milliers d’hommes produisirent de l’acier français est éteint. Ses entrailles sont éclairées par une kyrielle de lampes rouges qui fait penser à une oeuvre de Boltanski. Mais le plus frappant, c’est le silence. Je me souviens de ma première visite à Pont-à-Mousson : le grondement énorme de la centrifugeuse, la gerbe de flammes jaillissant dans un terrible fracas, les cris des hommes casqués, le roulement infernal des chariots… Depuis, 25 000 emplois ont été supprimés. Les usines deviennent des musées.

Metz. Avant l’inauguration du premier centre Pompidou régional, la capitale lorraine s’est fait une beauté. Le soleil chauffe les ocres des édifices XVIIIe, les trompe-l’oeil jouent avec les cerisiers en fleur, les minibus jaunes virevoltent autour de l’imposante cathédrale. Dans les jardins de l’Esplanade, le Lièvre chef d’orchestre et le Cheval au pré de la sculptrice Florence de Ponthaud forment une escorte ludique au couple de branches et de bronze Roi et Reine que Nicolas et Carla Sarkozy seront tentés d’emporter. Malgré les 17 kilomètres de sa charpente extraordinaire, imaginée par les architectes Jean de Gastines et Shigeru Ban, le nouveau Beaubourg aura à peine dépassé son devis (70 millions d’euros). Ce sera une satisfaction pour le président de la République. Devant le grand Matisse la Tristesse du roi qui l’accueillera le 11 mai, il pourra se réjouir que, dans une région industrielle sinistrée, ce beau projet culturel ait pu être mené à bien. Bientôt, par le TGV qui le met à une heure vingt de la capitale, des milliers d’amateurs d’art apporteront ici une prospérité nouvelle.

Une pensée pour le colonel De Gaulle, nommé ici en 1937 à la tête d’un régiment de chars, et si heureux de faire repeindre ses blindés et de baptiser chacun du nom d’une victoire – Bouvines, Austerlitz. Une pensée aussi pour Verlaine, qu’il aimait tant : « Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là… »

Avec humour et tendresse, le préfet Bernard Niquet évoque le temps où, à l’Élysée, il accompagnait Bernadette Chirac. Depuis, il a été en poste à Versailles, puis à Poitiers. Le voici préfet de la sixième région de France. Une belle promotion même si, comme dans Bienvenue chez les ch’tis, ses amis ont cru qu’il partait vers des cieux noirs, de longs hivers glacials, des Lorrains austères… Avec sa femme Martine, qui reçoit chaleureusement ce soir une douzaine d’artistes, Niquet s’emploie à démentir cette réputation.

Nous parlons d’Amnéville, le prodigieux parc de loisirs créé, entre Metz et Thionville, sur un ancien crassier, et qui s’étend maintenant sur des kilomètres de forêt: des centres de fitness, un golf, 12 salles de cinéma, un zoo géant, un musée de paléontologie avec de vrais dinosaures, une salle de concert grande comme Bercy, des pistes de ski et, bientôt, la fosse de plongée la plus profonde du monde! Autant de projets qui obligent parfois le préfet à se gendarmer contre le génial créateur du site, le Dr Jean Kiffer. Mais ce maire mégalo d’une bourgade baptisée par les Allemands en 1902 Stalheim (“foyer de l’acier”) a créé 2000 emplois et attiré, l’an dernier, plus de 6millions de visiteurs français, belges, luxembourgeois, italiens et allemands. Il se moque de la crise.

Christine Clerc

mardi 27 avril 2010

MANIFESTATION CGT ...

Monsieur le Préfet,

A quatre reprises, la CGT a organisé des manifestations de protestation à Amnéville.

Jusqu’à présent, ces manifestations étaient motivées par une demande de réintégration de deux agents municipaux qui n’ont jamais été policiers et qui n’ont adhéré à la CGT qu’après avoir été licenciés. De toute façon, cette motivation n’existe plus puisque l’ordonnance du tribunal administratif en date du 13 avril 2010 a décidé que mon arrêté de révocation de ces deux agents demeurait exécutoire.

Cette ordonnance n’étant susceptible d’aucun appel, et l’arrêté de révocation n’ayant pas été contesté dans les délais, le sort de ces deux agents est définitivement scellé. Ils ne font plus partie des effectifs de la commune.

Lors de la dernière manifestation, les cégétistes ont fait irruption dans les locaux de la mairie perturbant ainsi la continuité du service public et entravant la liberté d’aller et venir du personnel et des usagers.

Lors de la manifestation qui s’est déroulée le 26 février 2009, les manifestants ont séquestré mon épouse en encerclant mon domicile. Les résidents de la maison de retraite et des logements pour personnes âgées qui se trouvent à proximité ont été choqués par la virulence et l’agressivité des manifestants.

Les slogans étaient menaçants, les personnes âgées se sont senties propulsées à une époque révolue de graves troubles sociaux…

Ces quatre manifestations ont jeté dans la population un esprit de révolte contre ces agressions injustifiées.

Amnéville-les-Thermes, intra-muros, c’est 8 000 habitants, une place centrale qui permet à des centaines de véhicules de stationner journellement pour vaquer à leurs occupations.

Livrer les espaces publics à des milliers de manifestants est de nature à provoquer des réactions violentes de rejet de la part de la population d’autant que Mme la Sous-préfète a demandé la fermeture de la mairie, et bien entendu les commerçants seraient contraints de tirer leurs rideaux.

En effet, il n’y a aucune raison que la ville d’Amnéville-les-Thermes, prospère, où règne le plein emploi soit livrée sans aucune raison à une déferlante de cégétistes.

C’est la raison pour laquelle, Monsieur le Préfet, pour des raisons de sécurité évidentes, car l’affrontement entre la population et les manifestants me paraît inévitable et risque de dégénérer, je prendrai donc un arrêté d’interdiction de l’entrée en ville à ces manifestants. Je ne peux risquer de paralyser l’activité du centre-ville dans les circonstances de crise actuelle.

Mais, comme je dois au nom de la République être pour la liberté de manifestation, je mets à leur disposition l’immense place goudronnée où se déroulaient les jeux Intervilles.

Cette place est spacieuse parfaitement adaptée pour accueillir une manifestation d’une telle ampleur et elle se trouve sur le territoire de la commune d’Amnéville-les-Thermes.

Je respecte ainsi la liberté de manifestation sur le territoire de ma commune.

Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de ma considération distinguée.



Docteur Jean KIFFER
Ancien Député
Conseiller Général de la Moselle
Maire d’Amnéville-les-Thermes

mercredi 21 avril 2010

PROCES DE CHARLES PASQUA ...

Le procès VILLEPIN-SARKOZY a déjà fait assez de dégâts à la République.

Bien que je n’aie jamais appartenu à aucun parti, j’ai une grande expérience politique.

Je suis certainement un des rares hommes politiques qui a exercé quatre mandats en tant que député sans avoir jamais sollicité une quelconque investiture et un quelconque parti politique.

Je me suis toujours affirmé comme un guerrier solitaire et je ne dois rien à personne.

C’est peut-être pourquoi la République s’est acharnée sur moi et elle ne m’a infligé que des procès en sorcellerie.

J’ai toujours vaincu les adversaires en homme libre alors que les institutions de la République se liguaient contre moi. Je les ai toujours vaincues parce que je suis toujours resté au dessus de tout soupçon quant à l’intégrité.

Ma devise a toujours été : Honneur, Honnêteté et Fidélité.

J’ai connu le seul homme d’Etat réellement efficace et au service exclusif de l’intérêt général et de l’Etat.

J’ai en effet côtoyé Charles PASQUA et j’affirme que l’on est bien loin des « bling-bling » et de la « fricocratie ».

Je salue son combat permanent pour les intérêts de la République et de la France, si cette dernière a encore quelque peu d’honneur et d’honnêteté, elle devrait immédiatement stopper le procès honteux contre Charles PASQUA, qui est sans nul doute le meilleur Ministre de l’Intérieur que la République ait connu depuis la guerre avec Raymond MARCELLIN …

vendredi 16 avril 2010

Ordonnance du Tribunal Administratif de Strasbourg du 13 avril 2010

Par cette ordonnance du Tribunal administratif, les juges ont enfin clarifié la situation des 2 agents techniques qui, encore faut-il le rappeler, n’ont jamais été policiers municipaux.

Les juges confirment le caractère exécutoire des deux arrêtés du maire qui, au demeurant, ne sont que l’application des deux délibérations du Conseil municipal d’Amnéville.

La commune d’Amnéville a toujours affirmé que ce n’est pas le maire qui a demandé la révocation mais le Conseil municipal, et ce à l’unanimité. Le maire n’a fait qu’exécuter ces délibérations et le Tribunal administratif confirme donc l’exécution des deux arrêtés du maire.

Cette ordonnance nous confirme aussi que le Tribunal administratif prime sur les Conseils de discipline. Ainsi, le Tribunal administratif s’est donc prononcé définitivement sur cette affaire.

Pièce jointe : copie de l’ordonnance du Tribunal Administratif de Strasbourg du 13.4.10.