jeudi 19 août 2010

CONSEIL MUNICIPAL DU 30 OCTOBRE 2008 - CONFIRMATION DE LA DELIBERATION DU 26 JUIN 2008

CONFIRMATION DE LA DELIBERATION DU 26 JUIN 2008 RELATIVE A LA DEMANDE DE LICENCIEMENTS DE MESSIEURS CACITTI ET BARLE.

Le Conseil Municipal rappelle sa délibération en date du 26 juin 2008 par laquelle il a demandé avec insistance à Monsieur le Maire de procéder aux licenciements des agents communaux CACITTI et BARLE.
Il indique que cette délibération a été transmise au contrôle de la légalité et qu’elle n’a souffert d’aucune contestation de la part du Préfet de la Moselle.
Le Conseil Municipal note que Monsieur le Maire a exécuté cette décision, le 14 octobre 2008, soit après l’expiration du délai de recours de cet acte administratif.
Ainsi, le Conseil Municipal approuve l’exécution par Monsieur le Maire de la délibération susvisée et le charge de défendre au mieux les intérêts de la Collectivité dans la procédure, diligentée par Messieurs CACITTI et BARLE, actuellement pendante devant le Tribunal Administratif de Strasbourg.
En effet, l’opinion publique excédée par les agissements des deux individus en cause, improductifs et perturbateurs, ne comprendrait pas qu’ils puissent continuer à exercer, en toute impunité, quelque fonction au sein des équipes d’agents communaux.

Le Conseil Municipal, entendu cet exposé,
à l’unanimité,

- CONSTATE que la délibération du 26 juin 2008 n’a pas été contestée par le contrôle de la légalité
- APPROUVE l’exécution par Monsieur le Maire de la délibération du 26 juin 2008
- CHARGE Monsieur le Maire de défendre au mieux les intérêts de la Collectivité dans la Procédure diligentée par Messieurs CACITTI et BARLE, actuellement pendante devant le Tribunal Administratif de Strasbourg.



Délibération exécutoire
Compte-tenu de sa publication le 31 octobre 2008
Pour extrait conforme, Amnéville, le 31 octobre 2008
Le Maire

CONSEIL MUNICIPAL DU 26 JUIN 2008- PLAINTE EN DIFFAMATION

AFFAIRES JURIDIQUES

Plainte en diffamation


Le tract diffusé par le Syndicat CGT le mercredi 25 juin 2008 est largement de nature à dépasser le soutien apporté par un syndicat dans le cadre d’une procédure disciplinaire d’agents territoriaux.
En effet, le Syndicat CGT manque de neutralité en insultant ouvertement les agents de la commune de « larbins », le maire de dictateur et la ville de République bananière. La relation faite entre la commune et la Birmanie ou la Corée du Nord sont des éléments illustrant la diffamation faite à la ville dans son ensemble.

Le Conseil Municipal,

VU la loi du 29 juillet 1881,

CONSIDERANT l’atteinte faite à la commune d’Amnéville,

Entendu cet exposé, à l’unanimité,

DEMANDE au Maire d’engager une procédure en diffamation contre le Syndicat CGT,

AUTORISE le Maire à porter plainte et à engager toutes les procédures afférentes.




Compte-tenu de sa publication le 27 juin 2008
Pour extrait conforme, Amnéville, le 27 juin 2008
Le Maire

CONSEIL MUNICIPAL DU 26 JUIN 2008- VOEU

VOEU
Demande de révocation des deux agents communaux BARLE et CACITTI.

Las de leur comportement négatif permanent qui perturbe le bon fonctionnement des services municipaux, jette le discrédit et l’opprobre sur la municipalité toute entière, le Conseil Municipal unanime demande avec insistance à Monsieur le Maire d’engager toutes les mesures et procédures visant à conduire au licenciement immédiat des agents communaux Thierry BARLE et Raphaël CACITTI.

Le comportement destructeur qui porte atteinte à l’honorabilité des élus municipaux et à la renommée de l’ensemble du personnel territorial a assez duré !

Quel employeur privé accepterait-il de maintenir dans ses effectifs de tels individus qui ne rendent pas en retour le minimum du travail nécessaire à justifier la rémunération qu’ils perçoivent et dans le cas contraire, ne dirait-on pas de ces employeurs privés qu’ils sont de mauvais gestionnaires ?

Doit-on, sous prétexte que la Mairie est un employeur public, continuer de rémunérer à mauvais escient des agents qui non seulement ne justifient aucunement la rétribution qui leur est versée et qui par leur attitude sèment en plus le trouble, la crainte et un climat psychologique néfaste dans le fonctionnement normal des différents services municipaux qui ne peuvent travailler de manière sereine en raison des bouffonneries régulières de ces deux agents ?

Le personnel communal qui, dans sa très grande majorité, accomplit son travail avec efforts, sérieux et dévouement pour la même rémunération n’est-il pas en droit de se poser des questions ? La population elle-même, visiblement agacée par les fanfaronnades de ces messieurs, par ailleurs détenteurs des records d’absences pour maladie et autres, n’est-elle pas en droit d’exiger la fin de cette dérive qui entraîne un gaspillage des fonds municipaux ?

En un mot, quel employeur raisonnable continuerait-il de garder de tels salariés dans leurs effectifs ?

Il faut rappeler que ces agents ont été recrutés sur leur bonne foi apparente l’un en 1996, l’autre en 1999, tous d’eux en qualité d’agent d’entretien chargés de la surveillance de la voie publique, aucun d’eux n’ayant en effet les qualifications requises pour se présenter au concours d’agent de police municipale.

Devant la nécessité de doter la commune d’un service de police municipale pour veiller à la sécurité et à la tranquillité de la population, le Maire leur a fait confiance et les a chargés de missions de police malgré leur carence. Cette confiance allait bien vite être trahie et par des formes multiples.

Il serait trop long d’exposer ici de manière exhaustive toutes les défaillances relevées dans l’exécution de leurs fonctions par ces agents, celles-ci seront détaillées dans le dossier disciplinaire qu’il y a lieu de constituer.

Les seuls exemples qui suivent sont significatifs :

- en novembre 2002 l’un d’eux a été sanctionné par une exclusion de trois jours en raison d’un refus d’exécuter les demandes d’un adjoint au maire dans le cadre d’une astreinte lors de ses fonctions d’assistant de la police municipale,
- en octobre 2003, l’autre a été sanctionné par une même exclusion de trois jours pour manquement à son obligation de réserve en tenant publiquement et de manière intempestive des commentaires déplacés à la suite d’une décision prise par la municipalité,
- en février 2004 le premier a fait l’objet d’un blâme suite à un comportement négligent qui a généré la perte d’un téléphone portable, une absence de consignation d’une intervention auprès d’un tiers dans la main courante et une consultation pendant le service de sites internet que la morale et les bonnes mœurs réprouvent,

- en avril 2005, tous deux avaient fait l’objet d’une exclusion de fonctions de trois mois pour avoir usurpé la fonction d’assistant de police judiciaire en produisant un rapport mensonger et diffamatoire à l’égard du Maire. Cette décision prise après avis du conseil de discipline départemental, a été annulée par le tribunal administratif.

Il est navrant de constater que sous couvert d’un statut protecteur, un fonctionnaire municipal serait ainsi en droit de diffamer son employeur sans risquer la moindre sanction !

Rappelons que les faits sanctionnés dans cette affaire concernaient le rapport mentionné ci-dessus, établi à la date du 29 juin 2000 et transmis au Procureur de la République. La perfidie et la traîtrise des deux individus existaient donc déjà de longue date ! Mais ils n’ont pas même eu ni la franchise ni le courage d’assumer leur acte, jurant au maire et au bord des larmes devant témoins, qu’ils n’étaient pas les auteurs de ces rapports qu’ils qualifiaient eux-mêmes de scandaleux pour tromper les apparences. Confondus par l’accès donné au dossier à nos avocats, ils ont fini par avouer et jeter le masque !

Depuis cette vérité qu’ils ne peuvent plus cacher, leur comportement vis-à-vis de la municipalité, de leurs collègues de travail et de leurs obligations professionnelles n’a cessé d’empirer. Eux-mêmes se vantent d’avoir été depuis tout ce temps les correspondants du Procureur qui pendant huit ans s’est acharné contre la commune. L’attitude malfaisante des agents BARLE et CACITTI ne se limite pas à la municipalité, ceux-ci passent une grande partie de leur temps à épier leurs collègues de travail directs, allant jusqu’à porter contre eux des accusations fallacieuses d’utilisation abusive de matériels municipaux, accusations qui ont donné lieu, sur ordre du Procureur, à une audition de plusieurs agents communaux convoqués par la Police Nationale, accusations lâches et désobligeantes vis-à-vis de leurs collègues, qui n’ont abouti à aucune poursuite.

Ces bassesses ne leur suffisant pas, ils font montre d’intimidation et de violence envers leur hiérarchie, l’un pour avoir menacé son chef d’équipe « de lui mettre sa main dans la gueule » selon ses propres termes, l’autre menaçant de monter à la direction avec un fusil !

Quant aux gesticulations grand-gignolesques mises en scène par l’organisation syndicale dont se flattent d’être militants les deux individus, elles ne visent qu’à provoquer dans un but de destabiliser la municipalité en faisant croire à l’opinion publique que le travail dans les services municipaux relèverait de l’enfer. Cela ne trompe personne et surtout pas le personnel communal, sur près de cinq cents agents municipaux amnévillois, eux deux seuls participent à ces mascarades !

La dernière frasque de l’un d’eux est de s’être fait voler un outil de valeur pendant son temps de travail ! Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que cet agent ne restitue pas l’outillage qui lui est confié. Force est de constater au conseil municipal que ces personnes improductives non seulement ne servent à rien mais se permettent en plus d’être irrespectueuses du matériel mis à leur disposition par la collectivité publique.

Aussi, au nom de l’intérêt général, le Conseil Municipal, à l’unanimité,

DEMANDE avec insistance à Monsieur le Maire de licencier immédiatement les agents communaux BARLE et CACITTI.


Délibération exécutoire
Compte-tenu de sa publication le 27 juin 2008
Pour extrait conforme, Amnéville, le 27 juin 2008
Le Maire

CONSEIL MUNICIPAL DU 18 MAI 2010 - PROCEDURES

AFFAIRES DE PERSONNEL
Procédures


Le Conseil Municipal,

CONSTATANT que les quatre délibérations exigeant le licenciement des deux ex-agents BARLE et CACITTI n’ayant pas été contestées, ces dernières sont donc définitivement exécutoires,

CONSTATANT que l’arrêté municipal de révocation n’a été pris que pour formaliser et exécuter les délibérations du Conseil Municipal,

MANIFESTE son soutien indéfectible au Maire. En effet celui-ci étant la cible de la CGT, le Conseil Municipal revendique toutes les initiatives inhérentes aux ex-agents BARLE et CACITTI. C’est le Conseil Municipal qui a exigé et qui réitère sa demande de licenciement de ces deux ex-agents, au nom de l’intérêt général.

Poussé par l’opinion publique manifestement excédée par toute cette agitation depuis plusieurs années autour d’une affaire montée de toutes pièces par la CGT, le Conseil Municipal demande que sa volonté souveraine soit respectée. Le Conseil Municipal constate, à cette occasion, que les services administratifs de la mairie ont procédé à un licenciement avec l’accord des deux ex-agents qui ont clairement accepté leur révocation en signant les formulaires ASSEDIC. Ils ont donc accepté la situation de chômeur. Toutefois, le Conseil Municipal constate, à cette occasion, que l’ASSEDIC n’était pas compétente pour leur verser les indemnités de chômage qui ont été payées par les contribuables d’Amnéville les Thermes, à environ 90% de leur salaire net.

Le Conseil Municipal, par ses quatre délibérations, avait clairement voulu une sanction sévère contre ces deux ex-agents mais, au lieu de cela, ces derniers ont bénéficié d’une situation privilégiée.

En récompense de cette situation favorable, ces ex-agents ne cessent d’organiser des manifestations nationales de la CGT devant la mairie d’Amnéville.

La manifestation du 4 mai dernier a coûté très cher aux contribuables. Elle était organisée exclusivement contre le Maire. On n’a constaté aucune revendication, uniquement insultes, injures et diffamation envers le premier magistrat.

C’est la raison pour laquelle, le Conseil Municipal demande au Maire de procéder à une citation directe, devant la 17e Chambre Correctionnelle de Paris, de Monsieur THIBAULT secrétaire général de la CGT, de Maître BLINDAUER avocat, et de Monsieur BARLE, pour diffamation et injures publiques à l’égard du premier magistrat, devant la mairie.

Le Conseil Municipal,

CONSTATANT que ces deux ex-agents harcelaient littéralement les employés municipaux par des distributions sauvages de tracts,

CONSIDERANT que les indemnités de chômage versées sont prélevées sur le budget communal donc à la charge du contribuable,

CONSIDERANT que ces individus ont été licenciés pour faute gravissime, nous, Conseillers Municipaux demandons une étude sur la légalité des indemnités de chômage. (le Conseil Municipal dans une prochaine séance demandera la suppression ou éventuellement le remboursement des indemnités perçues.)

Entendu cet exposé, à l’unanimité,

DECIDE de demander à l’adjointe déléguée à l’emploi, d’établir un arrêté déclarant les deux ex- agents municipaux indignes de la fonction publique, pour insuffisance professionnelle, comportement incompatible avec l’organisation harmonieuse des 2 000 emplois amnévillois. Ce nouvel arrêté prendra effet immédiatement.

PROPOSE une nouvelle révocation des deux individus en se fondant sur l’exécution des quatre délibérations précédentes et surtout sur des faits nouveaux ; à savoir la manifestation nationale CGT devant la Mairie et le jugement qui doit intervenir en novembre 2010.

AUTORISE le Maire à déposer une citation directe devant la 17e Chambre Correctionnelle de Paris, de Monsieur THIBAULT secrétaire général de la CGT, de Maître BLINDAUER avocat, et de Monsieur BARLE, pour diffamation et injures publiques à l’égard du premier magistrat devant la mairie.



Compte-tenu de sa publication le 19 mai 2010
Pour extrait conforme, Amnéville, le 19 mai 2010
Le Maire

CONSEIL MUNICIPAL DU 18 MAI 2010 - CONFIRMATION DES DELIBERATIONS

AFFAIRES DE PERSONNEL

Confirmation des délibérations du Conseil Municipal en date des 30 octobre 2008 et 15 octobre 2009

Le Conseil Municipal expose :

Vu l’ordonnance de référé rendue par le Tribunal Administratif de Strasbourg le 11 mai 2010 qui demande la réintégration des deux ex-agents, nous sommes bien obligés de constater que cette affaire s’inscrit bien dans le cadre Kafkaïen de l’ensemble des péripéties judiciaires d’Amnéville-les-Thermes.

Nous constatons que cette dernière contredit celle rendue le 13 avril 2010 de surcroît par le même magistrat.

Les deux ex-agents ne se sont pas opposés à leur révocation. Ils ont accepté le solde de tout compte et donc la suppression de leur poste. Ils ont accepté la situation de chômeurs dans la fonction publique municipale. Ils ont donc accepté depuis juin 2009 une rémunération de 90 % de leur salaire net sans rendre aucun service à la collectivité.
Ces deux ex-agents ont en effet rempli et signé leur formulaire ASSEDIC. Ils ont encaissé leurs indemnités de chômage depuis cette date. Ils ont donc accepté d’être rayés des effectifs.

Pour l’administration communale, cette affaire est définitivement réglée et les récents référés de contestations des arrêtés de révocation n’avaient pas de fondement juridique. Malgré tout, un avocat de la CGT a engagé des procédures inutiles visant exclusivement le Maire qui, rappelons le, a battu la plus ancienne commune communiste de France en 1965.

Le Conseil Municipal rappelle par ailleurs que les représentants, les élus du peuple ont pris quatre délibérations exigeant avec insistance le licenciement des deux ex-agents :

- n° 8 du 26 juin 2008,
- n° 9.2 du 26 juin 2008,
- n° 10 du 30 octobre 2008,
- n° 2 du 15 octobre 2009.

Ces quatre délibérations ne font que constater les comportements perturbateurs de ces deux ex-agents municipaux qui ont été jusqu’à proférer, à deux reprises, des dénonciations calomnieuses auprès du Procureur de la République à l’égard de leurs propres collègues de travail.
Ces deux ex-agents ont de surcroît adhéré à la C.G.T., en 2007 après leur licenciement créant ainsi une situation confuse, et des tensions permanentes.

En accord avec la population, le Conseil Municipal, successivement réélu à l’unanimité après 43 ans de mandat, a donc délibéré à quatre reprises dans le seul objectif de se séparer de ces deux ex-agents.

Le Conseil Municipal,

CONSTATANT qu’une réintégration de ces deux ex-agents est non seulement pas possible du point de vue administratif, et que de surcroît représenterait un véritable désaveu pour les élus et un défi vis-à-vis de la population excédée par ces agitations C.G.T. qui n’ont que trop duré,

CONSTATANT que leur réintégration jetterait dans le personnel et dans la population un trouble manifeste,

Entendu cet exposé, à l’unanimité,

DEMANDE donc au Préfet de faire respecter la volonté souveraine du Conseil Municipal d’Amnéville-les-Thermes qui, à quatre reprises, a exigé le licenciement de ces deux ex-agents.



Compte-tenu de sa publication le 19 mai 2010
Pour extrait conforme, Amnéville, le 19 mai 2010
Le Maire

CONSEIL MUNICIPAL DU 15 OCTOBRE 2009- PROCEDURE DISCIPLINAIRE A L'ENCONTRE DE DEUX AGENTS MUNICIPAUX

AFFAIRES DE PERSONNEL – Procédure disciplinaire à l’encontre de deux agents municipaux.

Les membres du Conseil Municipal ont décidé la tenue de cette réunion exceptionnelle sans la présence du Maire, étant donné qu’à chaque étape des précédentes procédures disciplinaires à l’encontre de deux agents municipaux, le Maire a été personnellement visé.

Le Maire a donc convoqué le Conseil Municipal sur la demande des Conseillers Municipaux pour examiner ce point unique. Ainsi les arguments qui seront développés par les uns et par les autres au cours de cette séance ne pourront servir de moyens pour une mise en cause éventuelle du Maire.

Le Maire précise que le Conseil Municipal est réuni spécialement pour qu’il se prononce sur la poursuite de la procédure disciplinaire engagée à l’encontre de Messieurs BARLE et CACITTI.
Les faits suivants, concernant ces deux agents, avaient été évoqués devant le Conseil Municipal en date du 20 juin 2008 :
« Tous les deux ont été recrutés sur leur bonne foi apparente l’un en 1996, l’autre en 1999, en qualité d’agent d’entretien, chargés de la surveillance de la voie publique, aucun d’eux n’ayant en effet les qualifications requises pour se présenter au concours d’agent de police municipale. Devant la nécessité de doter la commune d’un service de police municipale pour veiller à la sécurité et à la tranquillité de la population, le Maire leur a fait confiance et les a chargés de missions de police malgré leur carence. Cette confiance allait bien vite être trahie et par des formes multiples. »

Les défaillances sont pléthoriques et les exemples suivants ont été portés à la connaissance du Conseil le 20 juin 2008 :

- en novembre 2002, l’un d’eux a été sanctionné par une exclusion de trois jours en raison d’un refus d’exécuter les demandes d’un adjoint au maire dans le cadre d’une astreinte lors de ses fonctions d’assistant de police municipale.
- en octobre 2003, l’autre a été sanctionné par une même exclusion de trois jours pour manquement à son obligation de réserve en tenant publiquement et de manière intempestive des commentaires déplacés à la suite d’une décision prise par la municipalité.
- en février 2004 le premier avait fait l’objet d’un blâme suite à un comportement négligent qui a généré la perte d’un téléphone portable, une absence de consignation d’une intervention auprès d’un tiers dans la main courante et une consultation pendant le service de sites internet que la morale et les bonnes mœurs réprouvent.
- en avril 2005, tous deux avaient fait l’objet d’une exclusion de fonctions de trois mois pour avoir usurpé la fonction d’assistant de police judiciaire en produisant un rapport mensonger et diffamatoire à l’égard du Maire. Cette décision prise après avis du conseil de discipline départemental, a été annulée par le tribunal administratif.

Il est navrant de constater que sous couvert d’un statut protecteur, un fonctionnaire municipal serait ainsi en droit de diffamer son employeur sans risquer la moindre sanction !
Rappelons que les faits sanctionnés dans cette affaire concernaient le rapport mentionné ci-dessus, établi à la date du 29 juin 2000 et transmis au Procureur de la République. La perfidie et la traîtrise des deux individus existaient donc déjà de longue date ! Mais ils n’ont même pas eu ni la franchise ni le courage d’assumer leur acte, jurant au Maire et au bord des larmes devant témoins, qu’ils n’étaient pas les auteurs de ces rapports qu’ils qualifiaient eux-mêmes de scandaleux pour tromper les apparences. Confondus par l’accès donné à nos avocats, ils ont fini par avouer et jeter le masque !

Depuis cette vérité qu’ils ne peuvent plus cacher, leur comportement vis-à-vis de la municipalité, de leurs collègues de travail et de leurs obligations professionnelles n’a cessé d’empirer. Eux-mêmes se vantent d’avoir été depuis tout ce temps les correspondants du Procureur. L’attitude malfaisante des agents BARLE et CACITTI ne se limite pas à la municipalité, ceux-ci passent une grande partie de leur temps à épier leurs collègues de travail, allant jusqu’à porter contre eux des accusations fallacieuses d’utilisation abusive de matériels municipaux, accusations qui ont donné lieu à une audition de plusieurs agents communaux par la Police Nationale, accusations lâches et désobligeantes vis-à-vis de leurs collègues, qui n’ont abouti à aucune poursuite.

Ces bassesses ne leur suffisant pas, ils font montre d’intimidation et de violence envers leur hiérarchie, l’un pour avoir menacé son chef d’équipe « de lui mettre sa main dans la gueule » selon ses propres termes, l’autre menaçant de monter à la direction avec un fusil !

Quant aux gesticulations grand - guignolesques, mises en scène par l’organisation syndicale dont se flattent d’être militants les deux individus, elles ne visent qu’à provoquer dans un but de déstabiliser la municipalité en faisant croire à l’opinion publique que le travail dans les services municipaux relèverait de l’enfer ! Cela ne trompe personne et surtout pas le personnel communal, sur près de cinq cents agents municipaux, eux deux seuls participent à ces mascarades. »

Aussi, il est nécessaire de rappeler le contexte dans lequel le présent Conseil Municipal a été conduit à signer une pétition demandant le licenciement des agents BARLE et CACITTI suite à la plainte du 31 juillet 2007, émanant de la CGT section Commune d’Amnéville pour discrimination syndicale et harcèlement moral concernant des faits dont auraient été victimes Messieurs BARLE et CACITTI. De plus, en date du 22 décembre 2008, une citation directe a été déposée contre le Maire d’Amnéville pour discrimination en raison de l’activité syndicale de Messieurs BARLE et CACITTI.

Ces allégations fallacieuses se voient retirer tout fondement à la lecture du tableau de déroulement de discipline des deux agents. Il est clair que les ennuis disciplinaires, débutant le 23 septembre 2002, n’ont aucune origine syndicale. Utiliser un tel argument pour se défendre et surtout mettre en cause devant la juridiction pénale le Maire, est un acte tout-à-fait intolérable.

Messieurs CACITTI et BARLE ont à l’évidence instrumentalisé le syndicat CGT dont ils sont les récents représentants pour tenter de faire croire qu’ils étaient victimes de harcèlement du fait de leur appartenance syndicale. C’est pourquoi une plainte a été déposée en ce sens.

En effet, il est à noter que le syndicat CGT a été déclaré en Mairie en date du 30 avril 2007 alors qu’ils ont déclaré que les engagements de procédure judiciaire à leur encontre auraient été diligentés le 25 avril 2007 et qu’une pétition circulait en Mairie contre eux.

L’état d’esprit dans lequel œuvrent ces agents est particulièrement révélateur quand ils saisissent le Tribunal Administratif pour dénoncer le fait que la commune d’Amnéville n’aurait pas respecté le jugement du Tribunal Administratif du 17 novembre 2008 qui prononçait leur réintégration. Ainsi, Messieurs CACITTI et BARLE se plaignaient que la ville d’Amnéville avait omis d’exécuter les charges prononcées à son encontre et surtout profitaient de l’occasion pour demander que l’astreinte décidée par le Tribunal Administratif passe de 500 euros à 1 000 euros par jour.
La Ville a démontré au Tribunal Administratif qu’elle avait bien réglé les frais mis à sa charge dans le jugement du 17 novembre 2008.

Sur ces explications, le Président du Tribunal Administratif a classé la requête. Cependant, non satisfaits de profiter de la situation, les deux agents en cause ont contesté ce classement prétextant qu’ils n’auraient pas été réintégrés puisque qu’affectés à l’entretien du golf qui est une propriété communale.
Le Président a réexaminé le dossier, la Commune a dû une fois encore se justifier, pour que le 20 mars 2009, le Président rejette les interventions de Messieurs CACITTI et BARLE estimant qu’il n’avait pas lieu de liquider l’astreinte.

L’acharnement des deux agents en cause atteste bien l’esprit dans lequel ils ont engagé cette contestation devant la juridiction administrative, c’est pourquoi la commune a porté plainte pour escroquerie au jugement en date du 11 mars 2009. Le fait de vouloir tromper la religion du juge en lui faisant état d’éléments erronés est aggravé par le fait que les agents en cause ont demandé le doublement de l’astreinte pour en trouver profit. Leurs agissements relèvent des articles 313-1 et suivants du Code pénal.

Enfin, l’ensemble du personnel a été la cible de ces deux agents qui ont tenté d’annuler les élections du Comité technique paritaire pour des motifs à nouveau abracadabrantesques. C’est pourquoi, le Tribunal Administratif de Strasbourg a rejeté par ordonnance du 4 décembre 2008 ce recours, puis la Chambre d’Appel Administrative de Nancy par ordonnance du 28 janvier 2009.


Toutes ces actions judiciaires exercées par ces deux agents à l’encontre aussi bien de la commune que de leurs collègues révèlent la volonté de désorganiser et de perturber le fonctionnement de la Mairie.

Par ailleurs, et ces faits doivent être particulièrement soulignés et rappelés au Conseil Municipal, il est clairement établi que Messieurs BARLE et CACITTI n’exécutent pas les ordres qui leur sont donnés ou, à tout le moins, mettent une mauvaise volonté notoire à les exécuter à la vitesse minimale.

C’est ainsi que de nombreux rapports hiérarchiques mentionnent des manquements répétés de Monsieur CACITTI au niveau de la qualité et de la quantité du travail fourni. En sus, de sa mauvaise volonté au travail, il a même démontré son manque d’intérêt pour le matériel qui lui est confié. C’est ainsi qu’il a « égaré » une débroussailleuse neuve lorsqu’il était affecté à l’entretien des abords du plan d’eau. En effet, à la reprise de son poste après la pause « casse-croûte », il n’a pas retrouvé le matériel qu’il avait négligemment laissé sur son lieu d’activité. Au lieu de reconnaître les faits, Monsieur CACITTI a déclaré que ce matériel avait été subtilisé par son chef de service, et apportait des témoignages, dont celui de Monsieur BARLE.
La plainte que la collectivité a déposée pour vol s’est donc accompagnée, par la seule initiative de Monsieur CACITTI, d’une enquête contre le chef de service, qui a dû prouver son emploi du temps au moment de la disparition du matériel.
Cette manœuvre a eu pour conséquence de désorganiser le service, car la police a convoqué les témoins de Monsieur CACITTI et ceux du chef de service qui s’est retrouvé dans l’obligation de se défendre.

Cela prouve, une fois encore, que Messieurs BARLE et CACITTI n’hésitent pas à mettre en cause leurs collègues pour tenter de masquer leurs propres turpitudes. La volonté de

Il est à noter également que Monsieur Raphaël CACITTI totalise 131 jours d’absence depuis le 1er janvier 2008 dont 55 depuis sa réintégration le 19 novembre 2008. Pour mémoire, il accumule depuis le 3 août 2005 soit en 3 ans et demi, 460 jours d’absences.

C’est la raison pour laquelle, suite à leur comportement négatif permanent perturbant le bon fonctionnement des services municipaux et jetant le discrédit et l’opprobre sur la municipalité toute entière, le Conseil Municipal a pris une délibération en date du 20 juin 2008 afin de demander le licenciement de ces deux agents.

Le 23 octobre 2008, le Conseil Municipal a réitéré sa demande de licenciement dans la mesure où aucune procédure disciplinaire n’avait été diligentée, d’autant que la première délibération n’avait fait l’objet d’aucun recours par le contrôle de légalité.

Ainsi, et parallèlement à la citation directe pour usurpation de titre engagée à l’encontre de Messieurs CACITTI et BARLE devant le Tribunal correctionnel de Metz, une procédure disciplinaire auprès des instances compétentes a été mise en oeuvre. Le conseil départemental de discipline n’a pas jugé opportun de sanctionner Monsieur BARLE et a seulement infligé 3 jours d’exclusion à Monsieur CACITTI.

Cet avis consultatif ne liant pas le Maire, il a entériné la demande du Conseil Municipal par un arrêté de révocation notifié à Messieurs Barle et Cacitti le du 8 juin 2009. La commission de discipline de recours a été saisie par les intéressés et cette dernière a confirmé en tout point l’avis rendu par la juridiction de première instance. Cette décision s’impose cette fois à Monsieur le Maire.

C’est la raison pour laquelle ce dernier a convoqué spécialement le Conseil Municipal afin qu’il se prononce sur la suite à donner à cette affaire.

Si le Conseil Municipal décide de suivre l’avis de la Commission de discipline, les deux agents seront réintégrés et blanchis des faits qu’on leur reproche.

Si en revanche le Conseil Municipal demande au Maire de maintenir la révocation des agents municipaux, l’affaire sera portée devant le Tribunal Administratif en deux temps :

- Un référé suspension permettant de suspendre la décision rendue par le conseil de discipline de recours. Si le Tribunal fait droit à notre requête il ne sera pas procédé à leur réintégration.
- Une requête en annulation contre l’avis de conseil départemental de discipline de recours.

Il est manifeste que la procédure disciplinaire, telle qu’elle existe, révèle la toute puissance des instances départementales. Elles s’en tiennent à l’examen des faits sans pour autant mesurer l’impact sur les affaires d’une commune. En effet, depuis l’exclusion des effectifs de ces deux personnes, la sérénité a regagné les services municipaux et chaque agent estime qu’il est juste de ne plus faire travailler au sein d’une collectivité des personnes déloyales envers leur employeur, indignes de la confiance des amnévillois qui payent par leurs impôts le salaire de ces personnes inutiles et perturbatrices.

D’ailleurs, depuis leurs départs, leurs postes n’ont pas été remplacés, aucun dysfonctionnement n’a été constaté, bien au contraire, le rendement des équipes est supérieur. Il est donc indéniable que ces agents ne servent à rien si ce n’est à alourdir la masse salariale. C’est pourquoi parallèlement, le Conseil Municipal doit se prononcer sur l’éventuelle suppression de ces deux postes, eu égard à l’insuffisance professionnelle flagrante de ces deux agents.

Le Conseil Municipal est donc appelé à se prononcer d’une part sur la suite de la procédure disciplinaire engagée contre ces deux agents et d’autre part sur une éventuelle suppression de postes eu égard à leur inutilité au sein des effectifs.

Le Conseil Municipal,
Cet exposé entendu, à l’unanimité, a pris les décisions suivantes :

- de demander à M. le Maire de maintenir la révocation de deux agents municipaux en portant l’affaire devant le Tribunal Administratif,
- de supprimer deux postes d’adjoint technique de deuxième classe,
- et de proposer que les postes de MM. BARLE et CACITTI soient supprimés.


Compte-tenu de sa publication le 16 octobre 2009
Pour extrait conforme, Amnéville, le 16 octobre 2009
Le Maire

CONSEIL MUNICIPAL DU 17 AOUT 2010 - VOEU

OBJET : AFFAIRES DE PERSONNEL - VOEU

Le Conseil Municipal tient à exprimer la révolte quasi unanime de la population contre cette polémique interminable. Cette affaire n’a que trop duré. C’est par délibérations du Conseil Municipal du 28 juin 2008, 30 octobre 2008, 15 octobre 2009 et 18 mai 2010 que la révocation de ces deux agents a été exigée.

Le Conseil Municipal rappelle que ces deux personnes n’ont jamais été policiers municipaux,
et qu’il a demandé la révocation de ces deux individus notamment pour insuffisance professionnelle, trouble à l’ordre public, dénonciation calomnieuse envers le Maire et leurs collègues de travail, dénonciation calomnieuse suite à deux non-lieux pour harcèlement et discrimination syndicale au travail, usurpation de titre, injures, insultes publiques vis-à-vis de l’autorité municipale, séquestration, diffamations publiques devant l’hôtel de ville, etc.

Le Conseil Municipal continue à estimer qu’une réintégration entraînerait un trouble sérieux à l’ordre public et créerait parmi les quatre cent cinquante salariés communaux une situation explosive. Le Conseil Municipal ne peut qu’exiger avec force l’application de la volonté souveraine de la population. Vox Populi, Vox Dei ! Là, comme ailleurs, le conseil municipal demande au Maire de faire respecter l’article 72 de la Constitution.
Le Conseil Municipal ne peut accepter une condamnation aussi importante par simple référé d’un juge au Tribunal Administratif, surtout à titre provisoire. C’est absurde.

CONSEIL MUNICIPAL DU 17 AOUT 2010 - PLAINTE AVEC CONSTITUTION DE PARTIE CIVILE

OBJET : AFFAIRES DE PERSONNEL - PLAINTE AVEC CONSTITUTION DE PARTIE CIVILE POUR ESCROQUERIE AU JUGEMENT ET TENTATIVE D’EXTORSION DE FONDS PUBLICS

Le seul juge qui a statué est le juge des référés. Il a été trompé par des affirmations mensongères de la part de Messieurs BARLE et CACITTI. En effet, la motivation du juge ordonnant la réintégration est fondée sur l’atteinte de manière grave et immédiate de leurs ressources financières. Il a estimé que la circonstance qu’ils bénéficient de revenus de remplacement n’était pas suffisante pour atténuer la gravité des conséquences.
Cette interprétation a été faite en raison d’affirmations fallacieuses des deux agents. En effet, étant titulaires de la fonction publique, ils ont bénéficié de rémunérations versées par la commune, ils étaient ainsi en surnombre et profitaient du régime d’auto assurance des collectivités territoriales, régime privilégié de maintien de la rémunération à hauteur de 93%. Le fait que ce soit la commune qui prenne en charge les revenus devant servir à maintenir leur niveau de vie tout en leur permettant de rechercher un autre emploi est un élément substantiel. La religion du juge a été trompée.

Il est évident que dans cette affaire Messieurs BARLE et CACITTI et l’avocat Maître Blindauer ont engagé deux procédures parallèles et contradictoires. D’une part, Messieurs BARLE et CACITTI acceptent sciemment l’exécution de deux arrêtés de révocation dans le but de bénéficier du statut très favorable de l’arrêté ministériel du 30.03.2009, qui accorde 93 % du salaire net sans fournir aucun travail pendant près d’un an, alors que d’autre part, Maître Blindauer engage au Tribunal Administratif des référés contradictoires. Ainsi Messieurs BARLE et CACITTI se complaisent à l’évidence dans cette situation.

En effet, lors d’un premier référé, l’avocat demandait la réintégration suite à l’avis du Comité de Discipline de Recours, à quoi le juge a répondu que nonobstant l’avis contraire du Comité de Discipline de Recours les arrêtés de révocation demeuraient exécutoires. Dans un second référé, l’avocat demandait la réintégration suite au rejet implicite du maire, et le juge prononça la réintégration des agents sous astreinte. Ainsi donc, les arrêtés du Maire demeurent exécutoires à l’encontre des décisions du Comité de Discipline de Recours mais pas à l’égard des décisions implicites du Maire.

Maître Blindauer demanda la suspension des arrêtés de révocation du Maire alors que Messieurs BARLE et CACITTI ont accepté en toute connaissance le statut issu de l’arrêté ministériel du 30 mars 2009. Maître Blindauer, Messieurs BARLE et CACITTI savaient donc pertinemment que les arrêtés de révocation avaient été intégralement exécutés à leur profit.
De surcroît en bénéficiant de ce statut favorable ils savaient qu’ils continuaient à figurer sur la liste des salariés de la Commune et donc qu’ils ne pouvaient être réintégrés dans une commune qui ne les avait pas exclus.

Tout en sachant l’impossibilité de la commune de les réintégrer, ils vont jusqu'à demander à la commune des astreintes. Il est donc incontestable que la religion du juge a été délibérément trompée. Quand ils demandent la réintégration, ils savent que ce n’est pas possible. Quand ils demandent la suspension des arrêtés ils savent que ceux-ci ont été intégralement exécutés et la suspension d’un arrête intégralement exécuté est impossible.
Ainsi donc, les demandes de suspension des arrêtés, les demandes de réintégration et de paiement d’astreinte représentent des affirmations mensongères. Compte tenu de tout ce qui a été exposé ci-dessus le juge à été abusé et trompé.

En conséquence l’escroquerie au jugement et la tentative d’extorsion de fonds sont qualifiées. Le paiement de l’astreinte est d’ailleurs contraire à la réglementation des comptes publics et la Cour Régionale des Comptes doit être saisie aux fins de protection du budget communal. D’autant que cette astreinte est liquidée de manière provisoire, générant un doute sérieux quant à sa légalité.

Le Conseil Municipal, entendu cet exposé,

DEMANDE au Maire de porter plainte avec constitution de partie civile contre Maître Blindauer, Messieurs BARLE et CACITTI pour tentative d’extorsion de fonds publics et escroquerie au jugement,

DEMANDE au Maire de saisir la Chambre Régionale des Comptes pour avis quant à la liquidation de l’astreinte.

CONSEIL MUNICIPAL DU 17 AOUT 2010 - L'IMPOSSIBLE LIQUIDATION DE L'ASTREINTE

OBJET : AFFAIRES DE PERSONNEL - L’IMPOSSIBLE LIQUIDATION DE L’ASTREINTE.
Les deux ex-agents figurent toujours sur la liste du personnel rémunéré par la commune, donc ils ne peuvent être réintégrés car ils n’ont jamais été exclus.

DELIBERATION

Le 13 août 2010, le Juge des référés du Tribunal Administratif de Strasbourg a rendu une Ordonnance liquidant l’astreinte prononcée par une deuxième Ordonnance en date du 11 mai 2010, en raison de la non réintégration de Messieurs BARLE et CACITTI. Cette astreinte étant importante, elle nécessiterait une inscription budgétaire. Il convient donc de statuer en urgence sur la suite de la procédure contre Messieurs BARLE et CACITTI.

Il est nécessaire de rappeler les éléments suivants :

Messieurs BARLE et CACITTI ont été révoqués par arrêtés du 8 juin 2009, en exécution de deux délibérations unanimes du Conseil Municipal. Ils ont accepté l’exécution de ces arrêtés non seulement en ne diligentant aucun recours direct en annulation contre ces arrêtés, mais aussi en s’inscrivant au Pôle Emploi.

Ainsi, ils ont bénéficié du statut favorable issu de l’arrêté ministériel du 30 mars 2009 portant agrément de la convention du 19 février 2009 relative à l’indemnisation du chômage, avec maintien d’une rémunération à hauteur de 93% du salaire net. Eu égard aux attestations du Pôle Emploi stipulant qu’ils sont inscrits comme demandeurs d’emploi, ils ont sciemment accepté d’une part les conditions de cette rémunération favorable et d’autre part d’être en permanence à la recherche effective d’un emploi. Par ailleurs, ces attestations mensuelles de situation prouvent que Messieurs BARLE et CACITTI figurent toujours sur la liste du personnel de la ville et perçoivent à ce titre une fiche de paie de la commune sans fournir aucun travail.

Donc, les deux arrêtés de révocation étant intégralement exécutés et jamais contestés, ils ne peuvent plus être suspendus. Figurant toujours dans l’effectif communal et percevant toujours une rémunération de la collectivité, toute réintégration est superfétatoire et donc impossible, on ne peut réintégrer deux agents qui n’ont jamais été exclus.

Ainsi donc, MM BARLE et CACITTI ont sciemment choisi le statut favorable de l’allocation de retour à l’emploi avec 93 % du salaire net. Pour les réintégrer, le Conseil Municipal devrait voter un changement de statut, ce qu’il refuse unanimement.
De surcroît, pour continuer à bénéficier de cette allocation de retour à l’emploi, les textes précisent clairement qu’ils doivent être en permanence à la recherche effective d’un emploi.

Or, depuis 14 mois, ils perçoivent ces indemnités et, par conséquent, le Conseil Municipal leur accorde deux mois supplémentaires pour justifier leur recherche effective d’un emploi, sinon il suspendra le versement de leurs allocations.

Le Conseil Municipal,

VU l’arrêté ministériel du 30 mars 2009 portant agrément de la convention du 19 février 2009 relative à l’indemnisation du chômage,

CONSIDERANT l’impossibilité matérielle d’exécuter les Ordonnances du 11 mai 2010 et 13 août 2010,

Entendu cet exposé,

DEMANDE au Maire de maintenir les deux ex-agents dans le statut actuel, en raison de l’impossible exécution de l’ordonnance du 11 mai 2010,

DEMANDE au Maire de faire suspendre l’exécution de l’Ordonnance du 13 août 2010 liquidant l’astreinte pour impossibilité administrative et budgétaire de son exécution,

DEMANDE au Maire de suspendre le versement de l’allocation de retour à l’emploi dans un délai de deux mois, si Messieurs BARLE et CACITTI ne justifient pas de leur recherche effective et permanente d’emploi d’ici là.

CONSEIL MUNICIPAL DU 17 AOUT 2010 - PROCEDURE D'URGENCE

RAPPORT

OBJET : Procédure d’urgence

DELIBERATION

L’urgence de cette réunion du Conseil Municipal est motivée par le constat des faits suivants :
L’ordonnance du Tribunal Administratif du 13 août 2010 a liquidé l’astreinte prononcée par l’ordonnance du 11 mai 2010, s’élevant à 100 euros (cent) par jour.
La somme n’étant pas prévue au budget et l’astreinte continuant à courir, il convient de statuer en urgence sur la suite de la procédure.

Le Conseil Municipal,

VU l’article L 2541-2 du Code général des collectivités territoriales,

APPROUVE dès l’ouverture de la séance, le caractère d’urgence de la convocation faite par le Maire le 14 août 2010 pour la séance du 17 août 2010.

lundi 2 août 2010

Courrier adressé à Monsieur le 1er Ministre et relatif au dossier « ONEMA ».

Monsieur le Premier Ministre,

J’ai l’honneur de vous signaler les interventions intempestives, grotesques et ridicules d’un organisme que je ne connaissais pas avant et qui s’appelle l’ONEMA.

Au mois de mars 2009, une dizaine de fonctionnaires de cet organisme sont arrivés sur le site thermal d’Amnéville avec un déploiement de forces et de matériel considérable.

Les curistes m’ont téléphoné pour me signaler cette intrusion inopinée en la comparant à celle des «experts de Miami »…

Ces agents de l’ONEMA ont dit qu’ils étaient chargés de contrôler la pollution engendrée par l’écoulement de l’eau thermale.

Or, vis-à-vis de l’ARS et de tous les organismes de l’Etat, nous sommes en règle depuis 25 ans.

Il n’en demeure pas moins que l’ONEMA m’a adressé un procès verbal N°20090813-2596-01 en date du 13 octobre 2009.

J’ai été convoqué par le Procureur de la République au prétexte que l’eau thermale polluerait un ruisseau dénommé par l’ONEMA « ruisseau du bois de Coulange ».

Bien entendu, quand j’ai pris connaissance des faits qui m’étaient reprochés j’ai éclaté de rire. En effet, cette accusation est totalement aberrante dans la mesure où aucun ruisseau n’a jamais été répertorié sur le plateau de la forêt du bois de Coulange.

Ce que l’ONEMA semble prendre pour un ruisseau est en réalité un fossé creusé par la commune pour l’écoulement de l’eau thermale !

De surcroît, en amont de ce fossé, les agents de l’ONEMA ont découvert une sorte de mare à sec dans laquelle il y aurait des mollusques…. Ils en ont donc déduit qu’il s’agissait d’un ruisseau.

Tous les pêcheurs du coin ont cherché vainement le ruisseau du bois de Coulange et à leur grand désespoir ils ne l’ont jamais trouvé !

Tout le monde sait qu’un ruisseau provient d’une source. Si tel était le cas, cela ferait belle lurette que nous aurions utilisé cette opportunité pour réaliser le lac artificiel dans le bois de Coulange. Nous avons dû faire appel à l’eau d’exhaure des mines.

Ainsi donc, ce procès verbal de l’ONEMA est d’autant plus illogique que les services de l’Etat, à savoir la DDASS et la DRIRE chargés de ce dossier d’écoulement de l’eau thermale ne se sont jamais manifestés. Ce qui veut dire en clair que nous pouvons répondre à l’ONEMA : « De quoi je me mêle ? »

Ayant échoué lamentablement dans cette affaire de pseudo pollution d’un ruisseau n’ayant jamais existé dans le bois de Coulange, l’ONEMA a trouvé un nouveau « champ de bataille » encore plus risible.

L’ONEMA m’a, en effet adressé un procès verbal n° 20080506-2304.01 en date du 6 juillet 2010 alors qu’il avait été établi en date du 30 avril 2008, avec bien entendu, copie au Procureur de la République.

Entretemps mon Directeur de Cabinet avait été convoqué par la police sur ordre du Procureur de la République. J’ai donc appris deux ans après l’établissement du procès verbal que je suis encore une fois un délinquant…

Cette fois ci, quelle horreur ! Je suis accusé « de destruction du site de reproduction et des aires de repos des tritons et crapauds » émigrés des zones marécageuses de Malancourt-la-Montagne, annexe d’Amnéville situé à 10 kilomètres !

Figurez-vous que ces « batraciens protégés » sont descendus de Malancourt, on ne sait toujours pas par quel moyen ! Ils se sont installés sur le crassier deux fois séculaire, qui a été pendant 200 ans le dépotoir des déchets de l’industrie sidérurgique.

Pour dépolluer ce site, la DREAL a préconisé le confinement de l’ensemble de la surface par 30 cm de terre.

Lorsque les engins ont exécuté les travaux de confinement et de dépollution, les inspecteurs de l’ONEMA m’ont de nouveau attrait devant le Tribunal au prétexte que j’aurais détruit les aires de reproduction de nos tritons et de nos crapauds.

Je voudrais d’abord vous faire remarquer, Monsieur le Premier Ministre, que jamais personne n’a vu un seul crapaud ou triton dans les flaques d’eau du crassier.

La seule preuve invoquée par l’ONEMA se fonde sur des enregistrements sonores effectués par ces grands spécialistes : « des écoutes de chants nocturnes ont permis de vérifier la présence du pélodyte ponctué et du crapaud calamite, ces chants ont été enregistrés… les enregistrements sont disponibles en format numérique MP3 »

Cependant pour être honnête, les agents de l’ONEMA ont observé « un individu juvénile de triton palmé » à l’endroit d’un chantier de lotissement sur lequel il y avait un hectare de serres horticoles.

S’il fallait donc reconstituer le site de reproduction de ce triton palmé, il faudrait reconstruire les serres qui ont été récemment démolies.

J’ai transformé cette affaire en une fable pour les enfants. Il y a quelques années, il y avait de la défusion dans l’air ; les tritons et les crapauds de Malancourt se sont réunis pour organiser la fuite vers Amnéville. Ils ont trouvé sur le crassier en pleine dépollution un terrain d’épanouissement exceptionnel !

Mais depuis qu’il n’y a plus de danger de défusion, les tritons et les crapauds sont remontés à Malancourt !

Je voudrais également faire remarquer à ces fonctionnaires de l’ONEMA que ce crassier, dépotoir industriel deux fois séculaire, une fois dépollué, a été occupé par la collectivité.

Nous sommes donc les premiers arrivants sur ce site. Les crapauds et les tritons s’y sont installés après dans la plus parfaite illégalité !

Cette affaire est de nature à faire rire toutes les populations environnantes, mais il n’en demeure pas moins que cette administration que je ne connaissais pas s’est permis d’émettre un avis défavorable dans le cadre d’un permis de lotissement de 37 hectares.

Monsieur le Premier Ministre, votre collègue Jean-Louis BORLOO, m’avait écrit récemment que l’agglomération de la sidérurgie archi-polluante était en règle vis-à-vis de la population…

Mais pour l’ONEMA, des supposés tritons et crapauds émigrés sur le crassier ont plus d’importance que toute une population menacée par une pollution insupportable de la sidérurgie.

Trop, c’est trop… Ce harcèlement incessant de la part des institutions de l’Etat à mon encontre et à l’encontre de la commune d’Amnéville est proprement scandaleux.

Comme l’Etat est engagé dans une politique de rigueur budgétaire, des milliers de postes de fonctionnaires vont être supprimés. Je vous suggère, en conséquence d’éliminer l’institution dite ONEMA qui est inutile et qui est de nature à entraver le développement économique d’une municipalité.

Il faut savoir également que l’ONEMA a déclenché contre moi deux informations judiciaires… Pour les tritons et les crapauds, c’est mon Directeur de Cabinet qui a été convoqué à la police et lorsque le Commissaire de la Police d’Hagondange m’a téléphoné pour m’entendre sur l’affaire de la pollution du ruisseau qui n’a jamais existé, j’ai bien été obligé d’exprimer mon mépris devant un tel acharnement.

S’agissant d’une conversation téléphonique informelle, je me suis permis évidemment d’exprimer mon ras-le-bol vis-à-vis du comportement de l’ONEMA.

Quelques mois après le Commissaire de Police judicaire de Strasbourg demande à m’auditionner dans le cadre de cette affaire… Me voilà accusé d’outrage par le Procureur de la République de Metz, Monsieur Rémy HEITZ. Le jeune commissaire de Police croit avoir entendu dire « qu’il aille se faire foutre »…

J’ai clairement affirmé dans ma déposition qu’en aucune façon je ne m’étais adressé à un Procureur de la République et que s’il y avait des mots durs ils étaient dirigés contre l’ONEMA.

D’ailleurs lorsque le Commissaire d’Hagondange m’a informé sur sa volonté de m’auditionner sur l’affaire du ruisseau, j’étais loin de penser que le Procureur de la République de Metz était mêlé à une telle affaire. De toute façon, s’agissant d’une conversation téléphonique informelle, je suis 1er Magistrat, Officier de Police Judiciaire, et je suis donc en droit d’estimer que ma parole exprimée dans ma déposition vaut celle d’un ragot.

Or, après ma déposition, le Procureur de la République de Thionville m’a convoqué pour un rappel à la loi. J’ai répondu à cette convocation que j’avais passé l’âge de la réprimande et que je préférais un procès public.

J’ai également fait remarquer dans ma réponse que si je suis attaqué par le Procureur de la République de Metz, l’affaire doit être dépaysée comme l’a été une citation directe de l’ex-Procureur de la République de Metz, Joël GUITTON, à mon encontre pour diffamation, à la 17ème Chambre correctionnelle de Paris.

Je viens de recevoir une convocation à comparaître devant le Tribunal correctionnel de Thionville le 14 décembre 2010.

Monsieur le Premier Ministre, il faut savoir que Thionville est plus proche d’Amnéville que Metz, et un dépaysement adéquat doit être le même que pour l’affaire Joël GUITTON.

En conclusion, Monsieur le Premier Ministre, est-il sérieux pour l’institution judiciaire française d’en arriver à ce point du ridicule, quelques supposés crapauds et tritons sur un crassier séculaire archi-pollué et un ruisseau imaginaire n’auraient-ils pas mérité un suprême dédain ?...

Veuillez agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de ma très haute considération.




Docteur Jean KIFFER
Ancien Député
Conseiller Général de la Moselle
Maire d’Amnéville-les-Thermes