lundi 22 décembre 2008

Je continue à m’accuser… et je persiste…et je suis de plus en plus fier de l’éclatante réussite d’Amnéville.

Je m’accuse d’avoir toujours estimé que les super délinquants de la finance mondialiste sont davantage protégés par les institutions de l’Etat que les patrons bénévoles d’une entreprise à économie sociale.

Je m’accuse d’avoir l’orgueil de l’homme d’honneur toujours solitaire qui a suffisamment de hauteur pour traiter avec dédain et mépris la bassesse humaine. Je m’accuse d’avoir réussi à mettre en place une structure de gestion du pôle thermal la plus morale et la plus transparente jamais réalisée en France : la commune investisseur et unique actionnaire et l’association para-municipale gestionnaire dans le seul intérêt général. Tout part de la commune, tout revient à la commune… Aucun kopek privé n’interfère dans le mécanisme.

Je m’accuse d’avoir enrichi d’une façon extraordinaire la commune qui est devenue la plus riche de France par tête d’habitant.

Je m’accuse d’estimer que les réquisitions de détournement d’argent public sont totalement absurdes. Je ne peux détourner de l’argent public au profit de l’argent public de la commune comme je ne pouvais m’abuser moi-même.

Je m’accuse de concentrer volontairement les pouvoirs de décision afin de préserver l’exclusif intérêt général.

Je m’accuse d’être un patron social, bénévole et donc subversif.

Je m’accuse… et je suis fier de la réussite spectaculaire du site thermal avec 2 500 emplois directs et indirects au moment où tout s’effondre, où on licencie et on délocalise à tout va, notre entreprise sociale affiche quant à elle une prospérité provocante.

Je m’accuse… et j’accuse le pouvoir judiciaire de s’immiscer dans la gestion administrative de la commune. Le Conseil municipal d’Amnéville a été réélu à l’unanimité pour continuer à s’occuper souverainement de la gestion des deniers publics et il est le seul à pouvoir le faire selon l’article 72 de la Constitution.

Sur une incrimination surréaliste de détournement d’argent public au profit de la commune, un substitut du Procureur de la République ose requérir l’élimination d’un maire élu depuis 43 ans, réélu à l’unanimité, patron social et bénévole d’une des entreprises les plus importantes de Lorraine.

On ne peut qu’halluciner !

Jusqu’à présent, j’étais habitué aux frasques de l’ex-Procureur de la République, Joël GUITTON, qui vient d’ailleurs d’être débouté par la Cour d’Appel de Paris. On m’avait promis un changement et voilà que ça recommence…

La République veut-elle vraiment se débarrasser du Maire d’Amnéville ? Ce sera alors l’occasion pour la population de réclamer l’autonomie de sa principauté !.


Docteur Jean KIFFER
Conseiller Général de la Moselle
Maire d’Amnéville-les-Thermes

vendredi 19 décembre 2008

Audience du 18.12.2008

Monsieur le Président
Tribunal de Grande Instance de Metz
3, rue Haute Pierre
57000 METZ


Amnéville, le 16 décembre 2008


Monsieur le Président,

Le moins que l’on puisse dire c’est que je suis un habitué des prétoires. Mais cette fois-ci c’est le procès de trop. La Justice juge au nom du peuple français.

Or, l’opinion publique est totalement derrière moi pour reconnaître la réussite éclatante du Pôle Thermal avec ses 2.500 emplois directs et indirects, 3ème employeur du département. Je savais bien que je prenais des risques en gagnant le défi incroyable pour transformer un rêve fou en réalité. J’ai toujours affiché au-dessus de mon bureau la maxime de Jules Clarétie : « Tout homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire, et surtout la grande armée des gens d'autant plus sévères qu'ils ne font rien du tout. »

Rien ne m’a été épargné. Même pas la Cour des comptes nationale qui s’est déshonorée en publiant sur Amnéville un rapport mensonger qui décrivait une situation à l’inverse de la réalité.

Au milieu de l’aventure dantesque des 45 procès sur le golf, un Président de la Cour d’Appel de Reims pour motiver un jugement en ma faveur disait : « Même si le Maire d’Amnéville manifeste les défauts de ses qualités en tant qu’administrateur de sa Commune »

Au sujet de l’affaire du golf j’ai pu constater avec satisfaction qu’un Juge d’Instruction de Reims vient d’accepter d’instruire ma plainte en escroquerie au Jugement. C’est dire qu’à force de persévérance la vérité finit toujours par éclater.

Depuis toujours, je suis dans le collimateur de la Justice qui voudrait à chaque fois prouver que je suis un hors la loi. Or, le procès d’aujourd’hui est l’illustration d’une Justice instrumentalisée. Le droit est dévoyé pour permettre à certains d’obtenir enfin une condamnation me rendant inéligible, c’est le but final recherché, c’est évident.

Je voudrais à ce stade vous rappeler ma lettre ouverte à la population du 18 avril 2008 qui résume bien l’enjeu de ce procès. Mais j’ai oublié de m’accuser d’être un solitaire forcené, ni club, ni parti politique, ni secte, ni même franc-maçonnerie.
Ainsi, dès le départ, je me suis fixé comme principe de base, connaissant les risques : honneur, loyauté, honnêteté personnelle. Je savais qu’en brassant des sommes colossales, je serai scruté à la loupe. Ce qui fut fait.

Ne trouvant donc rien du côté de l’intégrité, mes détracteurs les plus farouches ont suggéré au Juge judiciaire de faire intrusion dans les affaires de l’administration communale. A chacune de mes audiences auprès du Juge d’instruction Montfort, j’expliquais qu’à partir du moment où le conseil municipal a pris une délibération qui n’a pas fait l’objet d’une contestation lors du contrôle de légalité, le Maire est dans l’obligation d’exécuter cette délibération et la constitution prévoit que dans le cadre de l’exercice de ses fonctions, le Maire ne peut être pénalement responsable.

Réponse du Juge : « A Amnéville il n’y a pas de délibération, le Maire décide tout seul, il a trop d’influence sur son conseil municipal, qui décide comme veut le Maire ; » Après une telle affirmation, la messe est dite.

Pour l’affaire du Galion, que vous connaissez certainement, Monsieur le Président, je n’ai cessé d’invoquer les délibérations du conseil municipal, tout en rappelant parfois, que malgré tout ou peut-être à mon regret, Amnéville fait toujours partie de la République.

Maintenant je me permets de vous démontrer que dans l’affaire qui nous préoccupe, le juge judiciaire a carrément forcé la porte de l’administration communale.

Lorsque j’ai eu l’audace de vouloir implanter une station thermale en pleine crise de la sidérurgie, les investisseurs ne se pressaient pas au portillon. Personne ne voulait y mettre un kopeck. Les pouvoirs publics ricanaient.

C’est alors que le conseil municipal a décidé de financer seul cette opération. J’ai toujours précisé que le contribuable ne serait jamais sollicité ; la collectivité ne servant que de structure de support, le capitalisme exclusif dans le Pôle Thermal c’est la commune qui l’a financé par emprunt classique.

La population nous a fait confiance et j’ai toujours proclamé haut et fort « Si çà marche toutes les retombées seront pour la commune ». J’ai enrichi la commune sur le secteur thermal à hauteur de 35 à 40 millions d’euros de valeur nette. Pour gérer cet ensemble j’avais le choix entre trois solutions : la gestion directe, c’est impossible ; la délégation de service public, je n’aime pas cette solution car on municipalise les dépenses et on privatise les recettes.

J’ai donc imaginé la solution de l’Association para municipale où le Maire est Président de droit et le conseil municipal majoritaire au conseil d’administration.
Je savais bien que les pouvoirs publics n’aimeraient pas ce montage. Car une telle association est une société d’économie mixte de fait. J’écartais la SEM car il y a forcément des intérêts privés.

Il y a eu longtemps des discussions sur l’association para municipale, jusqu’au jour où la CRC a estimé dans un rapport officiel « qu’il s’agit là d’un outil commode pour la gestion de certaines activités périphériques de la commune ». De toute façon, les litiges sur cette affaire sont toujours restés dans le cadre administratif et non judiciaire. On a d’un côté l’investisseur, l’actionnaire exclusif, la commune et de l’autre côté un gestionnaire de fait public sous la forme d’une association para municipale avec le Maire Président.

On n’a jamais réalisé en France un montage juridique aussi transparent et moral exclusivement consacré à l’intérêt général sans aucune interférence d’intérêt privé.

On peut estimer comme l’expert Monsieur Weiss que c’est original, je dirais même atypique mais cela a été drôlement efficace : l’enrichissement de la commune et la création de 360 emplois. Tout ce montage est issu des délibérations du conseil municipal non contestées par le contrôle de légalité.


Il s’agit donc d’un ensemble exclusivement d’intérêt public, de relations financières entre l’actionnaire communal et le gestionnaire public de fait. Le juge judiciaire ne peut intervenir que si la CRC procède à un signalement auprès du Procureur de la République.

Or, nous avons été contrôlés régulièrement par toutes les instances administratives compétentes et aucune anomalie n’a jamais été signalée, si ce n’est que la CRC a remarqué que le montage était plutôt astucieux dans le cadre de l’intérêt général. Tout part de la commune, tout retourne à la Commune.

Le Directeur n’est que l’employé du Maire Président. Quant à moi, je me suis toujours considéré comme un patron social, non socialiste, entièrement bénévole. Ce qui perturbe mes détracteurs c’est qu’ils sont obligés d’admettre que dans cette société où l’argent est roi, il reste un idéaliste. On m’a toujours qualifié de patron subversif.

J’avais demandé au directeur de veiller à un équilibre entre l’actionnaire communal et le gestionnaire public de fait. En effet, afin de permettre à l’entreprise de s’épanouir et de se développer, l’actionnaire acceptait de garder à sa charge certaines prestations en ne réclamant que le minimum de loyer pour la faire prospérer rapidement.

Le directeur a cru bon de s’accaparer l’entreprise. Il s’est mis dans la peau d’un chef d’entreprise. Il oubliait que la commune était l’actionnaire. J’ai bien remarqué que l’entreprise affichait des excédents. Personne ne pensait à l’administration fiscale s’agissant d’une activité publique. Je pensais que ces excédents reviendraient à la commune, comme c’est le cas par le financement partiel de Thermapolis. J’ai donc été très surpris par le redressement fiscal en date du 19 décembre 1997 portant sur l’établissement thermal sur une période de quatre années.

En clair, le directeur a généré des bénéfices artificiels sur le dos de la commune dans le seul but de pouvoir s’attribuer des rémunérations importantes calculées sur le bénéfice virtuel.

Or, ce monsieur si légaliste dans ses dénonciations savait que les excédents déclarés étaient artificiels et ne correspondaient pas à la réalité économique par rapport à l’actionnaire communal. Il savait donc qu’il s’attribuait des rémunérations colossales sur un bénéfice virtuel sinon il aurait du le déclarer à l’administration fiscale. Si l’amnistie fiscale de 1998 n’était pas intervenue, l’entreprise se serait effondrée dans une situation catastrophique.
La manœuvre frauduleuse est évidente. Il s’attribue des rémunérations sur de faux bénéfices et de surcroît il promet de les déclarer au fisc. Sans l’amnistie, l’entreprise était doublement pénalisée.

J’ai signalé au Procureur de la République et au Juge d’instruction ces manœuvres par mes observations du 6 août 2004. J’étais persuadé alors que ce serait Monsieur PAINI qui allait être mis en examen. En constatant la gestion publique dévoyée au profit du directeur j’ai exigée que l’on établisse la vérité comptable et que l’on paye à la commune ce qui lui était du en loyers et en prestations.

Monsieur PAINI appelle cela le pillage de l’entreprise, il aurait du balayer devant sa porte.

Le Procureur de la République parle de ponction de l’association au profit de l’actionnaire.

Que l’administration fiscale compte récupérer un maximum d’argent pour les caisses de l’Etat, cela se comprend, mais il n’est nulle part question de fraude.
Mais que le Président de l’association se batte pour préférer les caisses de la commune aux caisses de l’Etat, c’est son devoir. J’ai gagné la bataille fiscale puisque le Ministre des finances, lui-même, Nicolas SARKOZY, m’avait annoncé la bonne nouvelle.

En conséquence, suite au premier contrôle fiscal, non seulement Monsieur PAINI a désobéi, mais pour rentrer dans les grâces du fisc, il lui a envoyé un chèque de 1 million 700.000 frs, en 1997, pour payer l’impôt sur les sociétés sur la première année d’exploitation de Thermapolis, alors que les comptes n’étaient pas encore établis.

Lorsque le bilan définitif est réalisé, et acceptation par le fisc du nouveau loyer, Thermapolis n’était pas imposable sur l’impôt sur les sociétés et quand j’ai demandé le remboursement de la somme, on nous a répondu que l’argent versé spontanément au fisc n’est jamais remboursé. …Avis aux amateurs, si par mégarde vous verser de l’argent dans les caisses de l’Etat, ce dernier ne vous le remboursera jamais !

Suite à cette nouvelle faute grave, je lui ai retiré toute délégation de signature.. Par la suite, Monsieur PAINI a continué à prétendre que le paiement de l’impôt sur les sociétés était légal et que les frais imposés à l’association étaient exorbitants.
Constatant ce comportement inadmissible, j’ai procédé à son licenciement tout en consentant des indemnités transactionnelles car je ne connaissais pas à l’époque la réalité des manœuvres de Monsieur PAINI par lesquelles il s’est attribué des primes pharaoniques.

De 1996 à 2001 il s’est amassé une fortune de près de 10 millions de francs. Il refusait de payer des charges à la commune, s’est probablement la raison pour laquelle, pour diminuer les bénéfices, il s’est servi lui-même.

Comment et pourquoi a-t-on une fois de plus monté une telle manœuvre, un tel coup tordu ? Pourquoi ? C’est un secret de polichinelle.

Le Procureur de la République, dès son arrivée en Moselle avait déclaré « Je voudrais croiser le fer avec le Docteur KIFFER » A partir de cette déclaration , tout devenait possible. Des journées entières, la police judiciaire et parfois la gendarmerie ont envahi les bureaux de la Mairie.

Les commissions rogatoires se sont succédées, les mises en examen, les procès se multiplient. A un certain moment on aurait cru un état de siège à la Mairie ! Le personnel est blindé depuis longtemps, la résignation sarcastique est de mise. J’ai demandé au Ministère de la Justice le bilan chiffré de toute cette avalanche de procès en sorcellerie. Tout ce que cela coûte au contribuable.

Quoi qu’il en soit, l’affaire qui nous préoccupe a éclaté à un moment de phase aigue de la deuxième guerre du Casino.

Tout le monde a en mémoire le moment fatidique où Monsieur TRANCHANT s’est comporté comme le justicier contre la commune, ses satellites et moi. « J’aurai sa peau » avait-il clamé. Les mises en cause judiciaires pleuvaient. Le Préfet a retourné sa veste et a prétendu que les finances de la Commune étaient en faillite.

La CRC qui a toujours été juste et bienveillante à l’égard d’Amnéville manifeste quelques doutes. Le Ministère reste neutre. Alors que l’on croyait que tout allait s’écrouler, que le complot des institutions de l’Etat allait enfin m’éliminer, j’ai signé un contrat de concession historique pour le casino : 25 millions d’euros de droits d’entrée et 35 millions d’euros d’investissements. Voilà une victoire de l’obstination : rester fidèle à l’exclusif service de la collectivité.


Quand je vois le prix à payer pour rester honnête, je me demande parfois s’il ne valait pas mieux être comme tout le monde : se faire acheter. Rien que d’y penser, rien que de l’écrire, j’en ai des frissons !

Quoi qu’il en soit, il est de notoriété publique que le Procureur Monsieur GUITTON était en permanence aux aguets pour trouver une incrimination pénale dans le but permanent de me rendre inéligible.

C’est dans cette ambiance délétère que Monsieur PAINI, licencié pour faute grave, exprime haut et fort sa rancœur contre le Maire. Le premier adjoint de l’époque, devenu félon et déchu, à la botte de Monsieur TRANCHANT a remis les pseudo rapports de Monsieur PAINI au Procureur de la République qui était à l’écoute.
On a formulé alors les incriminations pénales et on a recherché les témoins à charge. Lorsqu’il n’y a pas de partie civile qui veut se dévoiler encore, l’histoire commence toujours par une lettre anonyme dont le contenu est totalement stupide et me rappelle la réplique de Louis de Funès dans l’un de ses films : « Avez-vous reçu ma lettre anonyme ? »

Pour agrémenter le tout, un faux rapport dressé par des pseudo policiers municipaux, usurpant à l’occasion le titre d’agent de police judiciaire, visait à accréditer les délations.

Le comble du grotesque c’est que l’on ose encore faire référence à des épisodes de la première guerre du casino. En 1995, le Parquet avait classé toutes ses affaires ridicules. Cette pseudo association du contribuable n’existait plus depuis les élections de 1995. La phrase, par ailleurs « élus municipaux » peut créer une ambiguïté, c’est l’évidence : une volonté délibérée de vouloir crédibiliser l’accusation en faisant croire que des conseillers municipaux faisaient partie des dénonciateurs.
Le 11 avril 2000 Monsieur TRANCHANT sort du bois. Il a informé que le casino dans le cadre de l’abattement fiscal supplémentaire a effectivement versé les sommes indiquées pour le centre thermal et Thermapolis.

Une partie d’ailleurs de ces sommes venaient du prélèvement fiscal de la commune. Ces sommes ont été encaissées par la commune pour augmenter l’actif de l’actionnaire.

Ainsi l’argent supposé détourné que verse l’association à la commune est de nature à conforter le patrimoine communal que le casino soutient financièrement. Le casino n’avait aucun intérêt à agir, au contraire. Ce n’est pas pour cette raison que Monsieur TRANCHANT s’est désisté de sa partie civile, mais comme l’écrit le Procureur de la République naïvement « Il s’est désisté à la suite d’un accord négocié concernant l’ensemble des contentieux opposant l’intéressé au Maire d’Amnéville. En clair, cela veut dire que Monsieur TRANCHANT est sans doute intervenu dans ce dossier pour faire pression sur la Commune. Il appartenait au Procureur de la République d’apprécier la nature de la dénonciation.

Alors l’évocation de l’affaire de la TVA à 5,5% tombe comme un cheveu sur la soupe dans ce dossier d’accusation. Je continue à me battre pour ce taux de TVA dans le thermo ludisme , le thermalisme classique bénéficiant déjà de ce montant de TVA. Qu’y a-t-il donc de répréhensible dans cette affaire ? Monsieur PAINI a vraiment du culot en parlant de pillage de l’association quant on connaît ses manœuvres d’accaparement de rémunérations pharaoniques.

Monsieur PAINI est également un menteur. Il invoque des propos que je ne peux avoir tenus. Les déclarations de ce monsieur sont totalement incohérentes. Il n’a toujours pas compris que l’association n’est que le gestionnaire public et la commune l’actionnaire investisseur. Il a oublié que lorsque je l’ai recruté la construction de l’établissement thermal était en voie d’achèvement.

La Chaîne du Soleil avait d’autres candidats à me proposer. J’ai choisi Monsieur PAINI car je pensais que son contexte familial me permettait de calmer les ardeurs de la ministre socialiste de l’époque, son père étant un grand militant syndicaliste.

En réalité ce n’est que par ma situation de député que le thermalisme a pu démarrer à Amnéville. Monsieur PAINI n’y est pour rien. Le témoignage de Jean MARTIN est le plus incroyable et le plus affligeant. Voilà un homme qui est rémunéré par la commune et ses satellites depuis 1973. C’est lui qui a avalisé la notion originale de l’association para municipale ; C’est lui qui, par ailleurs, a été l’expert comptable du centre de loisirs qui a longtemps géré la piscine patinoire. C’est lui qui a toujours cautionné les relations comptables entre l’association para municipale et la commune.

A l’époque, les affaires n’étaient pas encore aussi prospères. C’était plutôt la commune qui venait en aide à l’association. Donc, pendant des dizaines d’années, j’ai du apprendre qu’une commune ne faisait pas de facture mais qu’elle faisait des conventions approuvées par le conseil municipal.


De même que les loyers sont fixés par une délibération. C’est Monsieur MARTIN qui m’avait établi la première convention d’entretien des espaces verts des HLM. Il est évident qu’il s’agit là d’un témoignage pour le moins douteux. Monsieur MARTIN a, de surcroît, été défendre la commune devant la commission départementale des impôts en précisant que les frais et les loyers étaient tout à fait normaux. Très curieusement il déclare après au juge d’instruction que le Maire pille l’association thermale en payant trop de loyers à la commune !

De toute façon, chez les gens ordinaires, sans honneur, la trahison a un prix..Il a été mal récompensé puisqu’il a été radié définitivement de la liste des commissaires aux comptes. En conséquence son témoignage n’a, depuis lors, aucune valeur.

Compte tenu du fleurissement des abords du Pôle Thermal, admiré par des millions de visiteurs, cette affaire est dérisoire et relève de la basse mesquinerie.

Le rapport d’expertise de Monsieur WEISS mérite que l’on s’y arrête. Après avoir constaté une vérité de Lapalisse, l’association para municipale dépend entièrement du pouvoir municipal. Le Maire Président se charge de son objet, il reconnaît qu’il n’y a rien de pénal.

La commission départementale des impôts a reconnu la validité des soit disant ponctions financières, à l’exception du jardinage. Il reconnaît que la situation n’est nullement compromise et termine par une nouvelle lapalissade en prétendant que l’avenir de l’association dépend des prélèvements de l’actionnaire et comme l’actionnaire n’est pas irresponsable il y donc aucun problème pour l’avenir.

S’agissant du supposé transfert d’actif de l’association para municipale à l’office municipal du tourisme, c’est une ineptie, puisque ni l’un ni l’autre ne possède d’actif, la commune étant le seul actionnaire.

En conclusion, la commune est le seul investisseur, le seul actionnaire. Elle assure l’investissement des frais d’entretien importants étant donné le milieu corrosif du thermalisme. Les frais de modernisation, tous les actifs appartiennent à la commune.

L’association thermale n’est que le prestataire de service pour le fonctionnement elle ne dispose d’aucun actif. Il est donc totalement absurde de m’accuser vouloir priver l’association de croissance celle-ci étant assurée par les investissements de l’actionnaire.

Enfin, pour le chef d’accusation d’abus de confiance, l’interrogation demeure : qui abuse qui ?

Comme je l’ai expliqué plus haut, c’est l’accusateur Monsieur PAINI qui a abusé le Maire Président et la commune.

En conclusion, il est évident que l’acte d’accusation n’est qu’un ensemble de coups tordus et de manipulations de bas étage.

J’ai donc l’honneur de vous demander, Monsieur le Président, la relaxe afin que la commune d’Amnéville puisse réclamer aux accusateurs les dédommagements qui s’imposent.


Le Président
Docteur Jean KIFFER

jeudi 20 novembre 2008

Lettre ouverte a Michelle Alliot Marie

Madame la Ministre,

J’ai l’honneur de porter à votre connaissance un abus de pouvoir de la part de l’administration préfectorale, qui crée un préjudice immédiat à la commune, de 940 000.- euros et bloque un investissement de 4,1 millions d’euros.

Une canalisation d’oxygène de la société Air Liquide traverse la commune d’Amnéville, pour alimenter l’ex usine sidérurgique de Hagondange démantelée depuis trente ans.

Lorsque la commune a acquis les terrains pour réaliser un lotissement de 43 parcelles, cet oxyduc n’est mentionné nulle part dans les actes et documents fournis par l’ancien propriétaire.

En 2002, alors que nous réalisions un lotissement de 29 lots à quelques centaines de mètres au sud de celui dont il est question aujourd’hui, la société Air Liquide intervient brutalement pour nous imposer une interruption de chantier.

Après avoir mis la pression sur les services municipaux, la société Air Liquide nous a imposé de payer les travaux de mise en place d’un bouchon sur la canalisation, ce qui fut réalisé.

Nous avions donc raison de croire que cet oxyduc bouché aux deux extrémités ne servait à plus rien. Lorsque nous avons commencé les démarches pour le lotissement du Stade, la société Air Liquide s’est à nouveau manifestée en voulant imposer des prescriptions draconiennes vis-à-vis de son fameux tuyau définitivement vide …

J’ai donc établi un arrêté municipal daté du 18 avril 2007, déclassant cet oxyduc vide. La société Air Liquide n’a pas demandé de référé suspension, elle a préféré une contestation classique devant le Tribunal Administratif de Strasbourg, qui permet de faire perdurer la situation … Mais en attendant, l’arrêté du maire s’applique.

Le 28 novembre 2007, l’arrêté de lotir est délivré, aucune des restrictions exigées par la société Air Liquide n’a été retenue du fait de l’exécution de l’arrêté du maire du 18 avril 2007.

De surcroît, un modificatif de l’arrêté de lotir a été établi le 11 février 2008, mentionnant expressément l’existence de l’arrêté municipal précité qui supprimait les exigences de la société Air Liquide.

Or, cet arrêté de lotir et ses modificatifs n’ont été déférés ni par la préfecture, ni par la société Air Liquide.

En conséquence, la théorie administrative des droits acquis trouve pleinement application en la circonstance.

Il est à remarquer que la société Air Liquide ne se met jamais, en avant, elle-même. Elle attend et, au moment opportun, elle actionne la préfecture. Or, malgré les arrêtés de lotir non déférés qui constituent un droit, et bien qu’il s’agisse d’une canalisation inutile depuis trente ans, le secrétaire général de la préfecture, se basant sur le rapport d’un de ses proches collaborateurs, nous inflige un déféré suspension et une demande d’annulation du permis de construire de 29 logements délivré à un promoteur, en reprenant à son compte, purement et simplement, les exigences stupidement obsolètes de la société Air Liquide.

Je suis maire depuis 1965, j’en ai vu de toutes les couleurs de la part de l’administration mais je n’ai jamais vu l’administration défendre les exigences absurdes d’une société privée qui, à l’évidence, aura le même raisonnement que pour le lotissement « Le Boulodrome » : « Vous payez une somme X pour un semblant de bouchonnage et tout est réglé ». Voilà où est le problème.

De toute façon, le comportement de ces deux fonctionnaires, par rapport à une société privée, m’indiffère. Ce qui m’intéresse, c’est éviter que la commune ait un manque à gagner immédiat de 940 000.- euros, et que le chantier de 29 logements vendus à 80 % (4,1 millions d’euros d’investissements) ne soit stoppé par la volonté de deux fonctionnaires de la Préfecture.

Dans les circonstances actuelles de morosité de l’investissement, un tel comportement de la part de fonctionnaires peut s’assimiler à un sabotage de l’économie nationale. De tels agissements m’inspirent d’ailleurs l’idée de faire détecter sur le plan national, les technocrates qui, par excès de zèle ou excès de pouvoir, bloquent des investissements. Notre cas n’est surement pas unique.

Dans l’assouplissement des contrôles technocratiques, il y a sans aucun doute un vivier considérable de possibilités d’investissements à exploiter.

Veuillez croire, Madame la Ministre, en l’expression de ma très haute considération.

Docteur Jean KIFFER
Conseiller Général de Moselle

mercredi 19 novembre 2008

Courrier relatif au Pole Thermal

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mercredi 12 novembre 2008

LETTRE D'INFORMATION AUX AMNEVILLOIS




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mercredi 5 novembre 2008

Réaction à la "manifestation" CGT du 5/11/2008

Si la "peste rouge" de la CGT s'imagine que j'envisage de saisir la justice sur leur tract qui se veut lamentablement injurieux, elle aurait du savoir que depuis toujours j'adopte vis-a-vis de ces comportements provocateurs la même attitude : "avec un suprême mepris, je leur dis le mot de cambronne".

Docteur Jean KIFFER

mercredi 22 octobre 2008

AFFAIRE BERTRAND...

J’ai été sanctionné pour avoir déclaré que la France était une république bananière.
Depuis l’affaire Bertrand, je réalise qu’un autre terme serait certainement plus approprié :

Nous sommes une république de pieds nickelés !


Docteur Jean KIFFER
Conseiller Général de la Moselle
Maire d’Amnéville les Thermes

lundi 13 octobre 2008

COMMUNIQUE DU 13/10/2008 - " Accident mortel à Amnéville "

Dans le Républicain lorrain du 11 octobre dernier, une annonce fracassante figure en première page : « Accident mortel à Amnéville. » Deux colonnes relatent cet accident en page Grande Région.

L’identité de la victime est bien mise en évidence alors qu’on ne dévoile que les initiales de celle du délinquant qui a déjà un lourd passé judiciaire…

Pourquoi manifester tant d’égard vis-à-vis d’un délinquant de la route ?

Docteur Jean KIFFER
Conseiller Général de la Moselle
Maire d’Amnéville les Thermes

jeudi 18 septembre 2008

A l’attention de Messieurs les Rédacteurs en Chef...

COMMUNIQUE DE PRESSE

Tout le monde a compris que depuis bien longtemps je suis à des années lumière de la planète politicienne…

Mais étant donné que mon nom est mêlé à la disparition de mon ancienne circonscription Rombas-Bouzonville, je me sens obligé d’apporter ma contribution à la réflexion générale sur ce nouveau charcutage.

Je rappelle qu’en 1973, j’étais député de la 1ère circonscription de Metz suite au décès de Raymond MONDON.

J’avais donc exercé un mandat complet comme député de Metz I et je ne suis retourné à l’Assemblée Nationale qu’à la faveur de l’élection à la proportionnelle départementale de 1986.

J’avais à l’époque eu l’honneur d’avoir été le seul élu de France tête de liste indépendante. De surcroît, j’avais la chance d’être le député charnière de la majorité relative de Chirac.

Lorsque le redécoupage des circonscriptions avait été engagé, avec Charles PASQUA nous avions été interpellés par le fait de savoir si j’allais récupérer mon ancienne circonscription de Metz I.

A juste titre, j’avais fait comprendre au Ministre de l’intérieur de l’époque qu’il allait se passer un processus absurde.

En effet, dès le départ des discussions, tout l’aréopage politicien messin de droite et de gauche voulait absolument se débarrasser de moi.

La circonscription Orne Fensch détenue par Monsieur René Drouin ne voulait pas entendre parler du maire d’Amnéville. Thionville bien entendu avait une peur évidente de ma présence sur ce territoire.

La circonscription de Saint Avold-Boulay avait exactement la même préoccupation politicienne.

Ce qui devait arriver arriva : les 4 circonscriptions nommées se sont chacune débarrassé d’un canton.

Comme ces quatre cantons jetés dans le vide étaient géographiquement contigus, je me suis ainsi exprimé à Charles Pasqua : « Il n’y a qu’à ramasser ces quatre cantons et j’aurais ma circonscription… »

C’est donc dans ces circonstances burlesques que s’est constituée la 8ème circonscription de la Moselle. J’étais le seul député de France à dépendre de 3 sous-préfets et de 4 arrondissements.

Charles Pasqua et moi-même avons toujours estimé que cette circonscription n’avait aucun sens ni politique, ni géographique et qu’elle ne résultait que d’un agglomérat de cantons que 4 circonscriptions en place jetaient dans la nature.

Je dis donc haut et fort que s’il y a une circonscription à faire disparaître en Moselle c’est celle là.

Et lorsqu’on dit que Charles PASQUA a taillé une circonscription sur mesure pour moi-même, c’est bien vrai mais au départ il s’agissait d’une boutade…

Enfin, la seule justification que j’avais trouvé à cette circonscription c’est qu’elle va d’Amnéville à Merten, ma ville natale…


Docteur Jean KIFFER
Conseiller Général de la Moselle
Maire d’Amnéville

jeudi 3 juillet 2008

Mesdames et Messieurs les Administrateurs des Conseils d’Administration et Conseils de Surveillance des caisses mutuelles locales

Membre, fondateur de la caisse locale d’Amnéville, depuis 1964, j’ai toujours défendu avec passion le principe humaniste, coopératif et mutualiste pour le développement économique face au capitalisme financier brutal et anonyme.

Aussi, ai-je créé le site touristique et thermal en me fondant sur un capitalisme municipal et en le faisant gérer par des associations (loi d’empire de 1908).

Le système coopératif du crédit mutuel, issu également du droit local et unique en France, ne pouvait que me séduire. Il y a néanmoins une différence entre le Crédit mutuel et l’entreprise amnévilloise : le patron du site thermal doit rendre des comptes aux électeurs de sa ville (43 ans de mandat de maire) et, pour les associations gestionnaires, il n’est responsable que devant ses administrateurs, personnalité morale et autonome. Il en va autrement pour les « patrons » du Crédit mutuel qui doivent rendre des comptes à plus de 7 millions de sociétaires ainsi qu’à vous, les administrateurs des 3 100 caisses locales…

Lorsque Monsieur LUCAS, Directeur général, fustige les méthodes de gestion casinotières de la Société Générale, il faut lui rappeler que cette dernière est un établissement bancaire capitaliste alors que la banque mutualiste qu'il dirige le rend, lui, responsable devant l’ensemble des mutualistes.

La méthode de développement atypique d’Amnéville, dans le cadre du droit local, devait forcément rencontrer le Crédit Mutuel comme allié.

Lorsque l’ensemble du système bancaire régional et national avait refusé de financer le thermalisme à Amnéville sous prétexte qu’un tel projet était d’avance voué à l’échec, le Président Théo Braun m’avait reçu au siège et m’avait déclaré en substance : « du thermalisme structurant de cette ampleur en plein bassin sidérurgique, doit forcément concerner notre institution mutualiste… Combien coûte la 1ère tranche ? Nous finançons… »

Hélas, Théo Braun est tombé malade. La guerre de succession a complètement éclipsé les intérêts régionaux de la banque et une direction froide, technocratique et purement financière, s’est installée aux commandes du Crédit Mutuel, après des combats acharnés en coulisses.

Depuis, cette nouvelle direction du Crédit Mutuel s’est désengagée de l’entreprise amnévilloise … et j’ai eu même à déplorer des comportements locaux que je qualifierai… d'indignes.
Contrairement à ce que des shows « grandcinématographiques » réguliers devant quelques milliers de sociétaires voudraient faire croire, la haute direction s’est enfermée dans sa tour d’ivoire…

Ainsi, c'est par un article du "Figaro.fr" que nous apprenons que le Crédit Mutuel, qui voudrait mettre la main sur le premier groupe de presse quotidienne régionale, a déjà dépensé 425 millions d’euros pour entrer au capital du groupe de presse Ebra, détenu par le groupe l'Est Républicain… La journaliste ajoute : «mais il n’en a retiré aucun bénéfice »…

De surcroît, Monsieur LUCAS accepte de transformer une créance de 128 millions de l’Est Républicain en apport d’argent frais, alors que le groupe est criblé de dettes…
La réflexion qui me vient alors à l’esprit est sans doute partagée par la grande majorité des mutualistes : « Nous, les mutualistes, nous n’avons rien à cirer des journaux de Metz, Nancy, Rhône-Alpes et autres… Nous savons tous que la presse est une mauvaise affaire financière. Laissons cela aux spécialistes. On nous dit qu’on veut restructurer l’Est Républicain comme le Républicain Lorrain… Par la "clause de cession", on verse des indemnités colossales aux meilleurs journalistes qui auraient tort de ne pas profiter de l’aubaine…

D’ailleurs, cette "clause de cession" est d’autant plus grotesque que, pour le Républicain Lorrain, le pouvoir de la famille Puhl-Demange a été transféré à 7 millions de mutualistes. Où est donc le problème de conscience ?

On ne peut pas me reprocher d’avoir été favorisé par le Républicain Lorrain : je l'ai souvent combattu… Mais je dois reconnaître que j’avais en face de moi une institution qui avait une âme, une passion, des principes et une organisation cohérente. Bref, quand je « cognais » dessus, j’avais du répondant en face.

Aujourd’hui, le Républicain Lorrain est devenu un « machin » insipide, vide de substance, sans âme, où l'on pratique "la politique du chien crevé au fil de l’eau", une attitude qui consiste à laisser venir, à vivre son métier au jour le jour… Mais le journal équilibre ses comptes après une restructuration drastique.

Il est donc urgent de vendre au plus vite le Républicain Lorrain ainsi restructuré avant que le nombre de ses lecteurs ne s’effondre dramatiquement, ceux-ci ne trouvant plus dans leur quotidien les informations locales qu’ils attendent…

Toutes ces sommes pharaoniques (425 M€, 128 M€,… on ne sait sans doute pas tout) profitent à qui ? Il aurait été plus utile, pour l’ensemble des sociétaires du Crédit mutuel, que la banque achète, par exemple, des actions de Mittal. Il aurait été beaucoup plus utile que notre banque s’implique dans la création d’une aciérie électrique nouvelle, car cela nous concerne tous ! D'autant qu'on ne prend aucun risque en investissant aujourd’hui dans la sidérurgie, la conjoncture du marché n’ayant jamais été aussi bonne.

Pourquoi donc avoir dévoyé l’objectif mutualiste en se diversifiant dans la presse ? Et si ces restructurations hasardeuses explosent en vol ? Il semble que les vautours de la presse professionnelle soient d’ores et déjà aux aguets…

Cerise sur le gâteau, on vient d’apprendre, toujours par un article du Figaro, que Monsieur LUCAS fait un procès à Monsieur LAGARDERE pour délit d’initié. Qu’est-ce donc que cette histoire ridicule ? Monsieur LUCAS a-t-il acheté les actions EADS que Monsieur LAGARDERE a liquidées ? S’il a fait une telle bêtise, il ne peut s’en prendre qu’à lui-même.

Combien a-t-il donc acheté d’actions EADS et à quel prix ? Les pertes dues à ce sinistre viennent-elles s’ajouter aux investissements dans la presse ? Pourquoi Monsieur LUCAS a-t-il acheté ces actions à LAGARDERE ? Ne perçoit-on pas là comme une bizarre rivalité entre un industriel, homme de presse privé, et le représentant de notre banque, qui pourrait rêver d’être un grand homme de presse avec le pouvoir qui y est attaché.

Monsieur LAGARDERE et les autres capitaines de presse risquent leur propre argent… Monsieur LUCAS, lui, risque l’argent de plus de 7 millions de mutualistes ! On n’a pas le droit d’être mégalo avec l’argent des autres…
D'autant que si les entreprises ainsi risquées, à coup et à coût de sommes pharaoniques, pour satisfaire une soif personnelle de pouvoir médiatique sombraient dans la déconfiture, c'est notre banque qui serait menacée…

Savez-vous que Monsieur LUCAS participe aux voyages présidentiels en tant que patron de presse ?

Nous autres, mutualistes, nous n’en avons rien à faire. Je me devais de vous informer des risques que nous fait courir Monsieur LUCAS.

Personne ne pourra plus dire maintenant, si la catastrophe se produit, "on ne savait pas…"


Amnéville, le 18 juin 2008

Docteur Jean KIFFER
Conseiller Général de la Moselle
Maire d’Amnéville




mardi 24 juin 2008

vendredi 20 juin 2008

NOTE D’INFORMATION A L’ATTENTION DE MESDAMES ET MESSIEURS LES MEMBRES DE L’ACAPLA

J’ai pris connaissance avec stupéfaction et ahurissement de ce tract de l’association des commerçants d’Amnéville.

En effet, ce projet d’implantation d’Intermarché existe depuis près de 10 ans. J’ai eu à maintes reprises des entretiens avec les délégués des commerçants. J’ai rendu visite personnellement à chaque commerçant du centre-ville avec Madame Patricia BRUM.

Régulièrement, j’informe la population lors du repas des anciens et notamment aux vœux du Maire.

Je me suis engagé à ce qu’il n’y ait aucune cellule concurrente à un quelconque commerce du centre-ville. Je me souviens exactement des termes des commerçants : « il ne doit pas y avoir de vente au comptoir » Cet engagement est scrupuleusement respecté.

Ce projet avait été soumis à la commission départementale d’équipement en novembre 2007 pour une surface de 22 000 m² et aucune remarque de la part des commerçants du centre ville n’a été transmise à cette commission.

Le dossier est à nouveau déposé mais avec une surface de 12 975 m² et les engagements que j’ai tenus seront respectés.

De ce fait, j’ai des raisons de m’interroger sur cette nouvelle démarche… J’ai toujours veillé à favoriser le commerce local en tant que fournisseur du site touristique et dans cette nouvelle initiative, j’ai l’impression qu’il y a quelques arrière-pensées qui n’ont rien à voir avec l’implantation du centre commercial.

Régulièrement, lorsque j’évoque ce dossier devant l’ensemble de la population, il y a une unanimité d’approbation car c’est la 1ère fois qu’on implante un hypermarché au centre d’une agglomération urbaine.

Toute la population est séduite par cette implantation car elles n’auront plus besoin de se déplacer à AUCHAN ou CORA, et de surcroît cela va générer la création de plus de 200 emplois.

Amnéville, le 16 juin 2008
LE MAIRE
Docteur Jean KIFFER

mardi 17 juin 2008

Solution de la ville pour l’aciérie Arcelor Mittal

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mercredi 11 juin 2008

DROIT DE REPONSE

J’ai la responsabilité d’un des plus importants sites touristiques de loisirs le d’Europe.

Dimanche dernier, nous avions 25 000 visiteurs qui se sont répartis sur l’ensemble des activités. Mon souci quotidien, c’est donc la sécurité des personnes et des biens sur tous les points de vue.

Il est ainsi inévitable que tous les jours nous ayons à déplorer des incidents et des accidents plus ou moins graves, singulièrement à la piscine, la patinoire, piste de ski et autres structures, et en plus de trente ans, nous n’avons jamais été mis en cause pour une faute quelconque dans le cadre de la sécurité.

Ainsi, l’accident de dimanche dernier au Venturer s’est produit lorsque les installations étaient à l’arrêt. Par conséquent, aucune faute de dysfonctionnement des installations ne peut nous être imputée. Une enquête déterminera s’il y a une erreur humaine concernant l’ouverture et la fermeture d’un portique.

Mais en tout état de cause, je ne peux admettre, au nom des 1 600 employés du site les propos de l’avocat : « c’est choquant de voir qu’une jeune fille de 19 ans est tombée alors qu’elle était là dans un esprit festif. Il doit y avoir une sécurité totale sur ce genre de manège. »

C’est la raison pour laquelle j’assigne celui-ci devant la 17ème Chambre correctionnelle de Paris pour propos diffamatoires contre le site touristique et thermal. Ces paroles inacceptables portent préjudice à la bonne réputation des activités du site thermal et à l’honneur du personnel.

Un avocat devrait savoir qu’il a le devoir de défendre un plaignant mais, en revanche, il lui est interdit d’anticiper un jugement.

Docteur Jean KIFFER
Conseiller Général de Moselle
Maire d’Amnéville

COMMUNIQUE DE PRESSE - FR3 Lorraine

A l'attention du Rédacteur en Chef de France 3 Lorraine



Monsieur le Rédacteur en Chef,

Le Centre thermal et touristique d’Amnéville-les-Thermes a accueilli hier, dimanche 8 juin, plus de 25 000 personnes. Je suis surpris de constater une fois de plus qu’aucun média n’y fait écho. Quel autre pôle de loisirs en Lorraine peut s’enorgueillir d’accueillir toute cette foule et de faire rayonner la région au-delà des frontières ? Un zoom sur cette réussite ne serait pourtant pas inopportun.

En revanche, les journalistes de France 3 accourent pour relater ce malheureux accident, que nous déplorons, survenu sur la plateforme Venturer 3D, mais qui peut se produire partout. Or je constate à nouveau que la sélection des sujets présentés dans les médias est arbitraire.

Pour mémoire, je rappellerais la difficulté que j’ai eue à diffuser mon droit de réponse légitime suite à l’annonce du renvoi en correctionnelle du Maire d’Amnéville-les-Thermes pour abus de confiance.
Monsieur Jean-Christophe Dupuis-Rémond était le seul à avoir relayé ce renvoi, les autres médias ayant compris de quoi il s’agissait.
Il aurait pu avoir l’honnêteté de diffuser le droit de réponse du Maire. Vous comprendrez mon scepticisme quant à l’impartialité de votre antenne.

Mais, Amnéville-les-Thermes peut poursuivre son ascension reconnue dans le monde entier sans votre soutien, comme cela a toujours été le cas.

Monsieur le Rédacteur en chef, vous êtes à la tête d’une section régionale d’un service public, j’en appelle donc à votre responsabilité.


Le Maire
Docteur Jean KIFFER

lundi 21 avril 2008

Le Journal Du Dimanche - 20 avril 2008


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JE M'ACCUSE : Droit de réponse du Dr Jean KIFFER - Républicain Lorrain du 18 Avril 2008

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RL 18 avril 2008

Droit de réponse du Dr Jean KIFFER - Républicain Lorrain du 17 Avril 2008


RL 17 avril 2008

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mardi 4 mars 2008

La Boum du maire

Elections municipales du 9 mars 2008




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Elections municipales du 9 mars 2008

AMNEVILLE - MALANCOURT
Toujours plus d'audace !




Liste conduite par le Docteur JEAN KIFFER :


KIFFER Jean (docteur en médecine)
ADLER PALLAS Claire (professeur de musique)
AUTHIER Philippe (cadre)
BARBY Béatrice (responsable commerciale)
BRUXMEIER Horst (retraité)
BELLONI Doris (factrice)
DE IUDICIBUS Dominique (retraité gendarmerie)
DEUTSH-LELIEVRE Martine (retraitée enseignement)
DOFFIN Olivier (adjoint administratif)
GREVEN Raymonde (sans profession)
DONADONI Robert (retraité)
JOVENET Jessica (étudiante)
FREMERY Roland (électricien)
KIRSCH Claudine (employée administrative)
HUMBERT Patrick (gérant de société)
KURTZ Mathilde (sans profession)
KULL Bernard (acheteur)
LAMM Patricia (assistante de direction)
LEONARD Cédric (employé de banque)
PASTANT Michèle (secrétaire)
LOSZACH Jean-Christophe (gérant)
PEPLINSKI Céline (aide médico psychologiste)
MITIDERI Egidio (retraité)
PIMAZZONI Sylvie (gérante de société)
OWCZAREK René (gérant de société)
REVEL Marine (étudiante)
SCHREMER Michael (commercial)
SCHWARTZ Frédérique (secrétaire de direction)
ZIMOCH Jean-Marie (directeur général)

jeudi 28 février 2008

Batailles politiciennes pour une piscine !

Suite aux propos tenus par des élus locaux de vouloir construire toujours plus de piscine dans la vallée.


Les interventions des élus sur l’opportunité de réaliser une nouvelle piscine en remplacement de la piscine de la Ballastière me rappellent les pires moments des batailles politiciennes de la Vallée de l’Orne.

En effet, dès mon premier mandat de maire en 1965, j’avais toujours voulu réaliser une piscine olympique pour l’agglomération de la Vallée de l’Orne. Toutes les communes, je dis bien toutes les communes, se sont désolidarisées trouvant l’idée ridicule.
J’ai donc inauguré la piscine olympique d’Amnéville-les-Thermes au Centre thermal et touristique le 20 décembre 1974, et quelques années après voilà que Hagondange inaugure une piscine de 25m de long à l’étang de la Ballastière, soit à 500m de celle d’Amnéville-les-Thermes.
C’était absurde !

Par la suite, on a fait une piscine à Maizières-les-Metz, une autre à Moyeuvre Grande qu’on a même voulu fermer rapidement.

Devant ces allégations, la première question qu’il me vient à l’esprit et que bien sûr personne ne pose, c’est de savoir pourquoi la piscine olympique d’Amnéville est toujours opérationnelle comme au premier jour alors que la piscine de Hagondange, inaugurée deux ans après, a dû fermer sous prétexte de dégradations…

La vérité est qu’à Amnéville, tout l’argent a été dans les constructions et qu’à Hagondange, les finances ont d’abord servi les bureaux d’études parasites du parti communiste. Si vous donnez 10% de l’argent aux politiciens, vous ne pouvez plus investir les 100 % nécessaires à un équipement de qualité.

Je n’ai jamais entendu dire que la piscine d’Amnéville ne suffirait pas aux besoins de la Vallée de l’Orne puisque les écoles de Woippy, de Hagondange, de Vitry sur Orne, de Trémery, de Talange viennent à Amnéville. La piscine est tout à fait adaptée pour recevoir tous les enfants…

mercredi 27 février 2008

Qu'on foute la paix à Sarkozy !


Suite aux propos tenus lors de l’altercation de Monsieur Nicolas Sarkozy et d’un visiteur au salon de l’agriculture du 23.02.08.

Par pitié, qu'on lui foute la paix!…
La presse se comporte actuellement envers le président de la République comme une véritable inquisition au point qu'il ne pourra bientôt plus aller pisser tranquille… Qu'on me pardonne d'être aussi cru, mais c'est bien de cela dont il s'agit.
Je ne suis pas un fan de Nicolas Sarkozy. Tout le monde le sait depuis que j'ai appelé à ne pas voter pour lui, tant je n’y croyais pas. Mais il y a des limites à ne pas dépasser et sur cette affaire du Salon de l'Agriculture qu'on me permette de le défendre, et même de lui donner à 100 % raison.
Que pouvait-il faire d'autre que répondre vertement à ce malotru qui l'injuriait ? Faire semblant de ne pas entendre ? On l'aurait alors traité de lâche. Tendre l'autre joue ? Certainement pas. Je ne suis pas de ces idéalistes qui préconisent une attitude aussi angélique… D'ailleurs tous ceux qui me connaissent bien savent que si on me file un pain, j'en rebalance deux aussi sec.
Pour moi, il a bien fait et il n'y a pas lieu de s'étendre sur sa réponse, la seule d'ailleurs qui s'imposait en la circonstance.
Politiquement correct ou incorrect, dialogue public ou privé, il faut arrêter d'être hypocrite. Personne, quelles que soient les circonstances, ne peut pas se laisser injurier de la sorte sans réagir, pas même un Président de la République dans l'exercice de ses fonctions…

Cela me rappelle un épisode quelque peu similaire que j'ai vécu devant les locaux de l’Hôtel du Département de la Moselle en 1976, alors que j’étais député. J'étais arrivé au Conseil général, alors que quelque 5 000 sidérurgistes, syndicalistes en tête, manifestaient contre le plan acier de l’époque. Ils étaient très remontés et mon arrivée avait alors fait l'effet d'une bombe. En me reconnaissant, ils ont laissé exploser leur colère, me traitant de différents noms d'oiseaux et surtout de "fossoyeur de la sidérurgie" par rapport au débat national que j’avais obtenu à l’Assemblée nationale.

Je me suis aussitôt raisonné: reste silencieux, calme, zen, avance lentement vers le hall et le grand escalier de l’Hôtel du Département et laisse cette foule vociférer derrière toi… Mais, arrivé en haut de cet escalier, je n'ai pu me retenir : je me suis retourné vers les syndicalistes et, fièrement, je leur ai adressé un bras d’honneur !
Le silence qui s'en suivit m'a alors confirmé que j'avais fait la réponse qui s’imposait !


jeudi 21 février 2008

mercredi 20 février 2008

vendredi 15 février 2008

Article de Minute du 27 mars 2007

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mardi 5 février 2008

Droit de réponse en vertu de la loi du 29 juillet 1881 – article 13.

Suite aux propos tenu sur le blog Ensemble pour Gandrange qui a refusé de mettre les commentaires en ligne le lundi 4 février 2008.

J’exerce des responsabilités politiques depuis 43 ans, j’ai connu toutes les restructurations de la sidérurgie lorraine, je peux attester que les syndicats CGT et CFDT ne représentent que 8 % des salariés parce qu’ils n’ont jamais cessé d’être révolutionnaires et destructeurs.

Moi, je suis un homme d’honneur, personne ne m’a jamais fait plier. C’est la raison pour laquelle je méprise les propos tenus par les responsables syndicalistes actuels de Gandrange.

Depuis 4 ou 5 ans, je me bats contre la pollution inacceptable de l’aciérie. Je n’ai cessé de protester contre le délabrement évident de l’outil de travail que Monsieur Lakshmi MITTAL exploitait comme on presse un citron.

De surcroît, il est évident que l’investissement dans la productivité va de pair avec l’investissement de lutte contre la pollution.

Ainsi donc, au lieu d’être démagogue, assouvir la haine contre le maire d’Amnéville, ces syndicats auraient mieux fait de soutenir ma démarche qui ne faisait qu’exiger les investissements de la part de Monsieur MITTAL, et l’outil de travail serait aujourd’hui encore opérationnel.

Ces mêmes syndicalistes n’ont jamais protesté lorsqu’on a transféré le train à palplanches vers le Luxembourg. On a transféré récemment le train à fil qui était initialement à Amnéville de Longwy vers le Luxembourg et on a également transféré le train universel de Longwy vers le Luxembourg.

Après avoir englouti des milliards dans le PED de Longwy, ces syndicalistes ont accepté sans rechigner que l’on accepte la mort définitive de toute sidérurgie à Longwy au profit du Luxembourg…

Il est vrai qu’ARCELOR a promis des meilleurs salaires au Luxembourg…

Alors, Messieurs les Syndicalistes, donneurs de leçon, moi, lorsqu’on me dit : « on ferme ton usine, on l’ouvre ailleurs et on vous paie mieux… » J’appelle ça se faire acheter…

Docteur Jean KIFFER
Maire d’Amnéville les Thermes

lundi 4 février 2008

ORNEVILLE : un nouveau rêve pour l'avenir !

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mercredi 30 janvier 2008

Droit de réponse en vertu de la loi du 29 juillet 1881 – article 13.

Suite à l’article « L’opinion du marché sur l’annonce de la fermeture d’Arcelor Mittal » du Républicain Lorrain du 19 janvier 2008, concernant les propos tenus par un ancien forgeron de la Safe rendant responsable le maire d’Amnéville de la fermeture du site sidérurgique Mittal de Gandrange, le service communication de la ville d’Amnéville tient à informer ce retraité qu’il est le bienvenu et qu’il peut venir habiter aux abords de l’aciérie…

Droit de réponse en vertu de la loi du 29 juillet 1881 – article 13.

Suite à l’article « L’opinion du marché sur les élections municipales » du Républicain Lorrain du 22 décembre 2007, concernant les soi-disant propos tenus par un commerçant amnévillois, le service communication de la ville d’Amnéville tient à préciser que la personne citée dans l’article dément formellement avoir tenu un tel discours et que ses paroles auraient été déformées.

jeudi 24 janvier 2008

MITTAL GANDRANGE





AFFAIRE MITTAL-GANDRANGE : LA SOLUTION

La soi-disant résistance au plan MITTAL n’est ni au niveau des enjeux ni dans les réalités de notre époque.

Lorsque Francis MER a transféré toute la sidérurgie produits-longs vers le Luxembourg, et lorsqu’il y a deux ans on a transféré le train à fil et le train à poutrelles de Longwy vers le Luxembourg, on n’a entendu aucune protestation…

Bien au contraire, tout le monde se réjouissait des meilleurs salaires consentis par ARCELOR Au fait, que fait donc le siège d’ARCELOR au Luxembourg ? (4,6 millions de tonnes au Luxembourg et 21 millions de tonnes en France).

Par ailleurs, ce scandale industriel est la parfaite illustration des limites et de l’absurdité du capitalisme financier et mondialiste.

Un seul homme qui n’a jamais bâti et géré une quelconque usine sidérurgique a pu acquérir à lui seul pratiquement l’ensemble de cette industrie au niveau mondial.
De son château, il déplace à sa guise les unités de production d’un pays à l’autre, d’un continent à l’autre au gré des fluctuations financières sans aucune considération humaine d’attachement territorial et de savoir-faire des employés.

Dans l’aventure financière de Monsieur MITTAL, il s’avère que le site de Gandrange, dont l’aciérie avait été cédée au franc symbolique, a été à la base de sa conquête européenne.
Il acquiert le site en 1999, il l’exploite à outrance comme on presse un citron, et, en juin 2006, en s’appuyant sur la réussite de Gandrange, il se paie ARCELOR.

Après deux années de gestion et malgré les promesses formelles de Monsieur MITTAL, le site de Gandrange est sacrifié sur l’autel de la spéculation financière mondialiste.
Regardons les choses en face, nous sommes victimes de la fricocratie, le fléau des temps modernes…

Que Monsieur MITTAL essaie par des manœuvres subtiles et sournoises de me faire porter le chapeau de cette annonce précipitée de fermeture dans 14 mois, c’est le comble du cynisme.
Je rappelle que j’ai créé envers et contre tous le site touristique et thermal qui est considéré par tous les observateurs européens comme la plus importante reconversion industrielle totalement réussie qui représente 2 600 emplois directs et indirects.

Aussi impressionnante soit-elle l’aciérie ne doit pas être l’arbre malade qui cache la resplendissante forêt touristique et thermale de 1 000 hectares.

Depuis 43 ans, je suis maire, je connais mieux que quiconque les pouvoirs qui s’attachent au droit alsacien-lorrain, je suis donc en mesure de proposer la solution audacieuse et réaliste suivante :

Le laminoir à billettes et le LCB, comme me l’a confirmé l’ancien directeur, sont les plus importants et les plus performants d’Europe. Ces deux laminoirs sont situés sur le territoire d’Amnéville et s’il le faut je prendrai mes responsabilités de maire conformément aux dispositions de la loi communale de juin 1895 – droit local Alsace-Lorraine - et je ne laisserai en aucune façon fermer sur ma commune des installations rentables. Monsieur MITTAL prétend importer d’Allemagne des billettes pour le LCB, il est donc tout à fait réaliste d’importer des blooms. En tout état de cause nos deux laminoirs d’Amnéville seront conservés.

l’aciérie était dès le départ bancale de l’aveu même de Francis MER. Tous les spécialistes reconnaissent que faute d’entretien pendant 2 ou 3 ans une telle aciérie est condamnée. Et pourtant, une telle aciérie électrique s’impose dans notre région car elle pérennise non seulement le site de Gandrange mais également les rails de Saint-Jacques. La solution idéale est donc d’implanter une nouvelle aciérie électrique ultramoderne en amont de la carcasse actuelle. Cette aciérie électrique pourra déjà pendant des mois et des mois se nourrir de l’actuelle. La perte de Gandrange c’est la perte de 600 millions de CA. Compte-tenu de la balance commerciale nationale actuelle ça pèse lourd.

Il s’agit donc d’une question majeure pour la stratégie industrielle nationale et compte-tenu de la conjoncture archi-favorable actuelle de la sidérurgie, le financement de cette aciérie nouvelle ne devrait pas poser de problème majeur.

LETTRE D’INFORMATION AUX EMPLOYES MITTAL GANDRANGE

En 1985, c’est moi qui devant la Commission européenne ai sauvé le site UNIMETAL de GANDRANGE, seule usine intégrée de produits longs, Trith-Saint-Léger a du fermer.

C’est Francis MER qui a vendu aux luxembourgeois l’ensemble des produits longs, le TAF, le train à palplanches, et récemment le train à fil et le train à poutrelles de Longwy ont été transférés au Luxembourg sans tambour, ni trompette…

J’étais de ceux qui avaient applaudi l’arrivée de Monsieur MITTAL et j’en suis d’autant plus furieux car aujourd’hui JE ME SENS TRAHI COMME VOUS.

Je vous joins une copie de la lettre que j’adresse ce jour à Monsieur MITTAL personnellement.

Après la journée d’hier je suis en mesure de déposer une plainte pénale contre Monsieur MITTAL à laquelle je souhaiterais vous associer.

Je vais engager sur le plan national un combat épique contre la finance mondialiste qui s’est accaparée de la sidérurgie.

Il faut casser ce capitalisme inhumain et spéculatif.

J’ai élaboré une stratégie efficace et je peux vous affirmer que je dispose de suffisamment d’arguments nationaux et européens pour sauver votre outil de travail.

Je lance un appel solennel :

NE VOUS LAISSEZ PAS ABUSER PAR CELUI-LA MEME QUI EST LA CAUSE DE LA CATASTROPHE, MONSIEUR MITTAL !


Docteur Jean KIFFER
Conseiller Général de la Moselle
Maire d’Amnéville

Lettre du Dr Jean KIFFER à Mr Lakshmi MITTAL en réaction à l'annonce de la fermeture du site MITTAL GANDRANGE

Amnéville, le 17 janvier 2008
Monsieur le Président Directeur Général,

Nous avons pu voir hier sur toutes les chaînes nationales de télévision votre déclaration solennelle lors de votre absorption d’ARCELOR. Il s’agit là d’une illustration flagrante de votre trahison et de vos mensonges.

Je faisais partie des naïfs qui avaient cru en 1999 que vous veniez de sauver le site produits longs de Gandrange alors que Francis MER venait de nous abandonner.

Hélas, hélas, hélas, je n’avais pas compris que vous n’êtes qu’un financier international et mondialiste qui a exploité à outrance l’aciérie comme « on presse un citron »…

La différence entre nous c’est que vous êtes un prédateur de la pire espèce et moi je suis un créateur…

Je vous accuse d’avoir voulu par vos manœuvres me faire porter le chapeau de ce désastre économique et social.

Vous aviez programmé la mise à mort de l’outil de travail en refusant d’investir, et au moment où la pollution devenait insupportable pour les populations TF1 vous avait nommément cité dans son reportage comme le responsable de la situation.

Votre direction locale a participé à une réunion en préfecture en date du 7 décembre 2007 en présence du préfet et des maires du secteur

A cette réunion, votre direction était parfaitement consciente des enjeux, elle s’est engagée à réaliser l’ensemble des travaux nécessaires pour mettre l’aciérie aux normes européennes.

Il n’y avait aucune ambiguïté sur une quelconque responsabilité du maire d’Amnéville.

Quelques jours après cette réunion, vous avez brutalement annoncé la fermeture de l’aciérie pour avril 2009.

Pourquoi cette annonce précipitée ? On a du vous dire qu’il y avait des élections municipales et on devine votre intention malicieuse… Votre cynisme n’a décidément pas de limite, car dans l’optique de votre diktat, on peut impunément continuer à polluer le site thermal.

Veuillez agréer, Monsieur le Président Directeur Général, mes salutations distinguées.

Docteur Jean KIFFER
Conseiller Général de Moselle
Maire d’Amnéville

Les voeux du maire pour 2008