Je connais bien l’intrusion du juge judiciaire dans l’administration des communes. Si j’ai toujours triomphé des complots des administrations de l’Etat, c’est tout simplement parce que le peuple est avec moi.
Le peuple a toujours estimé que la réussite et l’efficacité ont raison de la mesquinerie, de l’envie et de la jalousie. A partir du moment où à chaque jugement on reconnaît qu’il n’y a pas d’enrichissement personnel…
C’est donc en spécialiste que j’ai analysé les accusations d’emploi fictif contre l’ancien président de la République Jacques CHIRAC…
Je rappelle que Jacques CHIRAC, élu en 1977, a été le premier maire de Paris issu au suffrage universel.
A cette époque, j’étais parlementaire. Tout ou presque était permis pour le financement de la politique, tout se passait à l’américaine mais dans le strict respect de l’honneur : l’enrichissement personnel n’était pas de mise à cette époque.
De toute façon, j’ai toujours été un solitaire, je n’ai jamais appartenu à aucun parti politique et je peux affirmer que ce qu’on reproche aujourd’hui à Jacques CHIRAC était parfaitement connu de tous.
De surcroît, ces supposés emplois fictifs étaient inscrits dans les délibérations budgétaires, votées par le conseil municipal et avalisées depuis 1982 par le contrôle de légalité… Celui-ci n’ayant émis aucune réserve sur la présentation du budget, il devient complice.
De toute façon, toutes ces affaires de supposés emplois fictifs ont été largement débattues devant les électeurs à chaque campagne électorale.
C’est donc en toute connaissance de cause que les électeurs ont réélu à plusieurs reprises la liste de Jacques CHIRAC à la mairie de Paris… Puis par la suite, Jacques CHIRAC a été élu deux fois président de la République.
Dans cette affaire, il n’y a plus de partie civile. Le parquet a proposé un non-lieu. C’est donc par la volonté d’une juge que l’ancien Président de la République doit subir l’humiliation d’un procès public en correctionnelle.
Or, comme Jacques CHIRAC jouit d’une popularité exceptionnelle, on a expliqué à l’opinion que ce procès s’imposait pour l’exemple, tous les citoyens étant égaux devant la loi.
La Gauche jubile… MITTERRAND étant décédé, plus de procès possible, pense-t-on… et pourtant !
Pourtant, il est de notoriété publique que la 2ème famille de MITTERRAND, mère et fille, était prise en charge pendant 14 ans par la République.
Si on ne peut pas faire de procès à MITTERAND, il y aura bien un jour quelques farfelus qui porteront plainte contre les bénéficiaires des largesses de la République.
Le simple fait de penser à l’éventualité d’une telle action devrait inciter tous les responsables à faire profil bas et à arrêter ces procès publics d’anciens Hommes d’Etat.
Tout cela me conforte dans ma conviction que la République est devenue une dictature technocratique, elle est devenue la République des juges.
Je répète que si j’ai triomphé de tous les complots des administrations de la République c’est parce que je suis viscéralement attaché aux vertus du Peuple souverain.
Ce n’est pas la technocratie qui doit avoir raison, c’est le peuple qui doit avoir le dernier mot. Ce que le peuple décide, aucune institution ne devrait avoir le pouvoir de le défaire.
On a l’impression à l’heure actuelle que les hauts fonctionnaires méprisent tellement le peuple, qu’ils sont tellement sûrs d’eux qu’ils ne se rendent même pas compte qu’ils nous imposent une véritable dictature technocratique.
Il suffit de se rappeler les discours d’une violence inouïe prononcés à l’occasion de la grève des tribunaux par les juges contre le 1er Magistrat de France, le Président de la République pour se rendre compte que la volonté du Peuple n’est plus respectée.
Il faudrait secouer le jouc de la dictature technocratique, remplacer la République des Juges par la démocratie directe avec consultation permanente du Peuple, on parle toujours des référendums populaires mais il n’y a jamais rien de concret.
Et si l’on rendait la parole au Peuple ?
Le Docteur Jean Kiffer