lundi 22 décembre 2008

Je continue à m’accuser… et je persiste…et je suis de plus en plus fier de l’éclatante réussite d’Amnéville.

Je m’accuse d’avoir toujours estimé que les super délinquants de la finance mondialiste sont davantage protégés par les institutions de l’Etat que les patrons bénévoles d’une entreprise à économie sociale.

Je m’accuse d’avoir l’orgueil de l’homme d’honneur toujours solitaire qui a suffisamment de hauteur pour traiter avec dédain et mépris la bassesse humaine. Je m’accuse d’avoir réussi à mettre en place une structure de gestion du pôle thermal la plus morale et la plus transparente jamais réalisée en France : la commune investisseur et unique actionnaire et l’association para-municipale gestionnaire dans le seul intérêt général. Tout part de la commune, tout revient à la commune… Aucun kopek privé n’interfère dans le mécanisme.

Je m’accuse d’avoir enrichi d’une façon extraordinaire la commune qui est devenue la plus riche de France par tête d’habitant.

Je m’accuse d’estimer que les réquisitions de détournement d’argent public sont totalement absurdes. Je ne peux détourner de l’argent public au profit de l’argent public de la commune comme je ne pouvais m’abuser moi-même.

Je m’accuse de concentrer volontairement les pouvoirs de décision afin de préserver l’exclusif intérêt général.

Je m’accuse d’être un patron social, bénévole et donc subversif.

Je m’accuse… et je suis fier de la réussite spectaculaire du site thermal avec 2 500 emplois directs et indirects au moment où tout s’effondre, où on licencie et on délocalise à tout va, notre entreprise sociale affiche quant à elle une prospérité provocante.

Je m’accuse… et j’accuse le pouvoir judiciaire de s’immiscer dans la gestion administrative de la commune. Le Conseil municipal d’Amnéville a été réélu à l’unanimité pour continuer à s’occuper souverainement de la gestion des deniers publics et il est le seul à pouvoir le faire selon l’article 72 de la Constitution.

Sur une incrimination surréaliste de détournement d’argent public au profit de la commune, un substitut du Procureur de la République ose requérir l’élimination d’un maire élu depuis 43 ans, réélu à l’unanimité, patron social et bénévole d’une des entreprises les plus importantes de Lorraine.

On ne peut qu’halluciner !

Jusqu’à présent, j’étais habitué aux frasques de l’ex-Procureur de la République, Joël GUITTON, qui vient d’ailleurs d’être débouté par la Cour d’Appel de Paris. On m’avait promis un changement et voilà que ça recommence…

La République veut-elle vraiment se débarrasser du Maire d’Amnéville ? Ce sera alors l’occasion pour la population de réclamer l’autonomie de sa principauté !.


Docteur Jean KIFFER
Conseiller Général de la Moselle
Maire d’Amnéville-les-Thermes

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