lundi 29 août 2011

La famille du Dr Kiffer a décidé de publier ses mémoires ...

« Le défi permanent »

Recueil d’entretien avec André MORELLE

« Faites-moi un procès »

Ou comment Amnéville est passée de la petite citée sidérurgique au plus grand centre de loisirs et thermalisme de France.

 
Ces notes ont étés écrites au fil du temps et vous aiderons à mieux comprendre le personnage qu’était Jean Kiffer avec ses qualités, ses défauts, ses coups de gueules et ses coups de cœur.

jeudi 25 août 2011

De la part de Mme Céline Kiffer, ses enfants et petits-enfants

Dans l'impossibilité de répondre à chaque message, témoignage et soutien reçu, je remercie tous les amnévillois et amnévilloises, en particulier les enfants qui lui ont rendu un bel hommage, tous les employés du site touristique et thermal d'Amnéville, tous les maires et leurs conseils municipaux, toutes les personnalités politiques de l'Assemblée Nationale, du Senat, de la Préfecture de la Moselle, du Conseil Régional de Lorraine, des Conseils Généraux, ainsi que les nombreux amis et connaissances de toute la France.

Mes enfants, mes petits-enfants et moi-même vous remercions infiniment pour votre soutien et vos paroles réconfortantes.

Madame Céline KIFFER

mercredi 13 juillet 2011

COMMUNIQUE

Amnéville-les-Thermes, le mercredi 13 juillet 2011


 
A propos de l’embauche de mon nouveau directeur de cabinet, Monsieur Jean-Christophe CANTER, moi, maire d’Amnéville-les-Thermes depuis 46 ans, je suis libre de mes actes et propos, et je dis à ce Monsieur David SMITH, citoyen américain, un mot bien français, le mot de Cambronne.

 

Le Docteur Jean KIFFER
Maire d’Amnéville-les-Thermes

lundi 13 juin 2011

LETTRE A LA POPULATION

Amnéville-les-Thermes, le 1er juin 2011


Mes Chers Concitoyens,

Cette affaire d’outrage à magistrat est l’archétype des innombrables procès en sorcellerie dont je suis victime.

Voici le déroulement des faits :

Un jour, je surprends une quinzaine de fonctionnaires de l’ONEMA en uniforme qui, tels des experts de Miami, explorent les arrières de la cure thermale.

Je suis accusé de polluer par l’eau thermale un ruisseau qui n’a jamais existé… Ces agents sont les mêmes qui nous cherchaient déjà querelle sur les tritons et les crapauds venus de Malancourt.

Un jour, ces experts m’ont dressé un procès verbal. Par la suite, je reçois un coup de téléphone du Commissaire de Police de Hagondange qui me dit qu’il voulait m’entendre sur l’affaire de la pollution du ruisseau qui n’existait pas.

En tout état de cause, je n’imaginais pas une seconde que la conversation que j’ai eue avec le Commissaire était initiée par le Procureur de la République, l’affaire me paraissant grotesque.

Quelques semaines après, un Commissaire de la police judiciaire de Strasbourg demande à m’auditionner, le Commissaire de Police de Hagondange m’ayant accusé d’avoir proféré au téléphone des propos outrageants à l’égard du Procureur de la République de Metz.

Dans le cadre de cette audition qui s’est déroulée dans une ambiance plutôt burlesque, le Procureur de la République de Thionville m’a adressé un courrier me convoquant pour un rappel à la loi et estimant que l’affaire serait classée.

J’avais répondu que je n’étais pas « un gamin », et que je n’avais pas à être réprimandé sur une faute que je n’avais pas commise.

Là-dessus, le Procureur de la République de Thionville me fait adresser une citation directe pour comparaître devant le Tribunal de Thionville le 14 décembre 2010.

Le Procureur de la République de Thionville étant plus proche d’Amnéville que le Procureur accusateur de Metz, j’ai demandé la délocalisation qui m’a été accordée pour le Tribunal de Paris.

Je rappelle à ce sujet que le Procureur Joël Guitton avait terminé sa carrière à Metz en diligentant une citation directe contre moi pour outrage et diffamation devant le même tribunal de Paris. A deux reprises, il a été débouté (citation frappée de nullité).

Cette fois-ci, le Procureur de la République de Metz accusateur a été muté à Bobigny qui est du ressort de la Cour d’Appel de Paris.

A partir de là, il aurait fallu redélocaliser, ce qui sera fait en appel. C’est d’autant plus cocasse que c’est le tribunal de Bobigny qui a condamné des policiers dans une affaire de fausse accusation.

Le scénario du feuilleton devient de plus en plus ridicule. Lorsque j’ai pris connaissance de la réitération de mes soi-disant propos tenus au téléphone, j’étais halluciné.

Le Commissaire affirme qu’il a établi un procès verbal de la conversation téléphonique que je n’ai jamais signé. C’est la raison pour laquelle j’ai déposé plainte avec constitution de partie civile contre ce commissaire pour dénonciation calomnieuse et faux en écriture publique.

Il s’agit d’une infraction grave, l’instruction sera obligatoirement ouverte par le Doyen des juges d’instruction qui sera bien obligé de constater que l’accusation du commissaire de police est fausse et mensongère.

En clair, méfiez-vous de ce que vous dites au téléphone… et à qui vous le dites…

Drôle d’époque où dénonciation et délation dirigent les relations sociales…

En conclusion, la charge de la preuve appartenant à l’accusation, et le commissaire de police devant être jugé pour faux en écriture publique, cette affaire sera classée dans l’amoncellement inextricable et invraisemblable de toutes les tracasseries et autres procédures administrativo-judiciaires dont la commune et moi-même sommes victimes.

Rassurez-vous, je sortirais toujours vainqueur de ces imbroglios judiciaires car rien ne pourra jamais m’atteindre pour le simple fait que nous avons créé ensemble l’entreprise Amnéville-les-Thermes dans une transparence et une morale irréprochables.

Il n’y a jamais eu de plaignant, jamais de partie civile, jamais de détournement d’un copeck en enrichissement personnel, jamais atteinte à l’intégrité et à l’honneur, jamais aucune plainte d’un concitoyen pour une quelconque infraction, toutes les procès ont toujours été initiés par les procureurs, par la justice elle-même et par les administrations de l’Etat.

Une telle situation n’a jamais existé dans l’histoire de France : la commune la plus riche de France par tête d’habitant, d’une moralité irréprochable et, pourtant la plus condamnée de France…On est dans le domaine du surréalisme, de la manipulation et parfois de la méchanceté gratuite.

La condamnation la plus importante est une illustration de l’absurdité de la situation. N’oublions pas que je suis condamné sévèrement pour enrichissement excessif de la commune au détriment de l’association du pôle thermal dont je suis le président.

Par cette condamnation, je suis coupable de m’être abusé moi-même. C’est l’absurde de l’absurde…

En conséquence, face à cette situation abracadabrantesque, la commune aurait le droit d’assigner les institutions de l’Etat pour harcèlement… C’est dans l’air du temps…

Vous avez aussi remarqué que tout cet acharnement administrativo-judiciaire n’a jamais eu aucune incidence sur l’enrichissement insolent de la commune, à la fin de l’année, lorsqu’on aura encaissé les bénéfices des lotissements, il n’y aura plus de dette et l’aventure pourra recommencer…

Voilà ma façon de répondre à mes innombrables détracteurs.

Veuillez agréer, mes Chers Concitoyens, l’expression de mes sentiments les meilleurs.


Votre dévoué Maire
Docteur Jean KIFFER

mercredi 11 mai 2011

Lettre ouverte à Mr le Ministre de l’Industrie relative à la pollution MITTAL.

Amnéville-les-Thermes, le 10 mai 2011

Monsieur le Ministre,

J’ai pris connaissance du courrier que vous a adressé Mme Aurélie FILIPETTI, députée de la circonscription et je constate avec satisfaction que nous sommes tous d’accord pour admettre que la pollution actuelle de l’unité d’agglomération de Rombas est incompatible avec le développement de la reconversion du site touristique de la vallée de l’Orne.

Par contre, pour avoir une idée exacte sur l’avenir de la filière fonte en Lorraine, je propose que l’ancienne direction d’Arcelor nous communique les raisons pour lesquelles elle avait préconisé l’arrêt de la filière liquide en Lorraine pour 2010.

Tous les responsables de la sidérurgie lorraine de l’époque avaient donné leur accord sur l’abandon inéluctable de la filière chaude.

Je sais que tous les techniciens de la sidérurgie étaient unanimes pour reconnaître que si on devait pérenniser la filière fonte, il était indispensable de transférer l’usine d’agglomération de Rombas à proximité des hauts fourneaux.

De surcroît, le projet de captage et stockage de gaz de Co2 (ULCOS) représenterait une innovation européenne de dépollution des hauts fourneaux.

Or, les ingrédients des hauts fourneaux minerai et charbon sont les mêmes que ceux de l’unité d’agglomération.

Les gaz émis par les hauts fourneaux sont donc quasiment les mêmes que ceux provenant de l’agglomération.

En clair, si on persiste à pérenniser la filière fonte et à conserver l’unité d’agglomération à Rombas, les habitants de la vallée de la Fensch auront la chance d’avoir des installations de captage et stockage de gaz de Co2 alors que l’unité d’agglomération de Rombas continuera à émettre le Co2 dans la nature.

Ainsi donc, Monsieur le Ministre, nous exigeons des réponses claires et cohérentes. S’il y a pérennisation de la filière fonte, l’unité d’agglomération doit être transférée à proximité des hauts fourneaux.

En tout état de cause, nous exigeons une suppression immédiate de la pollution par l’installation de filtres adaptée qui fonctionnent ailleurs. J’ai visité toutes les sidérurgies des alentours, Luxembourg, Sarre et la seule agglomération qui pollue aussi effrontément, c’est celle de la vallée de l’Orne.

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération.


Docteur Jean KIFFER
Ancien Député
Maire d’Amnéville-les-Thermes

jeudi 28 avril 2011

Lettre Ouverte à Monsieur le Ministre de l'Industrie

Amnéville-les-Thermes, le 28 avril 2011


Monsieur le Ministre,

Pendant que les écolos, Hulot et Cie nous bassinent sur le nucléaire et autres pesticides, pendant que les fonctionnaires de l’ONEMA nous reprochent de polluer un ruisseau qui n’a jamais existé, qu’ils nous accusent d’exterminer les tritons et les crapauds venus de Malancourt sur le crassier d’Amnéville, l’usine sidérurgique d’aggloméré de Rombas, quant à elle, continue de polluer impunément l’ensemble des populations de la Vallée de l’Orne.

Les 2 cheminées crachent dans l’atmosphère à longueur de journée et de nuit une poussière rougeâtre et lourde qui envahit littéralement l’horizon.

Les gaz toxiques provenant de la combustion lente du charbon deviennent insupportables.

A cet effet, je vous adresse copie des courriers que j’ai envoyés à vos prédécesseurs.

Nous n’avons jamais obtenu aucune réponse, ni du Ministre, ni du Préfet.

En date du 18 juin 2010, la députée de la circonscription, Aurélie FILIPETTI, est également intervenue. Bien entendu aucune réponse…

La population est excédée, elle n’en peut plus.

Alors, Monsieur le Ministre, au nom des populations, j’exige que cette pollution intolérable cesse immédiatement.

On ne peut continuer à faire fonctionner une unité d’agglomération qui avait été construite pour alimenter les hauts-fourneaux de Rombas sur place et, dans les circonstances actuelles, la nébuleuse financière de la fricocratie Mittal persiste dans son bricolage à vouloir alimenter les hauts-fourneaux de Hayange par l’unité sidérurgique de Rombas.

Où est le temps où on avait comme interlocuteurs les WENDEL, SIDELOR et SACILOR ? La France a abandonné son industrie stratégique de la sidérurgie à la fricocratie spéculative internationale.

La dernière direction lorraine d’ARCELOR avait préconisé la fermeture de la filière fonte en Lorraine pour des raisons économiques évidentes. La nébuleuse Mittal, après avoir épuisé, son cheval de Troie de la sidérurgie européenne qu’est l’aciérie de Gandrange, a ressuscité la filière fonte dans le seul but d’adoucir les conséquences de la fermeture de Gandrange.

Dans les mois qui viennent, lorsque les nouvelles usines de Pologne seront en fonctionnement, la filière fonte lorraine fermera inexorablement.

Mais, entretemps, on aura fait fonctionner pendant quelques mois une vieille casserole d’usine qui aura jeté le discrédit sur une région en pleine reconversion touristique.

Amnéville-les-Thermes, c’était Stalheim. Sa population a l’habitude de se révolter contre les injustices. La révolte contre la finance internationale spéculative est un juste combat. S’agissant d’une cause éminemment environnementale et écologique, l’Etat doit prendre ses responsabilités sinon il est à craindre que la population s’organise en commando par mimétisme de ce qui se pratique ailleurs pour les mêmes causes.

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération.



Docteur Jean KIFFER
Ancien Député
Maire d’Amnéville-les-Thermes

mercredi 13 avril 2011

Communiqué de Presse : Mise au point de la pseudo polémique sur un pseudo loyer du concierge du site Thermal & Touristique

Il a fallu un certain temps pour comprendre les rouages de cette manipulation grossière.

En ce qui nous concerne, la situation est limpide : le site touristique et thermal est géré par des associations privées.

Concernant le recrutement du concierge, cela relève d’une décision privée. Il n’y a aucune convention avec la commune. Alors que diable allaient faire les détracteurs dans cette galère ?

Nous avons compris maintenant que la personne qui est à l’initiative de cette manipulation n’est autre qu’une employée communale toujours en exercice. Celle-ci ne s’est jamais intégrée dans l’activité municipale, elle est en conflit permanent avec sa hiérarchie.

A notre avis, cette affaire émane d’une vengeance personnelle. On a voulu exhiber un arrêté du maire qui, en réalité, n’existe pas.

De toute façon, cet arrêté, s’il avait existé, est à portée individuelle et n’aurait jamais du être divulgué sur la voie publique car cette publication est répréhensible car portant atteinte à la vie privée.

Le neveu de notre employée municipale, candidat écologiste éphémère aux dernières élections cantonales surgit on ne sait d’où dans cette pseudo-polémique.

Ce neveu se dit membre d’une association anti-corruption et se propose de saisir le Procureur de la République, on nage en plein délire…

Entre France Bleu Lorraine et France 3 Lorraine, ras le bol des procès en sorcellerie !

Je leur donne rendez-vous au Tribunal Correctionnel de Nancy.



Docteur Jean KIFFER

mardi 12 avril 2011

France 3 Lorraine : Droit de Réponse ...

J’ai la fierté d’être à la tête d’une des entreprises les plus prestigieuses et les plus prospères de Lorraine.

Il est de notoriété publique que pour y parvenir il m’a fallu déjouer d’innombrables procès en sorcellerie. Depuis un certain temps, la situation semblait calme…

Voilà que je surprends des journalistes qui se prennent pour des juges enquêtant sur un supposé loyer payé par le concierge pour une habitation réalisée à cet effet depuis 35 ans.

Désolé, cette affaire de concierge ne regarde personne, je suis seul maître de la gestion privée du site touristique et thermal qui génère un chiffre d’affaires annuel de 175 M€.

L’arrêté exhibé à la télévision est non seulement inexistant mais de surcroît s’il existait, ce serait un arrêté à portée individuelle dont la publication est strictement interdite.

En tout état de cause, il n’existe aucune convention avec la commune. Nous sommes dans le cadre de la gestion privée de l’ensemble du site thermal.

D’ailleurs, les médias ont largement informé l’opinion publique de ma condamnation pour avoir enrichi d’une façon excessive la commune par le biais de l’association du pôle thermal.

Alors, dans ces conditions, cette affaire de concierge est dérisoire, ridicule, digne de ragots de bas étage.

Tout le monde a reconnu par ailleurs l’identité du témoin « masqué », qui est en réalité une employée municipale encore en activité, cette affaire prend l’allure d’un véritable règlement de comptes grotesque.

Enfin, grâce à ce reportage, j’ai appris avec stupéfaction que j’avais une opposition à Amnéville qui en réalité n’est qu’une « ombre »…


Docteur Jean KIFFER

lundi 4 avril 2011

Proposition de loi N°2109 sur le travail des détenus (1975)

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mardi 22 mars 2011

La saga du tunnel sous Marange (R.L.20.03.2011)

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vendredi 18 mars 2011

Elections cantonales : Lettre aux amnevillois

Mes chers concitoyens,

Vous, qui me connaissez, avez parfaitement compris mon refus de candidature pour un mandat de 3 ans au Conseil général de Moselle.
C’est un acte délibéré de protestation… contre toutes les institutions et les administrations de l’Etat qui n’ont cessé d’entraver nos initiatives.

Comme moi, vous avez été outrés par le scandale des agissements de la CGT au sein du Conseil des prud’hommes qui va nous permettre de triompher sous peu de toutes les agressions.

J’ai accepté de perdre des batailles pour mieux gagner la guerre.

Tout le monde sait que, dans les circonstances de marasmes actuelles, la situation exceptionnelle et privilégiée des richesses d’Amnéville provoque l’envie et la jalousie de toutes parts.

S’agissant donc d’une élection cantonale pour 3 ans qui ne présente par ailleurs peu d’intérêt pour la commune, j’ai refusé délibérément de m’abaisser au niveau du climat délétère, malsain et mesquin d’une campagne électorale politicienne.

Et ce qui m’écœure le plus, ce sont les rivalités et les mesquineries politiciennes d’individu à individu. Pour moi, une élection est une affaire d’éthique et de mentalité.

Une campagne électorale doit être une compétition loyale et doit se dérouler dans l’honneur et avec panache.

C’est la raison pour laquelle, j’ai toujours apprécié les élections de scrutin de liste proportionnelle départementale. Or, je suis le seul homme politique qui a présenté sa propre liste, « kiffériste », à tous les scrutins départementaux, législatifs et régionaux depuis 1986.

Aux législatives de 1986, j’ai eu le privilège d’être le seul élu national, tête de liste indépendante… et de surcroît, j’avais la chance d’être le député charnière pour permettre à Jacques CHIRAC de bénéficier d’une majorité relative à l’Assemblée nationale.

Cette situation privilégiée au sein de l’hémicycle m’a permis d’obtenir immédiatement l’agrément de la station thermale et l’autorisation d’exploiter un casino.

Lors des élections régionales de 1998, les élus de la liste « kiffériste » permettaient une nouvelle fois de donner la majorité aux élus de droite.

Or, si j’ai bien compris, dans 3 ans les Conseillers généraux et régionaux seront élus par scrutin de listes départementales ; ce qui sera de nature à m’inciter à présenter une liste départementale « kiffériste » car seuls les grands défis m’intéressent.

Pour l’histoire, je rappelle que j’ai été élu la 1ère fois député de la première circonscription battant le maire de Metz en mars 1973. C’est alors que j’avais réussi à imposer, à l’ombre des aciéries et des hauts fourneaux, la création du Centre thermal et touristique.

En septembre de la même année, j’ai été élu au 1er tour Conseiller général du canton de Marange-Silvange… Le canton de Rombas n’a été créé qu’en 1985 par la coupure en 2 de ce canton de Marange-Silvange.

Cette élection au Conseil général m’a permis de financer rapidement des routes d’accès vers le bâtiment de la piscine-patinoire olympiques inauguré le 20 décembre 1974.

Après ce 1er mandat de député, j’ai effectué encore trois autres mandats après 1986.
En 1985, j’avais été élu au 1er tour du nouveau canton de Rombas et à cette occasion j’avais battu le maire de cette ville dans sa propre commune. Ce qui a déclenché la 1ère guerre du golf avec ses 45 procès.

Dans ces conditions, mes chers concitoyens, je peux vous assurer que la « commune entreprise » d’Amnéville n’a besoin de rien, ni de personne. Cette élection n’est qu’une parenthèse, elle ne nous concerne pas.

En effet, notre commune fonctionne comme une entreprise. Plus de 70 % des recettes proviennent de ses profits avec ses 2 500 emplois directs et indirects, ses 175 M€ de chiffres d’affaires et ses 6,5 millions de visiteurs par an.
Et Amnéville-les-Thermes est suffisamment prospère depuis plus de 30 ans pour ne pas avoir eu besoin d’augmenter la pression fiscale.

On sait que l’objectif de toute intercommunalité est de mettre toutes les recettes dans un budget commun. Ce qui permettrait aux plus malins de vampiriser les recettes de « l’entreprise – Amnéville ».

Or, tout le monde sait que les bénéfices d’entreprise ne se partagent qu’une fois ; ensuite c’est la faillite.

Aujourd’hui ma préoccupation première est donc de faire admettre par le ministère de l’Intérieur le statut expérimental de « commune entreprise autonome » pour Amnéville.

En ce moment, la CCPOM nous ponctionne déjà la plus grande contribution financière de toutes les communes adhérentes pour ne bénéficier d’aucun service supplémentaire en contre partie.

Par ailleurs, lors de la dernière séance du conseil municipal, nous avons émis le vœu de faire diviser de moitié les indemnités de vice-président et président à la communauté de communes.

Le pire des coups tordus de la CCPOM concerne la crèche, NOTRE crèche.
Par délibération du 29 novembre 2007, le conseil municipal a décidé de construire une crèche. Le chantier a démarré le 25 mai 2010.

Alors que le gros œuvre était en voie d’achèvement, nous recevons un arrêté du Préfet en date du 7 juillet 2010 nous informant que le projet de crèche a été transféré à la CCPOM.

En effet, l’ensemble des représentants de la CCPOM, en dehors de la commune d’Amnéville, ont décidé de s’accaparer de la compétence de la petite enfance, faisant main basse ainsi sur notre crèche en construction.

J’ai répondu au Préfet qu’il s’agissait là d’un vol manifeste de la part de la CCPOM.
Si j’avais su qu’on allait se faire voler cet équipement important, je peux vous affirmer que je ne l’aurais jamais commencé.

C’est la raison pour laquelle, j’en appelle solennellement à la population pour organiser la résistance contre toutes les tentatives d’accaparement de l’entreprise amnévilloise.

J’affirme que j’ai toujours été seul contre tous.

Je rappelle que la commune de Rombas nous a infligé 45 procès pour le golf, ce qui nous a coûté une fortune. Pour la VR52, j’avais respecté le tracé initial, c’est-à-dire le contournement du rond-bois… la commune de Rombas l’a déplacé vers l’Est pour couper le golf en deux.

A propos du Snowhall, je rappelle que le Conseil général avait accordé une subvention de 3,05 M€, le Conseil régional de droite à l’époque, lui, avait voté une subvention de 3,414 M€. La nouvelle majorité, par la suite, n’avait pas respecté cet engagement de subvention. S’ensuivirent des procédures au tribunal administratif qui n’ont pas abouti.
Et à l’occasion de l’agrandissement de la piste de ski, le Président du Conseil régional a rattrapé le coup en nous accordant une subvention de 2M€.

Ainsi donc, je vous demande de profiter de ce scrutin pour manifester votre exigence de sortir de toute intercommunalité afin de concrétiser le statut de « commune entreprise » de la ville d’Amnéville.

Cette élection, à l’évidence, ne concerne pas notre commune. Ce n’est donc pas aux amnévillois de choisir un élu pour Rombas. Etant Premier Magistrat, je ne peux néanmoins m’associer à l’initiative de nombreux citoyens amnévillois qui PRECONISENT LA GREVE DES URNES.

Mon acte de non-candidature est un acte de protestation. Je vous laisse la liberté de choisir votre propre moyen de protester.

Enfin, je peux vous assurer, mes chers concitoyens, les procès en sorcellerie étant éliminés, j’éprouve un enthousiasme débordant et des ambitions extraordinaires pour notre cher « Stahlheim » !



Toujours votre dévoué

Docteur Jean KIFFER
Conseiller Général de la Moselle
Maire d’Amnéville-les-Thermes

jeudi 10 mars 2011

Amnéville-les-Thermes, autonome, toujours plus riche, toujours plus prospère !

La réussite spectaculaire et insolente d’Amnéville entreprise dans un contexte économique désastreux n’est plus contestée par personne.

Pour moi, la politique n’a jamais été un métier mais un idéal qui s’exerce dans l’honneur et avec panache.

J’ai consacré ma carrière politique à l’œuvre de l’entreprise amnévilloise.

C’est en solitaire, parfois provocateur, que j’ai triomphé de toutes les agressions de la part des institutions et administrations de la République.

Après une année 2010 particulièrement riche en procès en sorcellerie, la nouvelle année s’ouvre sur des horizons dégagés et plein d’espoir.

J’ai perdu des batailles mais la guerre est gagnée !

Je rappelle qu’Amnéville-entreprise représente 2.500 emplois directs et indirects, 175 millions d’euros de chiffre d’affaires. C’est le premier employeur du bassin sidérurgique.

Amnéville-les-Thermes n’a plus rien à voir avec une commune ordinaire. Ses recettes principales proviennent à 70% des profits de notre entreprise.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous estimons que la structure atypique de l’entreprise amnévilloise est difficilement intégrable dans une quelconque intercommunalité.

Ainsi, les pouvoirs publics étudient en ce moment une possibilité expérimentale de Ville entreprise autonome.

Compte tenu de cette situation privilégiée exceptionnelle d’Amnéville-entreprise qui dans quelques mois n’aura même plus de dettes et qui, rappelons le, n’a plus augmenté la pression fiscale depuis 30 ans, j’ai décidé de me consacrer à 100% au développement exponentiel de notre commune.

C’est la raison pour laquelle face à cette campagne électorale cantonale, pour un mandat de 3 ans, se déroulant dans une ambiance délétère et malsaine, j’ai décidé de prendre de la hauteur.

Après 40 ans de mandat de conseiller général, je ne pouvais plus supporter les coups bas, les coups tordus et les trahisons.

Décidemment, pour moi ce climat politicien général n’est que le résultat de la dictature technocratique de la République des Juges.

J’ai toujours triomphé de tous les obstacles car je me suis toujours basé sur la volonté du peuple.

Dans la République actuelle le peuple semble être méprisé. Les technocrates prétendent posséder la science infuse.

Ainsi donc, compte tenu de mon objectif exclusif de l’entreprise Amnéville-les-Thermes, je trouve qu’une campagne électorale au niveau où elle se place aurait été une perte de temps.

Que les Amnévillois se rassurent, toutes les contributions du conseil général vis-à-vis de la commune sont garanties pour les trois années à venir.

Nous n’avons besoin, en aucune façon, du nouveau conseiller général quel qu’il soit.

Cette élection cantonale ne nous concerne donc pas.

Je considère cette position exceptionnelle et singulière comme une petite vengeance vis-à-vis de toutes les attaques contre moi-même et la commune de la part de toutes les institutions de la République.

Vous êtes donc, chers Amnévillois, libre de faire comme bon vous semble à l’occasion de ces élections cantonales, le futur conseiller général n’ayant aucune incidence sur notre ville-entreprise.

Bien entendu, étant premier magistrat je ne m’associe pas à l’initiative de nombreux citoyens amnévillois qui incitent à la grève des urnes.





Docteur Jean KIFFER
Membre honoraire de l’Assemblée nationale
Conseiller Général de la Moselle
Maire d’Amnéville-les-Thermes

mercredi 9 mars 2011

Communiqué de Presse : Procès de Monsieur Jacques Chirac

Je suis un spécialiste incontesté des procès en sorcellerie, une centaine en 35 ans, ainsi que du dévoiement de l’institution judiciaire à des fins politiciennes.

Je connais bien l’intrusion du juge judiciaire dans l’administration des communes. Si j’ai toujours triomphé des complots des administrations de l’Etat, c’est tout simplement parce que le peuple est avec moi.

Le peuple a toujours estimé que la réussite et l’efficacité ont raison de la mesquinerie, de l’envie et de la jalousie. A partir du moment où à chaque jugement on reconnaît qu’il n’y a pas d’enrichissement personnel…

C’est donc en spécialiste que j’ai analysé les accusations d’emploi fictif contre l’ancien président de la République Jacques CHIRAC…

Je rappelle que Jacques CHIRAC, élu en 1977, a été le premier maire de Paris issu au suffrage universel.

A cette époque, j’étais parlementaire. Tout ou presque était permis pour le financement de la politique, tout se passait à l’américaine mais dans le strict respect de l’honneur : l’enrichissement personnel n’était pas de mise à cette époque.

De toute façon, j’ai toujours été un solitaire, je n’ai jamais appartenu à aucun parti politique et je peux affirmer que ce qu’on reproche aujourd’hui à Jacques CHIRAC était parfaitement connu de tous.

De surcroît, ces supposés emplois fictifs étaient inscrits dans les délibérations budgétaires, votées par le conseil municipal et avalisées depuis 1982 par le contrôle de légalité… Celui-ci n’ayant émis aucune réserve sur la présentation du budget, il devient complice.

De toute façon, toutes ces affaires de supposés emplois fictifs ont été largement débattues devant les électeurs à chaque campagne électorale.

C’est donc en toute connaissance de cause que les électeurs ont réélu à plusieurs reprises la liste de Jacques CHIRAC à la mairie de Paris… Puis par la suite, Jacques CHIRAC a été élu deux fois président de la République.

Dans cette affaire, il n’y a plus de partie civile. Le parquet a proposé un non-lieu. C’est donc par la volonté d’une juge que l’ancien Président de la République doit subir l’humiliation d’un procès public en correctionnelle.

Or, comme Jacques CHIRAC jouit d’une popularité exceptionnelle, on a expliqué à l’opinion que ce procès s’imposait pour l’exemple, tous les citoyens étant égaux devant la loi.

La Gauche jubile… MITTERRAND étant décédé, plus de procès possible, pense-t-on… et pourtant !

Pourtant, il est de notoriété publique que la 2ème famille de MITTERRAND, mère et fille, était prise en charge pendant 14 ans par la République.

Si on ne peut pas faire de procès à MITTERAND, il y aura bien un jour quelques farfelus qui porteront plainte contre les bénéficiaires des largesses de la République.

Le simple fait de penser à l’éventualité d’une telle action devrait inciter tous les responsables à faire profil bas et à arrêter ces procès publics d’anciens Hommes d’Etat.

Tout cela me conforte dans ma conviction que la République est devenue une dictature technocratique, elle est devenue la République des juges.

Je répète que si j’ai triomphé de tous les complots des administrations de la République c’est parce que je suis viscéralement attaché aux vertus du Peuple souverain.

Ce n’est pas la technocratie qui doit avoir raison, c’est le peuple qui doit avoir le dernier mot. Ce que le peuple décide, aucune institution ne devrait avoir le pouvoir de le défaire.

On a l’impression à l’heure actuelle que les hauts fonctionnaires méprisent tellement le peuple, qu’ils sont tellement sûrs d’eux qu’ils ne se rendent même pas compte qu’ils nous imposent une véritable dictature technocratique.

Il suffit de se rappeler les discours d’une violence inouïe prononcés à l’occasion de la grève des tribunaux par les juges contre le 1er Magistrat de France, le Président de la République pour se rendre compte que la volonté du Peuple n’est plus respectée.

Il faudrait secouer le jouc de la dictature technocratique, remplacer la République des Juges par la démocratie directe avec consultation permanente du Peuple, on parle toujours des référendums populaires mais il n’y a jamais rien de concret.

Et si l’on rendait la parole au Peuple ?



Le Docteur Jean Kiffer

Assemblée Nationale du 24 novembre 1990 ...

... extrait de séance à l’assemblée nationale du 24 novembre 1990 portant sur une question de Docteur Kiffer adressée au gouvernement et relative à l’implantation du golf.

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Question du Dr Jean Kiffer en page 5908-5909

vendredi 25 février 2011

Communiqué de Presse : Investiture UMP

Amnéville-les-Thermes, le mercredi 23 février 2011



Objet : investiture UMP
Référence : article RL du mardi 22 février 2011


COMMUNIQUE DE PRESSE



Je n’ai jamais appartenu à aucun parti politique.
Je suis un solitaire libre indépendant et, à l’occasion, provocateur.

Je ne suis donc pas un conseiller général UMP, d’autant que ce parti avait eu le culot entre les 2 tours des législatives de 2001 de me retirer une investiture que je n’avais jamais sollicitée.



Le Docteur Jean Kiffer

vendredi 18 février 2011

Lettre Ouverte à Monsieur le Garde des Sceaux

Monsieur le Garde des Sceaux,

Les innombrables procès en sorcellerie dont la commune d’Amnéville est victime depuis des dizaines d’années sont de notoriété publique.

J’ai toujours affirmé que ces procès en sorcellerie étaient tout d’abord contraires à l’article 72 de la Constitution, le juge judiciaire ayant toujours « forcé la porte » de l’organisation de l’administration communale.

Je viens de prendre connaissance d’un arrêt de la Chambre correctionnelle de la Cour d’Appel de Metz qui est une nouvelle illustration des dérapages et dysfonctionnements de l’institution judiciaire messine.

Après la révélation du scandale des pressions et chantages de la CGT sur les conseillers prud’homaux de Metz où la commune est victime d’un préjudice s’élevant à plusieurs centaines de milliers d’euros, voilà que la Cour d’Appel de Metz me condamne personnellement pour une faute civile et non pénale… Comprenne qui voudra…

La CGT m’avait poursuivi devant le Tribunal correctionnel par la voie d’une citation directe du chef de discrimination syndicale.

Les juges en 1ère instance m’avaient sans ambiguïté relaxé sur tous les points et le Parquet n’ayant pas fait appel, la relaxe était devenue définitive.

C’est donc avec stupéfaction que j’apprends que la Cour d’appel de Metz ne pouvant que confirmer la relaxe en 1ère instance, a retenu une motivation surprenante et dangereuse pour tous les maires de France.

Je n’ai commis aucune faute pénale mais puisque je suis supposé être l’inspirateur d’une délibération du conseil municipal, j’aurais donc commis « une faute personnelle détachable du service. »

Cette accusation est d’autant plus farfelue que c’est une des seules fois en 45 ans où je n’étais pas présent à la séance du conseil municipal.

Depuis 45 ans, je suis l’inspirateur officiel de 90 % des délibérations du conseil municipal. J’en ai des frissons à titre rétroactif, pensant aux milliers de fautes détachables du service que j’aurais pu commettre.

Or, Monsieur le Garde des Sceaux, s’agissant d’un arrêt de la Cour d’Appel, si je ne me pourvois pas en cassation, cette décision deviendrait définitive et constituerait une jurisprudence dangereuse pour tous les Maires de France.

En effet, dorénavant tout Maire de France pourra être à tout moment poursuivi pour faute civile si on estime qu’il est l’inspirateur d’une délibération.

Alors, Monsieur le Garde des Sceaux, agrandissez les tribunaux et prévoyez des crédits car en application de cette jurisprudence, la responsabilité personnelle des Maires pourra être engagée pour faute personnelle détachable du service à chaque fois qu’on estimerait qu’une délibération est inspirée par le Maire.

Le mot « inspiré » figure d’ailleurs dans le corps de l’arrêt de la Cour d’Appel.

A cette occasion, je vous demande une nouvelle fois de diligenter une enquête administrative circonstanciée sur la situation administrativo-judiciaire de l’entreprise amnévilloise par rapport aux institutions judiciaires.

Je peux vous assurer que les conclusions seront édifiantes, elles pourront vous inspirer des solutions radicales pour combattre la crise de la justice.

Enfin, concernant le site touristique et thermal d’Amnéville-les-Thermes, le célèbre producteur, Salomon HAZOT vient de déclarer dans la presse que c’était « un site unique au monde » qui aurait donc été créé par un hors-la-loi…

Heureusement, la justice est rendue au nom du peuple français et je suis un élu du peuple depuis 45 ans…

Veuillez agréer, Monsieur le Garde des Sceaux, l’expression de ma très haute considération.




Docteur Jean KIFFER
Ancien Député
Conseiller Général de la Moselle
Maire d’Amnéville

vendredi 11 février 2011

Suppression de postes, lettre à Mr le Ministre de l’Intérieur

Amnéville-les-Thermes, le 26 janvier 2011



Monsieur le Ministre,

Dans le cadre de votre politique de suppression de postes de fonctionnaires dans toutes administrations à tous les niveaux, j’ai l’honneur de vous faire part de quelques réflexions provenant de mon expérience personnelle, comptabilisant 45 ans de mandat de maire.

Aussi, personnellement, je pense qu’il faut toujours veiller à conserver le maximum de fonctionnaires qui sont réellement au service du public.

En revanche, il est nécessaire de dépoussiérer les niches où s’agglomèrent des fonctionnaires improductifs dont le seul travail consiste à « emmerder les autres ».

En 45 ans de mandat de maire, je n’ai jamais été confronté à autant de fonctionnaires de la préfecture qui, à longueur de semaines, inspectent à la loupe tous les actes administratifs pris par ma commune.

Ces fonctionnaires inutiles espèrent ainsi justifier leur salaire par l’emploi de procédures d’inquisition.

J’ai récemment découvert un nouveau service, rattaché au Ministère de l’écologie s’appelant ONEMA.

Les fonctionnaires de ce service se sont distingués en accusant le pôle thermal de polluer un ruisseau qui n’existe pas et qui n’a jamais existé.

Par ailleurs, ils auraient découvert, par le biais d’un enregistrement sonore l’existence de tritons et de crapauds sur l’ancien crassier de la sidérurgie, espèces en voie de disparition.

Evidemment, l’ONEMA a tenté de stopper un vaste chantier d’aménagement de lotissement prévu sur l’ancien crassier sous prétexte qu’il fallait absolument préférer l’environnement de ces espèces protégées qui avaient élu domicile sur le crassier.

De même, l’ONEMA aurait découvert de l’arsenic et des métaux lourds sur ce crassier et les fonctionnaires ont donc émis des réserves sur l’aménagement de ce même lotissement.

Parallèlement, une société privée agréée a préconisé officiellement un confinement du site par un apport de 30 cm de terre végétale.

Ainsi donc, cette pléthore de fonctionnaires a créé sur le crassier d’Amnéville une situation guignolesque, invraisemblable.

En effet, d’un côté, il faut préserver les tritons et les crapauds qui se complaisent sur un crassier pollué par des métaux lourds, et de l’autre côté, les mêmes fonctionnaires recommandent le confinement de l’ensemble des terrains, ce qui élimine les tritons et les crapauds.

Ainsi donc, Monsieur le Ministre de l’Intérieur, dans le cadre de la suppression indispensable des postes de fonctionnaires, je vous suggère de diligenter une enquête sur toutes les niches de fonctionnaires pléthoriques inutiles qui « emmerdent les élus »…

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de très haute considération.




Docteur Jean KIFFER
Ancien Député
Conseiller Général de la Moselle
Maire d’Amnéville

jeudi 10 février 2011

Des pressions dénoncées aux prud’hommes de Metz

Dans un courrier au parquet de Metz, une conseillère prud’homale indique comment un président de section aurait essayé de lui faire changer une délibération favorable au maire d’Amnéville. Une enquête judiciaire est ouverte.

L’embarras s’est invité à tous les étages de la rue du Cambout. Au sein du conseil des prud’hommes de Metz, peu de personnes osent évoquer « l’affaire ». « C’est tellement sérieux qu’on préfère attendre de voir ce qui se passe avant de s’exprimer », réagit discrètement un conseiller du collège employeurs.

Comme d’autres, il a entendu parler de la lettre adressée au président des prud’hommes et à l’ensemble des autorités judiciaires de Metz.

Une conseillère du collège salariés y dévoile comment, en janvier dernier, sa hiérarchie directe – un conseiller salarié président de la section «activités diverses » – aurait tenté d’influer sur une décision mise en délibéré.

« Quelques jours avant de rendre ce jugement, j’ai reçu à mon domicile un appel téléphonique du président de section qui m’a informé avoir pris connaissance du jugement, explique la conseillère. Il me précise qu’il est inadmissible que nous rendions un jugement aussi lapidaire, qui condamne des salariés du pôle thermal d’Amnéville. »

Dans ce courrier, la retraitée de la fonction publique poursuit en indiquant que ce président de section lui a demandé « avec insistance, de réunir à nouveau la composition afin qu’il soit dit aux deux conseillers employeurs que, nous, salariés, n’étions plus d’accord avec le délibéré et que le but était de faire changer la décision. »

Déstabilisée, la conseillère prévient aussitôt le vice-président du conseil des prud’hommes, Didier Clausse, pour lui faire part de son « indignation ».

Nouvelle surprise : « Il m’a confirmé être au courant des faits et m’a ensuite précisé que je devais me plier à la demande du président de section, car il est inadmissible qu’un conseiller salarié donne tort à des salariés. »

Malgré ces pressions supposées, le jugement n’a pas été modifié.

Défavorable à quatre employés du pôle thermal d’Amnéville, il a été rendu le 19 janvier, les condamnant à verser 90 000 € de dommages et intérêts à l’association du pôle du D r Kiffer.

Le vice-président nie
Contactée hier, la conseillère, en fonction depuis 2003, indique « tout assumer. Ce qui s’est passé ne correspond pas à mon éthique professionnelle, à ma morale et à l’idée que je me fais de mon devoir professionnel. Ma démarche a pour but que plus jamais, il n’y ait ce genre de manipulations très graves. »

Si elle n’a pas porté plainte, elle a demandé au président du conseil des prud’hommes de prendre des mesures (lire ci-dessous).

La théorie du complot
Didier Clausse, le vice-président ainsi mis en cause, explique de son côté n’être pas au courant de cette affaire : « Je n’ai pas été destinataire de ce courrier apparemment envoyé à plein de monde.

En revanche, ce qui est certain, c’est que je suis attaché à l’autonomie des conseillers et que pour moi, il n’y a jamais eu de pressions aux prud’hommes. »

Dans cette histoire, la seule personne satisfaite s’appelle Jean Kiffer. Informé du problème, le maire d’Amnéville a déjà déposé plainte auprès du procureur de la République pour intimidation, pression, extorsion, escroquerie à l’encontre d’un magistrat et pour violation du secret du délibéré.

Condamné près d’une centaine de fois aux prud’hommes par le passé, l’élu espère que « l’ensemble des procès soient révisés. Cela fait longtemps que je dénonce le complot qui me vise.

Cette fois, il explose sur la place publique.

Par ces jugements partiaux, ils ont détourné des centaines de milliers d’euros de l’entreprise amnévilloise : je compte bien qu’ils lui soient restitués. »



Kevin GRETHEN
Le Républicain Lorrain

mercredi 12 janvier 2011

Est Républicain.12.01.2011

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