Désolé, je ne peux pas encore libérer les crapauds et les tritons du crassier d’Amnéville pour les inviter à retourner dans les mares de Malancourt.
La comédie burlesque sur les boues thermales représente l’apogée dans le domaine du comique et du fou rire. Tous les ingrédients sont réunis pour composer une pièce théâtrale comique pouvant tenir en haleine, pendant plusieurs heures, le spectateur avide de détente et de fou rire.
Lorsque la Commune a acheté la carrière CALCIA pour y déposer les boues thermales, tout le monde se souvient de l’acharnement hystérique du Procureur de la République et de la Préfecture pour verbaliser, avec fracas, l’horrible maire d’Amnéville qui aurait implanté une décharge sauvage … Tels étaient, en effet, les termes utilisés.
Le Tribunal Administratif de Strasbourg avait prononcé, le 20 janvier 2000, un jugement aussi fracassant que l’attaque. Les juges avaient clairement annulé l’interdit du préfet considérant : « … qu’il résulte de l’instruction que la ville d’Amnéville entrepose des boues thermales, dont il n’est pas contesté par la D.R.I.R.E. qu’elles ne sont pas nuisibles pour l’environnement, dans des sacs en plastiques … qu’ainsi, au jour du jugement, ne subsistent que le dépôt et l’enfouissement des boues enfermées dans des sacs en plastique ; que ceux-ci, dont la seule fonction est de permettre le transport et le stockage des boues thermales inertes, ne constituent ni une ordure ménagère, ni un résidu urbain ; qu’il suit de là que l’activité de dépôt et d’enfouissement de ces sacs ne relève pas de la rubrique 322-B-2° de la nomenclature précitée et ce, nonobstant le fait que les matières plastiques entreposées soient un déchet au sens de la loi du 15 juillet 1975 relative à l’élimination des déchets et à la récupération des matériaux ; qu’il n’apparaît pas que l’activité en question relève d’une autre rubrique de la nomenclature ; que notamment, si la rubrique n° 2662 de la nomenclature soumet à autorisation le stockage de matières plastiques dès lors que leur volume excède 200 m3, il ne ressort pas des pièces du dossier que l’activité litigieuse atteigne un tel volume ; qu’il résulte de ce qui précède, sans qu’il soit besoin d’examiner les autres moyens de la requête, que l’arrêté en date du 17 août 1999 par lequel le préfet de la Moselle a mis en demeure la ville d’Amnéville de régulariser la situation de la décharge exploitée à Malancourt-la-Montagne au lieu-dit « les rapailles » en déposant une demande d’autorisation d’exploitation d’une installation classée est entaché d’illégalité et doit être annulé ; … ».
Ces juges ont définitivement considéré que les boues thermales ne constituent, en aucune façon, ni déblais, ni déchets. Cette activité ne représentait pas une installation classée. A partir de là, le maire était le seul responsable de l’activité d’enfouissement.
Cette décision de justice, n’ayant jamais été contestée, a acquis la force de la chose jugée. La législation n’a pas changé depuis ce jugement. Ce rebondissement médiatique utilisant des interventions de pseudo laboratoires privés provient de sombres batailles mercantiles entre les exploitants de carrières. On a fabrique, de toute pièce, une cabale aussi stupide que grotesque
Je note que les éternels pseudo écolos détracteurs de Malancourt viennent implicitement d’accepter les immenses inconvénients de l’exploitation de la carrière HOLCIM, avec explosifs, circulation de poussières etc …; dont acte ! Les explosions font moins peur que les boues thermales.
Il faut rappeler que les boues thermales sont de la farine d’argile imbibée d’eau thermale, simplement posées sur la peau des curistes. Bien entendu, dès le départ de l’exploitation, toutes les analyses bactériologiques et autres ont été réalisées, cette boue ne pouvant contenir que des bactéries se trouvant sur la peau d’un être humain.
Si l’on suivait le raisonnement des apprentis sorciers qui prétendent vouloir imposer un prétraitement de ces boues avant enfouissement, il faudrait traiter journellement,par la chaux, le sable de toutes les plages françaises qui ont été forcément en contact avec la peau des êtres humains, imbibée d’eau salée …
On a déposé, dans les carrières de Malancourt et de Moyeuvre, des milliers et des milliers de tonnes d’ordures ménagères, pendant des dizaines et des dizaines d’années, où pullulent encore tous les virus, toutes les bactéries et tous les toxiques du monde. Jamais personne n’a osé parler de traitement par la chaux qui, au demeurant, aurait pollué la nappe phréatique.
Concernant la « guéguerre » que se mènent la carrière dite VAGLIO et celle de la société HOLCIM, sur le fric à gagner, je leur rappelle que leur sortie de carrière est située sur le territoire de notre commune, et je vais leur apprendre le respect de la loi.
Je rappelle, au demeurant, que la commune a donné un avis défavorable à l’exploitation de la carrière HOLCIM, que la commune, par délibération, s’est réservée la possibilité de récupérer 4 hectares pour y déposer les boues thermales.
Sur le crassier d’Amnéville-Rombas, on a déposé, durant des siècles, les déchets déblais des usines et des cités, les plus toxiques du monde. Personne ne s’en est jamais soucié, ni offusqué.
J’ai interrogé tous les pseudo laboratoires qui sont intervenus dans ce dossier, à mon insu. Ils prétendent tous qu’ils n’ont rien détecté de défavorable. Toutes les analyses des boues, pratiquées au point de départ, ne mentionnent aucune bactérie nocive.
Quant à la fameuse bactérie pyocyanique, celle-ci aurait été détectée sur le site d’enfouissement. Il s’agit d’un bacille présent partout dans la nature (eau, sol, plantes, animaux, hommes), comme le précise le laboratoire lui-même.
Faut-il donc répandre de la chaux sur toute la nature ?
Aucun laboratoire n’a décelé ce bacille dans la boue à la sortie de la station thermale.
Quoiqu’il en soit, force doit rester à la loi. La préfecture doit respecter la décision rendue par le Tribunal Administratif.
L’enfouissement des boues, sur le territoire de la commune d’Amnéville, est parfaitement légal, d’autant qu’il sert, de surcroît, à recouvrir des déchets industriels, toxiques, séculaires.
Lorsque nous avons dépollué ce crassier, un Procureur de la République nous a menacés d’arrêter les chantiers puisque l’on dérangeait les crapauds et les tritons de races exceptionnelles, venant des mares de Malancourt, ce qui m’a inspiré le conte merveilleux de la migration des batraciens de Malancourt vers la terre promise du crassier d’Amnéville.
Lorsque la Commune a acheté la carrière CALCIA pour y déposer les boues thermales, tout le monde se souvient de l’acharnement hystérique du Procureur de la République et de la Préfecture pour verbaliser, avec fracas, l’horrible maire d’Amnéville qui aurait implanté une décharge sauvage … Tels étaient, en effet, les termes utilisés.
Le Tribunal Administratif de Strasbourg avait prononcé, le 20 janvier 2000, un jugement aussi fracassant que l’attaque. Les juges avaient clairement annulé l’interdit du préfet considérant : « … qu’il résulte de l’instruction que la ville d’Amnéville entrepose des boues thermales, dont il n’est pas contesté par la D.R.I.R.E. qu’elles ne sont pas nuisibles pour l’environnement, dans des sacs en plastiques … qu’ainsi, au jour du jugement, ne subsistent que le dépôt et l’enfouissement des boues enfermées dans des sacs en plastique ; que ceux-ci, dont la seule fonction est de permettre le transport et le stockage des boues thermales inertes, ne constituent ni une ordure ménagère, ni un résidu urbain ; qu’il suit de là que l’activité de dépôt et d’enfouissement de ces sacs ne relève pas de la rubrique 322-B-2° de la nomenclature précitée et ce, nonobstant le fait que les matières plastiques entreposées soient un déchet au sens de la loi du 15 juillet 1975 relative à l’élimination des déchets et à la récupération des matériaux ; qu’il n’apparaît pas que l’activité en question relève d’une autre rubrique de la nomenclature ; que notamment, si la rubrique n° 2662 de la nomenclature soumet à autorisation le stockage de matières plastiques dès lors que leur volume excède 200 m3, il ne ressort pas des pièces du dossier que l’activité litigieuse atteigne un tel volume ; qu’il résulte de ce qui précède, sans qu’il soit besoin d’examiner les autres moyens de la requête, que l’arrêté en date du 17 août 1999 par lequel le préfet de la Moselle a mis en demeure la ville d’Amnéville de régulariser la situation de la décharge exploitée à Malancourt-la-Montagne au lieu-dit « les rapailles » en déposant une demande d’autorisation d’exploitation d’une installation classée est entaché d’illégalité et doit être annulé ; … ».
Ces juges ont définitivement considéré que les boues thermales ne constituent, en aucune façon, ni déblais, ni déchets. Cette activité ne représentait pas une installation classée. A partir de là, le maire était le seul responsable de l’activité d’enfouissement.
Cette décision de justice, n’ayant jamais été contestée, a acquis la force de la chose jugée. La législation n’a pas changé depuis ce jugement. Ce rebondissement médiatique utilisant des interventions de pseudo laboratoires privés provient de sombres batailles mercantiles entre les exploitants de carrières. On a fabrique, de toute pièce, une cabale aussi stupide que grotesque
Je note que les éternels pseudo écolos détracteurs de Malancourt viennent implicitement d’accepter les immenses inconvénients de l’exploitation de la carrière HOLCIM, avec explosifs, circulation de poussières etc …; dont acte ! Les explosions font moins peur que les boues thermales.
Il faut rappeler que les boues thermales sont de la farine d’argile imbibée d’eau thermale, simplement posées sur la peau des curistes. Bien entendu, dès le départ de l’exploitation, toutes les analyses bactériologiques et autres ont été réalisées, cette boue ne pouvant contenir que des bactéries se trouvant sur la peau d’un être humain.
Si l’on suivait le raisonnement des apprentis sorciers qui prétendent vouloir imposer un prétraitement de ces boues avant enfouissement, il faudrait traiter journellement,par la chaux, le sable de toutes les plages françaises qui ont été forcément en contact avec la peau des êtres humains, imbibée d’eau salée …
On a déposé, dans les carrières de Malancourt et de Moyeuvre, des milliers et des milliers de tonnes d’ordures ménagères, pendant des dizaines et des dizaines d’années, où pullulent encore tous les virus, toutes les bactéries et tous les toxiques du monde. Jamais personne n’a osé parler de traitement par la chaux qui, au demeurant, aurait pollué la nappe phréatique.
Concernant la « guéguerre » que se mènent la carrière dite VAGLIO et celle de la société HOLCIM, sur le fric à gagner, je leur rappelle que leur sortie de carrière est située sur le territoire de notre commune, et je vais leur apprendre le respect de la loi.
Je rappelle, au demeurant, que la commune a donné un avis défavorable à l’exploitation de la carrière HOLCIM, que la commune, par délibération, s’est réservée la possibilité de récupérer 4 hectares pour y déposer les boues thermales.
Sur le crassier d’Amnéville-Rombas, on a déposé, durant des siècles, les déchets déblais des usines et des cités, les plus toxiques du monde. Personne ne s’en est jamais soucié, ni offusqué.
J’ai interrogé tous les pseudo laboratoires qui sont intervenus dans ce dossier, à mon insu. Ils prétendent tous qu’ils n’ont rien détecté de défavorable. Toutes les analyses des boues, pratiquées au point de départ, ne mentionnent aucune bactérie nocive.
Quant à la fameuse bactérie pyocyanique, celle-ci aurait été détectée sur le site d’enfouissement. Il s’agit d’un bacille présent partout dans la nature (eau, sol, plantes, animaux, hommes), comme le précise le laboratoire lui-même.
Faut-il donc répandre de la chaux sur toute la nature ?
Aucun laboratoire n’a décelé ce bacille dans la boue à la sortie de la station thermale.
Quoiqu’il en soit, force doit rester à la loi. La préfecture doit respecter la décision rendue par le Tribunal Administratif.
L’enfouissement des boues, sur le territoire de la commune d’Amnéville, est parfaitement légal, d’autant qu’il sert, de surcroît, à recouvrir des déchets industriels, toxiques, séculaires.
Lorsque nous avons dépollué ce crassier, un Procureur de la République nous a menacés d’arrêter les chantiers puisque l’on dérangeait les crapauds et les tritons de races exceptionnelles, venant des mares de Malancourt, ce qui m’a inspiré le conte merveilleux de la migration des batraciens de Malancourt vers la terre promise du crassier d’Amnéville.
Le Docteur Jean KIFFER
Conseiller Général de Moselle
Maire d’Amnéville-les-Thermes
1 commentaire:
punaise(pour ne pas dire un autre mot!)au lieu de faire chier le doc et de lui foutre des batons ds les roues ils feraient mieux de sortir de leurs bureaux ,de se retrousser les manches et batir l'empire d'amneville de demain !!!
heureusement le docteur ,ne les a pas attendu pour faire ce magnifique centre thermal et tout ce qu'il y a autour!!!!!!!!!
a bon entendeur...
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